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Les Petites Antilles : étude géographique des disparités régionales de développement /Burac, Maurice. January 1989 (has links)
Th.--Géographie--Bordeaux 3, 1986. / Bibliogr. p. 1419-1453. Index.
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Etude des magmas primaires des Petites Antilles par l'analyse in situ des inclusions vitreuses / Study of the Lesser Antilles arc primary magmas using in situ analyses of melt inclusionsBouvier, Anne-Sophie 21 November 2008 (has links)
Les laves de l’arc des Petites Antilles présentent une large gamme de compositions le long de l'arc et au sein d'un même centre volcanique. De précédentes études ont montré une variation de l'influence des fluides issus de la plaque océanique subductée le long de l’arc et au sein d’une même île. Cependant, la nature des fluides et l'importance de leurs contributions sont encore débattues. Afin d'apporter de nouvelles contraintes sur les conditions de genèse des magmas ainsi que sur l'influence et la nature des fluides issus du slab, des scories magnésiennes provenant de St. Vincent et Grenade, situées au sud de l’arc, ont été utilisés. Les compositions en éléments légers, traces et isotopes stables ont été déterminées par sonde ionique dans les inclusions vitreuses piégées dans les olivines, donnant un accès direct aux compositions des magmas primitifs, non affectés par les processus superficiels. La combinaison des différentes mesures a permis de mettre en évidence l’influence de trois sortes de fluides sur les sources mantelliques : 1- un fluide de compositions proche de celle de l’eau de mer, probablement relâché lors de la déshydratation du manteau serpentinisé entraîné en profondeur par le slab, 2- des fluides de déshydratation de la croûte océanique subductée et 3- des fluides issus de la déshydratation des sédiments. Ces fluides aqueux montrent des concentrations différentes en éléments dissous, reflétant la profondeur à laquelle ils sont extraits. L’ensemble des données révèle une genèse des magmas à plus forte profondeur et plus faible taux de fusion (7-15%) à Grenade, ceux de St. Vincent étant extraits à 1190-1220°C et 13-14 kbar avec un taux de fusion de 10-20%. / The Lesser Antilles arc lavas display a large range of compositions. Previous studies have suggested a variable influence of fluids derived from the subducted oceanic lithosphere along the arc and within individual islands. The fluid contributions and their nature are still a matter of debate. In order to bring new constraints on magmagenesis conditions and on the influence and nature of fluids from the slab on the mantle source, high magnesia scoriae from St. Vincent and Grenada, in the south of the arc, have been used. Different analyses (light and trace elements, ?D, ??Li, ?11B, ?18O, ?34S) have been performed on olivine-hosted melt inclusions, using ion probe. Their study gives a direct access to the primitive magma compositions as yet unaffected by superficial processes. The association of several measurements permit three types of fluid components to be highlighted: 1- a seawater-like fluid, probably released by serpentinized mantle dehydration when it is pulled down by the slab, 2- fluids deriving from altered oceanic crust dehydration and 3- fluids issued from sediment dehydration. These aqueous fluids have different solute contents, reflecting their extraction depths. This dataset suggest a deeper genesis and lower partial melting rate (7-15%) for Grenada melts, St. Vincent melts being generated at 1190-1220°C, 13-14 kbar, from 10-20% partial melting.
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Navigation européenne dans les Petites Antilles aux XVIe et débuts du XVIIe siècle : sources documentaires et approche archéologique /Moreau, Jean-Pierre, January 1985 (has links)
Th. 3e cycle--Histoire--Paris 1, 1985. / Bibliogr. f. 224-264.
