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Les mouvements de terrain dans les petites Antilles : Contribution à l'analyse comparative de leur gestion de crise

Dans les sociétés insulaires souvent vulnérables, l’omniprésence de phénomènes naturels (cyclones, séismes, éruptions volcaniques, mouvements de terrain, inondations) représente des risques majeurs et engendre des crises fréquentes. Une analyse des modes de gestion de crises mouvement de terrain est proposée dans un espace précis : les Petites Antilles. Véritable laboratoire, cet espace rassemble les conditions morphoclimatiques propices à l’occurrence des mouvements de terrain. La notion de territoire est importante dans l’étude des crises, car un aléa ne devient un risque et éventuellement une crise que s’il concerne une zone présentant des enjeux plus ou moins vulnérables (populations, infrastructures, etc.). Dans ce sens, le choix des Petites Antilles est intéressant car dans une même zone il y a la possibilité d’étudier des cas de crises dans plusieurs territoires insulaires dont le fonctionnement économique, l’organisation politique et les niveaux de vie sont différents. L’étude montre que malgré ces différences, ils sont face à des problématiques similaires en termes de récurrence des phénomènes mouvements de terrain, d’ampleur des dommages et d’investissements coûteux. Par conséquent, l’observation des particularités de ces territoires et la complexité des phénomènes mouvements de terrain a abouti à l’étude des crises et de leur mode de gestion par le biais d’une démarche méthodologique systémique et comparative. Elle se fonde sur une double sélection. Grâce à un travail d’inventaire débouchant sur des typologies, des îles ainsi que des évènements mouvements de terrain spécifiques furent retenus. Approcher ces phénomènes géomorphologiques sous cet angle en plaçant la gestion de crise au cœur de l’analyse, a permis de mettre en exergue les relations systémiques entre les composantes territoriales que sont : le phénomène mouvement de terrain, les populations avec leurs activités, leurs modes d’emprises spatiales, et leur vulnérabilité. Ce travail de confrontation des modes de gestion de crise par un raisonnement systémique a permis de comprendre comment des évènements mouvements de terrain entraînant une crise traduisent un fonctionnement sociétal particulier dans différents territoires des Petites Antilles. / In the often vulnerable island societies, the omnipresence of natural phenomena (hurricanes, earthquakes, volcanic eruptions, landslides, floods) represents major risks and causes frequent crises. An analysis of landslide crisis management is proposed in a specific area: the Lesser Antilles. Real laboratory, this space brings together the morphoclimatic conditions for landslide occurrence. The notion of territory is important in the study of crises because a hazard becomes a risk and possibly a crisis only if it concerns an area with more or less vulnerable stakes (people, infrastructure, etc.). In this sense, the choice of the Lesser Antilles is interesting because in the same area there is the opportunity to study cases of crises in several island territories whose economy, political organization and living standards are different. The study shows that despite these differences, they are faced with similar problems in terms of landslides recurrence, extent of damage and costly investment. Therefore, the observation of the particularities of these territories and the complexity of landslide led to the study of crises and their management through a systemic and comparative methodological approach. It’s based on a double selection. With a work inventory leading on typologies, islands and specific landslide events were retained. Studying these geomorphic phenomena by placing the crisis management at the heart of the analysis allowed to highlight the systemic relations between the territorial components which are: the landslide event, people with their activities, their modes space allowances, and their vulnerability. This confrontation of the crisis management by systemic approach helped to understand how landslide events causing a crisis reflected a specific societal functioning in different territories of the Lesser Antilles.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015ANTI0146
Date27 October 2015
CreatorsPeronet, Lucie
ContributorsAntilles, Pagney Bénito-Espinal, Françoise
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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