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"Remittances" et activité économique dans les pays en développement / Remittances and economic activity in developing countries

Depuis le vingtième siècle, les flux migratoires ont augmenté entrainant des flux financiers – nommés "remittances" - partant des zones d'immigration vers celles d'émigration. Ces transferts, que les migrants envoient à leurs familles dans leur pays d'origine peuvent générer des effets opposés selon des pays. Cette thèse a pour objectif d'analyser leurs conséquences sur le capital physique et humain dans les pays qui les reçoivent.Le premier chapitre souligne l'impact négatif de ces flux sur le stock de capital ainsi que sur l'offre de travail. Ce revenu supplémentaire durant leur dernière période de vie conduit les individus à moins travailler et moins épargner. Ces transferts peuvent rapprocher ou éloigner les économies de la règle d'or d'accumulation du capital en fonction de leurs caractéristiques. Une politique de taxation est proposée afin de maximiser le bien-être. Le second chapitre étend l'analyse à des économies ouvertes faisant face à des contraintes exogènes de crédit sur le marché international des capitaux. Il montre que les transferts réduisent les incitations des agents à épargner, mais peuvent accroitre l'investissement en capital physique dans certains pays, via les entrées de capitaux, en relâchant directement la contrainte de crédit. Le troisième chapitre développe un modèle de croissance avec accumulation de capital humain, dans lequel les agents empruntent pour s'éduquer. Les contraintes de crédit sont cette fois endogènes : les agents ne peuvent s'engager à rembourser et sont exclus du marché des capitaux en cas de défaut. Ce modèle explique que les "remittances" peuvent générer des effets positifs, dans certains pays, ou négatifs dans d'autres. / Since the twentieth century, migratory flows have largely increased entailing financial flows - named remittances - from immigration areas to emigration areas. These transfers that migrants send to their families in their home countries may empirically lead to positive or negative effects on physical and human capital. This thesis aims at explaining this mixed evidence in developing countries.The first chapter underlines the negative impact of remittances on capital stock but also on labour supply. Due to this additional income in their last-period of life, agents have less incentive to work and save. Remittances may bring economies closer to their golden rule of capital accumulation or further from their golden rule according to their features. A taxation policy is provided in order to maximise the welfare in the home country of the migrants. The second chapter extends the analysis to open economies facing exogenous credit constraints on the international capital market. Even if remittances reduce incentive to save, these flows may increase investment in physical capital in some countries, through capital inflows, by directly relaxing the credit constraints. The third chapter considers a growth model with human capital accumulation in which agents borrow to finance their education. Borrowing constraints are, in this non-commitment framework considered as endogenous: agents may choose to default and are excluded from the financial market in case of default. In accordance with empirical literature, this model is able to explain a negative or a positive impact of remittances on economic growth.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2018AIXM0628
Date05 December 2018
CreatorsDestrée, Nicolas
ContributorsAix-Marseille, Gente, Karine, Nourry, Carine
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish, French
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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