Depuis le début du XIXième siècle, les théories dominantes qui réfléchissent le langage (la linguistique, l'histoire des discours, la philosophie du langage, les sciences humaines) conçoivent ce dernier comme un instrument neutre (un signifiant) qu'un sujet manipule. Cette conception du langage se fonde sur l'existence d ·un sujet transcendantal, dont les dérivés que constituent le sujet psychologique et l'homme gardent l'essentiel des traits. Or, nous appréhenderons plutôt le langage en termes de discours, dans le sens où la globalité des figures discursives constituerait le fruit d'un ensemble de relations discursives organisées en un système réglé. Ce complexe relationnel qui produit des objets discursifs détermine du même coup des positions subjectives et engendre un mode général de subjectivation. Dès lors, aucun sujet ne se trouve plus au fondement du discours. Aussi, l'homme, en tant qu'il s'inscrit dans une logique de la finitude, advient dans le mouvement même par lequel il affronte sa propre mort.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/59031 |
Date | 18 October 2021 |
Creators | Beausoleil, Marie-Hélène |
Contributors | Tournier, François, Melançon, Joseph |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | v, 90 feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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