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Microcosmes à la dérive de l'histoire : organisation et activités de quatre bourgs des Petites Antilles, étude géographiqueMorisset, Jean. 30 October 2024 (has links)
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Composition chimique des sédiments entrant dans la zone de subduction des Petites AntillesCarpentier, Marion 26 October 2007 (has links)
Les laves provenant de l’arc des Petites Antilles sont caractérisées par une grande variabilité chimique et leurs compositions isotopiques suggèrent une contribution variable de matériel crustal ancien dans leur genèse. L’arc des Petites Antilles est également caractérisé par une zonation chimique nord-sud, les laves des îles du sud présentant généralement des signatures isotopiques crustales plus fortes que celles des îles du nord. Nous avons tenté dans cette étude d’établir s’il existe des variations de la composition chimique des sédiments entrant en subduction le long de l’arc, et si d’éventuels changements de leur composition peuvent expliquer les variations chimiques observées au sein des laves. Pour ce faire, nous avons réalisé une étude géochimique approfondie (majeurs, traces, isotopes du Sr, du Nd, de l’Hf et du Pb) du flux sédimentaire potentiellement entrant dans la zone de subduction à différentes latitudes. L’échantillonnage comprend des sédiments forés au niveau des sites 543 (nord de l’arc) et 144 (extrême sud de l’arc) lors des campagnes DSDP 78A et 14 respectivement, et des sédiments provenant de l’île de la Barbade (sud de l’arc). <p>Les échantillons présentent une grande hétérogénéité lithologique correspondant globalement à un mélange en proportion variable entre une composante détritique et une composante biogénique (siliceuse ou carbonatée). De plus, au niveau du site 144, des niveaux très riches en matière organique (black shales) datant du Cénomanien supérieur au Santonien (~ 95 à 84 Ma) ont été forés. Ces formations correspondent à l’enregistrement des Oceanic Anoxic Events 2 et 3. Nous avons montré que la « dilution » variable de la fraction détritique par la composante biogénique est le facteur qui contrôle largement les variations de concentrations en éléments traces observées. De plus, nous avons révélé un enrichissement en U extrêmement important au sein des black shales du site 144. Les signatures isotopiques de l’Hf, du Nd et du Pb sont dominées par la composante détritique, alors que celle du Sr, dans le cas d’échantillons riches en carbonates est dominée par celle de l’eau de mer. Les sédiments des trois sites présentent des compositions isotopiques du Pb fortement radiogéniques par rapports aux sédiments océaniques « classiques », que nous avons associées à une forte contribution de matériel issu de l’altération des cratons guyanais et brésilien dans la composante détritique. De plus, la décroissance radioactive de l’U dans les black shales du site 144 a généré des rapports 206-207Pb/204Pb extrêmement radiogéniques. <p>Un mélange entre le manteau appauvri et les sédiments du site 543 reproduit les compositions isotopiques des laves de la partie nord de l’arc. Pour la partie sud de l’arc un mélange entre les sédiments les plus radiogéniques en Pb du site 144 et le manteau appauvri explique les compositions des laves des îles de la Martinique à Grenade. Une contribution croissante des black shales du nord vers le sud est nécessaire, et est de plus en accord avec l’augmentation du nord vers le sud de l’âge du plancher océanique subduit. Enfin, quelques sédiments de l’île de la Barbade présentent certaines caractéristiques compatibles avec leur implication dans la genèse des laves de la partie sud de l’arc.<p> / Doctorat en sciences, Spécialisation géologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Hommes et animaux dans les colonies françaises des petites Antilles du XVIIe siècle à la fin du XIXe siècle : changements, résiliences et adaptations mutuelles / Humans and animals in the French colonies of the Lesser Antilles from the 17th century to the end of the 19th century : changes, resilience and mutual adaptationsTomadini, Noémie 11 December 2018 (has links)
