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La composition dramatique : La liaison des scènes dans le théâtre français du XVIIe siècle / Dramatic composition : Linking Scenes in Seventeenth-Century French TheatreDouguet, Marc 11 May 2015 (has links)
Au XVIIe siècle, la composition dramatique (c’est-à-dire l’art de faire se rencontrer les personnages sur le plateau en un certain ordre pour raconter une histoire) est révolutionnée, aux alentours de 1640, par l’instauration de la règle de la liaison des scènes, qui prescrit que, à l’intérieur d’un acte, un personnage au moins soit commun à deux scènes successives. Cette règle a totalement et durablement changé l’aspect des pièces de théâtre en imposant une esthétique de la continuité qui rompt avec la discontinuité qui prévalait jusqu’alors. Dans les pièces du début du siècle, l’action progressait par la juxtaposition de scènes qui présentaient chacune des personnages différents, permettant ainsi au dramaturge d’introduire de brusques changements dans les lieux, les temps et les situations. Au contraire, les pièces qui respectent la règle de la liaison des scènes ne peuvent plus compter que sur les entractes pour renouveler complètement les personnages présents sur le plateau : à l’intérieur des actes, l’action doit évoluer par glissements successifs, chaque scène conservant une partie des paramètres de la scène précédente. En mettant en lumière les choix auxquels le dramaturge est confronté, la différence entre ces deux esthétiques témoigne de l’importance de la composition dramatique : écrire une pièce, ce n’est pas seulement imaginer une intrigue, mais aussi lui donner une forme visuelle et spécifiquement théâtrale. Ce travail s’intéresse donc à la fois aux enjeux propres à la liaison des scènes, et, plus généralement, à la poétique de la disposition des scènes et au « montage » dramatique auquel le dramaturge se livre pour donner corps à la fiction. / In the seventeenth century, dramatic composition, that is, the art of introducing characters on stage in a specific order to relate a story, was revolutionized in the period around 1640 by the establishment of the rule for linking scenes. This new rule decreed that within one act, at least one a character must appear in the two successive scenes. This rule completely changed the aspect of plays in the long term. It imposed an aesthetics of continuity that broke with the discontinuity that had prevailed up until then. In plays from the beginning of the century, action progressed by the juxtaposition of scenes that each presented different characters, thus permitting the playwright to introduce abrupt changes in place, time, and situation. On the contrary, the plays that respect the rule of connection between scenes can no longer count on the intermission alone to renew completely the characters present on stage. Within each act, the action must evolve by successive shifts in meaning, each scene conserving a part of the parameters of the preceding scene. By shedding light on the choices the playwright confronts, the difference between these two aesthetics bares witness to the importance of dramatic composition: writing a play is not simply imagining a plot, but rather giving it a visual form and specifically a theatrical one. This dissertation thesis, then, is interested in both the stakes of the rule for linking scenes itself, and more generally, in the poetics of the positioning of scenes, and in dramatic “editing” with which the playwright engages in order to give body to fiction.
