Comme les autres villes sud-africaines, Cape Town porte l'empreinte des idéologies de la ségrégation et de l'apartheid, inscrites légalement dans l'espace urbain dès 1901. Mais c'est à partir de 1948 que les grands townships se développent. Une étude détaillée de chaque quartier noir fait apparaître les caractéristiques de cet urbanisme sud-africain particulier, destiné au contrôle social et politique des populations noires. Cependant, dans des paysages imposés par le gouvernement, ces populations ont réussi à développer une culture africaine et urbaine originale : c'est ce que fait apparaître une géographie culturelle des townships et des camps de squatters. Aujourd'hui, la ville post-apartheid se dessine, entre inerties spatiales, pesanteur des structures héritées de l'apartheid et formation de quartiers racialement mixtes.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00185377 |
Date | 12 December 1997 |
Creators | Houssay-Holzschuch, Myriam |
Publisher | Université Paris-Sorbonne - Paris IV |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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