Les efforts récents portés sur l’archéologie des périodes historiques dans la Caraïbe permettent de se pencher sur la vie quotidienne des colons européens et des populations serviles dans les Petites Antilles françaises. Les vestiges fauniques apportent un éclairage complémentaire aux données textuelles pour documenter l’adaptation de ces nouveaux arrivants à un environnement insulaire qui leur était inconnu. L’étude archéozoologique a porté sur un ensemble de 27 sites de Guadeloupe, Martinique et Saint-Martin, couvrant la période de la colonisation européenne (première moitié du XVIIe siècle) aux temps qui ont suivi l’abolition de l’esclavage. Treize habitations, douze sites urbains, un atelier production de chaux et une épave de goélette ont livré un corpus de 18 101 restes identifiés, qui témoignent de l’exploitation de 176 espèces de vertébrés et d’invertébrés. Les espèces importées, en particulier le boeuf, les caprinés (mouton et chèvre) et le cochon, indiquent que les colons ont apporté avec eux les pratiques européennes. Néanmoins, la présence de 53 espèces de poissons et de 90 espèces d’invertébrés marins indiquent que les populations coloniales ont rapidement su exploiter la richesse de leur nouvel environnement. La faible présence de la morue dans les assembles a été remarqué, contrastant avec l’importance de ce taxon suggérée par les sources historiques. / Recent efforts in the archeology of historical periods in the Caribbean allow investigating the daily life of European settlers and servile populations in the French Lesser Antilles. Faunal remains provide an additional insight to textual data to document the adaptation of these newcomers to an insular environment that was unknown to them. The archaeozoological study focused on a set of 27 sites in Guadeloupe, Martinique and Saint-Martin, covering the period of European colonization (first half of the 17th century) to the times that followed the abolition of slavery. Thirteen habitations, twelve urban sites, a lime production workshop and a schooner wreckage yielded a corpus of 18,101 identified remains, which testify to the exploitation of 176 species of vertebrates and invertebrates. Imported species, especially beef, caprines (sheep and goat) and pig, indicate that settlers brought with them European practices. Nevertheless, the presence of 53 species of fish and 90 species of marine invertebrates indicates that colonial populations have been able to exploit the richness of their new environment. The low presence of cod in the assemblages was noted, contrasting with the importance of this taxon suggested by historical sources.
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Dynamique des magmas andésitiques : approche expérimentale et pétrostructurale ; application à la Soufrière de Guadeloupe et à la Montagne PeléePoussineau, Stéphane 24 June 2005 (has links) (PDF)
L'activité des volcans andésitiques au niveau des arcs insulaires est caractérisée par une grande diversité dans leur style éruptif. Le dynamisme d'un même édifice volcanique peut aussi bien s'exprimer par une alternance d'éruptions de type "plinien" ou bien de type "peléen". Le sujet comporte deux aspects liés au fonctionnement local de la Soufrière de Guadeloupe et de la Montagne Pelée : l'étude de la dynamique d'une chambre magmatique superficielle et l'étude des phénomènes liés au dégazage des produits lors de la remontée dans le conduit volcanique.<br />Le premier aspect repose sur l'étude d'une éruption particulière de la Soufrière de Guadeloupe (1440 AD). La stratégie d'étude a été de coupler une étude pétrographique des produits émis avec une étude expérimentale. Cette approche nous a permis de contraindre avec précision les conditions pré-éruptives ainsi que la dynamique de la chambre magmatique qui s'est avérée être zonée thermiquement et chimiquement. <br />Le second aspect a consisté en l'acquisition des données naturelles et expérimentales sur les produits des éruptions historiques de la Montagne Pelée afin d'apporter des éléments nouveaux pour la compréhension du dynamisme des magmas andésitiques dégazés. La nature des produits a nécessité de coupler différentes approches (étude texturale des produits naturels, teneur en eau des verres résiduels, anisotropie de susceptibilité magnétiques sur les produits de dômes, expériences de décompressions contrôlées et acquisition de données expérimentales à basse pression).
