L'objectif de cet écrit est d'explorer la singularité d'un métier, celui de coloriste designer, qui prend sa source dans la couleur et qui se nourrit de l'espace urbain et de son histoire. Au cœur de l'art qui se fait, l'art appliqué à la ville, la couleur est à la fois la source, l'outil, et le projet. Cette polychromie urbaine d'hier, d'aujourd'hui et de demain constitue l'avènement d'une pensée voulue nouvelle de la couleur dans la ville. Envisageant la pratique du métier de coloriste comme relevant d'une archéologie qui ouvre à une pensée par strate, allusion au terrain et aux couches sédimentaires qui la composent, allusion à l'architecture et aux successions de couches de peinture et d'enduits qui la construisent au fil du temps, allusion à la ville et à son évolution, je fais aussi et surtout, allusion à une pensée qui se construit par niveaux successifs qui se rendent indispensables les uns aux autres. Au cœur de cette pensée chromatique stratifiée, c'est bien le métier de coloriste qui est interrogé, et les connexions qui s'établissent entre les strates au sein desquelles il s'inscrit. La première strate, qui établit les connexions entre couleur, coloration et coloris du point de vue la couleur, pose la place du coloriste dans l'ère industrielle. La seconde, celle de la coloration, empruntera au terrain du design et du projet. La dernière, celle qui pour moi est singulière, ouvrira à un imaginaire chromatique interstitiel, tel un éloge du projet en action et de ses outils et sera celle du coloris. / The purpose of this writing is to explore the singularity of a profession as a colorist designer, which originates in color and that feeds the urban space and its history. At the heart of the art that is, applied art to the city, the color is both the source and the tool and the project. This urban polychromy of yesterday, today and tomorrow is the advent of a new thought desired of color in the city. Considering the practice of the profession colorist as belonging to an archeology that opens to a thought by layer, referring to the land and sedimentary layers that compose it, referring to the architecture and layers of paint and coatings estates which build over time, referring to the city and its evolution, I also and especially refers to a thought that is built through successive levels that make themselves indispensable to each other. At the heart of this layered chromatic thought, it is the job of colorist that is queried, and connections that are established between the strata in which it operates. The first stratum, which establishes connections between color, coloration and shade in point of view of the color, instead of laying colorist in the industrial era. The second, the one of coloring, borrow the land of design and project. The last one that for me is singular, open in an interstitial chromatic fantasy as a eulogy of the project in action and its tools will be the shade.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015TOU20007 |
Date | 27 March 2015 |
Creators | Ollier, Xavière |
Contributors | Toulouse 2, Lecerf, Guy, Caumon, Céline |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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