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Etude géochronologique, aspects géomorphologiques et géochimiques du volcanisme de l'île de Basse Terre (Guadeloupe), et datation des structures d'effondrement de flanc majeures de l'Arc des Petites AntillesSamper, Agnes 27 September 2007 (has links) (PDF)
L'utilisation de la technique K-Ar Cassignol-Gillot nous a permis de définir les limites temporelles du volcanisme effusif sub-aérien de l'île de Basse-Terre (Guadeloupe) et de préciser les périodes d'activité des quatre principaux massifs constituant l'île, jusque-là mal contraintes. Le Complexe Basal [2,79 ± 0,04 - 2,68 ± 0,04 Ma], la Chaîne Septentrionale [1,81 ± 0,03 - 1,15 ± 0,02 Ma], la Chaîne Axiale [1023 ± 25 - 435 ± 8 ka] et le complexe récent de la Grande-Découverte [205 ± 28 - actuel] illustrent la migration du volcanisme à Basse-Terre depuis 3 Ma suivant une direction principale Nord-Sud et une vitesse moyenne de l'ordre de 20 km/Ma. Nous proposons que les principales directions d'extraction des magmas soient contrôlées par les systèmes de graben E-W et failles normales en échelon NW-SE affectant l'archipel de la Guadeloupe. Les taux d'extrusion, calculés sur la base d'observations et modélisations morphologiques sont compris entre 1,4 10-5 (Complexe Basal) et 4,5 10-4 km3/yr (Chaîne Axiale). Les principales périodes d'activité du complexe le plus récent de l'île ont été déterminées. Le complexe de Trois-Rivières - Madeleine, situé au sud du volcan de la Grande-Découverte, est contraint entre 87 ± 5 ka et l'actuel. C'est la première fois que des âges K-Ar sont réalisés dans cette zone. Ils démontrent que les diverses phases d'activité effusive de ce complexe sont contemporaines de celles du volcan de la Grande-Découverte. Les coulées de Trois-Rivières (87 ± 5 ka) puis la mise en place de l'alignement E-W du dôme de la Madeleine et des coulées du Palmiste entre 70 et 45 ka permettent de dater une phase de propagation du rift de Marie-Galante. La reconnaissance et la datation de coulées jeunes < 10 ka dans l'environnement du dôme de la Madeleine permettent d'étendre la zone d'activité volcanique actuelle à l'extrémité sud de l'île. De fait, ceci nous conduit à considérer l'aléa volcanique dans une zone qui n'est plus restreinte uniquement au dôme de la Soufrière et à son voisinage immédiat, mais à l'étendre jusqu'au sud de l'île dans la zone du massif de La Madeleine - Trois-Rivières. Enfin, des phénomènes d'effondrements de flancs majeurs, ont pu être datés sur les îles de Basse-Terre (640 et 550 ka), La Dominique (100 ka), Martinique (330 ka) et Sainte-Lucie (100 ka), et nous proposons une relation causale entre la récurrence de ces phénomènes catastrophiques et les changements climatiques globaux.
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Géochimie de l'île de la Martinique aux Petites AntillesLabanieh, Shasa 10 July 2009 (has links) (PDF)
L'île de la Martinique a connu l'histoire volcanique la plus complète de l'arc des Petites Antilles, de 25 Ma à l'actuel. L'hétérogénéité chimique et isotopique des laves de l'île est très importante non seulement par rapport aux autres îles de l'arc mais aussi par rapport aux autres arcs intra-océaniques. L'objectif de ces travaux est d'expliquer la variabilité géochimique des laves de la Martinique et de caractériser les processus de genèse des produits volcaniques émis sur l'île. Pour cela, nous avons effectué une étude géochimique approfondie (éléments majeurs, éléments traces, rapports isotopiques du Pb, Sr, Nd et Hf) sur des échantillons de laves représentatifs de toute l'histoire volcanique de la Martinique. Grâce à une collaboration avec Aurélie Germa et Xavier Quidelleur de l'université Orsay - Paris XI, l'étude géochimique a été couplée à une datation des laves par méthode K-Ar. Les laves martiniquaises forment des droites et hyperboles de mélanges entre pôles appauvris mantelliques et pôle enrichis crustaux. Il apparaît que deux mélanges distincts sont visibles, un premier mélange est formé par les laves « anciennes » (entre 25 et 7 Ma) et un deuxième mélange est formé par les laves « récentes » (entre 5 Ma et l'actuel). Les pôles mantelliques et les pôles crustaux impliqués dans les sources des magmas ne sont pas les mêmes avant et après 6 Ma. Ce changement de source est probablement lié au passage de la ride asismique qui a décalé la moitié nord de l'arc des Petites Antilles. L'origine de la signature crustale des laves martiniquaises est testée en comparant un modèle de mélange à la source entre des sédiments de la plaque plongeante et le coin mantellique et un modèle d'assimilation de la croûte de l'arc par les magmas mantelliques ascendants. Le modèle d'assimilation intra-crustale ne peut pas reproduire les tendances décrites par les laves alors que le modèle de mélange à la source le fait parfaitement. La comparaison entre les pôles crustaux impliqués dans les mélanges et les sédiments entrants dans la subduction indique qu'il n'y a pas de fractionnement entre le Pb, le Sr, le Nd et l'Hf ce qui implique que les sédiments sont probablement ajoutés à la source par fusion partielle et non par déshydratation. Le rapport La/Yb des laves martiniquaises apparait comme un proxy de la proportion de sédiments dans la source des magmas et non du taux de fusion partielle ou de la nature de la phase alumineuse du manteau bien que la fusion, de l'ordre de 10%, ait lieu dans la zone de stabilité du grenat. Le gradient géographique du rapport La/Yb au sein de l'île traduit donc un gradient géographique de la proportion de sédiments, et montre que la proportion de sédiments dans la source augmente avec l'éloignement à la fosse.
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Kalínago. Français et amérindiens dans les Petites Antilles au XVIIe siècle / Kalínago. Amerindians and French in the Lesser Antilles during the seventeenth centuryRoux, Benoît 13 September 2019 (has links)
L’histoire des expansions européennes est peuplée d’ethnonymes dont l’évocation seule suffit à figurer les confins de la civilisation et à résumer les espoirs déçus des empires coloniaux. Autant de noms exotiques que l’on prononce, tels des emblèmes de la résistance indigène opposée à tout effort de conquête. Caraïbes est de ceux-là qui, sitôt entrés dans les chroniques européennes, ont été érigés en légende. Or, au-delà des discours hérités et convenus, que savons-nous de ces Indiens, de leurs logiques, de leurs pratiques, de leurs représentations sociales, ou des relations qu’ils entretiennent avec les Français au XVIIe siècle ? À dire vrai, fort peu de choses. Ces questions, bien que sorties des mortes-eaux de l’histoire coloniale, n’ont suscité que peu d’intérêt. Elles n’ont été qu’effleurées dans des monographies insulaires, ou dans des ouvrages consacrés à l’occupation archéologique de l’archipel. C’est en écho à ce constat un peu trop vite entériné qu’a pris forme le projet d’écrire une histoire de la cohabitation entre Français et Caraïbes au XVIIe siècle. La présente recherche aspire donc non seulement à apporter un éclairage sur ce chapitre, mais également à désenclaver des histoires généralement séparées dans la production scientifique. Aussi, souhaitons-nous que cette enquête, à l’intersection des histoires coloniales et indigènes, conduise à revoir nos grilles d’analyse, en tenant compte des réflexions développées par l’ethnologie et l’archéologie, afin d’éviter les écueils de l’histoire-récit. Les circulations et les échanges entre Indiens, Européens et Africains, où prime le facteur humain, seront par conséquent au cœur de l’intrigue. / In the stories of European expansion, many ethnonyms are synonymous with barbarism (as opposed to civilization) or with the failure of the colonial empire. These “exotic” demonyms became the symbols of the resistance of the natives against any attempt of conquest. “Caraïbes” (Caribs) is one of the names which became legendary as soon as it appeared in the European chronicles. But beyond the inherited and agreed discourses, what do we know about these Caribs, their logics, their practices, their social representations, or their relations with the French settlers during the seventeenth century? It must be acknowledged we know next to nothing about these Indians, despite the historiographical revival in the field of colonial history over the last decades. The Caribs have only been touched upon in monographs concerned with such or such island, or in books focusing on archaeological occupation of the archipelago. On the basis of these observations, this doctoral thesis explores the history of the cohabitation between the French and the Caribs in the seventeenth century. It also attempts to open up stories which have generally been studied separately although they all belong to the same scientific field. Such project, at the intersection of colonial and native history, will therefore take into account archaeological and ethnological research in order to avoid the pitfalls of story-telling. As a consequence, the circulation and exchanges between Amerindians, Europeans and Africans, in which the human factor prevailed, will be an essential field of investigation.
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