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Deux religieuses se prononcent sur l'éducation des femmes en contexte colonial catholique : Marie de l'Incarnation et Sor Juana Inés de la CruzRompré, Hélène January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Philippe IV et les Catalans (1621-1659) / Philip IV and the Catalans (1621-1659)Ledroit, Mathias 28 November 2011 (has links)
La Révolte des Catalans (1640-1652) est un événement majeur de l’histoire du XVIIe siècle espagnol qui trouve ses origines dans le déclin politique et économique de la monarchie catholique. Longtemps considérée comme une rébellion populaire similaire aux soulèvements qui secouent toute l’Europe à la même époque, elle a fait l’objet, depuis une vingtaine d’années, de nombreuses études qui ont permis de mettre en lumière sa complexité et sa forte dimension politique grâce, notamment, à l’étude de l’engagement de la Generalitat et du Consell de Cent de Barcelone dans une guerre contre Philippe IV (1621-1665) et son valido, le Comte-Duc d’Olivares. Cette thèse entend participer à ce renouveau historiographique en proposant une étude des principales polémiques survenues entre le gouvernement royal et les institutions catalanes dans le but de pouvoir dresser un panorama du contexte politique de la genèse, de l’éclatement et de la résolution d’un conflit qui, douze ans durant, oppose Philippe IV à ses sujets catalans. / The Revolt of the Catalans (1640-1652) is a major landmark of Spanish XVIIth century, rooted into the political and economical decline of the catholic monarchy. Long deemed to be a popular rebellion similar to the uprisings bursting all over Europe at the same time, several studies lead over the past twenty years revealed its complexity and strong political dimension, in particular through the study of how Generalitat and Consell de Cent started war against Philip IV (1621-1665) and his valido, Count-Duke of Olivares. This thesis aims at participating to such historiographical renewal by offering a study of the main controversies involving the royal government and Catalan institutions, in order to draw an overview of the political context during the genesis, the breaking and the solving of a conflict which opposed Philip IV to his Catalan subjects for twelve years.
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Le culte marial chez les Sulpiciens au XVIIe siècleBoutin, Julie January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La pudeur dans le discours éducatif de la fin du XVIIe siècle françaisLegeais, Benoîte January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La représentation des maladies féminines en France au XVIIe siècleGuay, Carolane January 2013 (has links)
Le mémoire présenté ici s'intéresse aux maladies dites féminines, sur la base de trois des nombreux traités médicaux dont les auteurs, issus de différents niveaux du domaine médical, soit un médecin, un chirurgien et une sage-femme, visent à démontrer comment les maladies des femmes de la France du XVIIe siècle étaient détectées et soignées. Les femmes, même avec la plus florissante santé, sont réputées de nature "faible" en raison de leur faiblesse innée tapie dans leur utérus. Cette faiblesse les rend par définition plus vulnérable [i.e. vulnérables] à la maladie, et bien sûr à certaines maladies en particulier, liées de près ou de loin à leur féminité. Parce que les études sur les femmes à l'époque moderne se sont davantage intéressées aux problématiques liées à la fonction maternelle, ce mémoire se concentre sur les maladies qui trouvent certes leur ressort dans la féminité mais point dans la maternité. Il est également important de savoir que sous l'Ancien Régime, la santé des femmes devient un enjeu primordial, non seulement pour les médecins, mais aussi pour l'État et l'Église. En effet, la préoccupation des médecins est bien de rétablir la santé défaillante des femmes afin qu'elles puissent exercer les rôles qui leur sont impartis par la société, à savoir l'épouse, la mère, la nourrice, même la sage-femme. Cela nous permet de comprendre la motivation des médecins et leur souci professionnel. C'est seulement par la suite que sont passées en revue les maladies les plus réputées. Elles sont analysées avant d'être traitées. Le rôle des gens oeuvrant dans le domaine médical est de rendre la santé aux femmes par différents moyen [i.e. moyens]. Les remèdes utilisés reflètent la continuité des savoirs anciens, mais fait place également à de nouveaux savoirs, conséquence de l'expérimentation. Il s'agit de s'introduire dans l'univers quotidien et matériel des soins.
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Communiquer la dévotion : Le rôle des domestiques dans les fictions moralisatrices de Jean-Pierre Camus (1584-1652).Laurianne, Montpetit January 2014 (has links)
Cette étude évalue les méthodes de communication de la dévotion à travers des fictions moralisatrices de Jean-Pierre Camus, évêque de Belley (1584-1652). Notre analyse s’est faite sous l’angle des domestiques et du rôle moral qui leur est attribué dans l’œuvre de l’auteur. Nous y comparons les responsabilités morales que l’évêque donnait aux domestiques avec les devoirs accordés à ces derniers par les auteurs de manuels de domesticité. Ce procédé nous a permis d’observer les méthodes utilisées pour transmettre le message de la Contre-Réforme dans le cadre plus précis de la responsabilité morale des domestiques. Cette étude s’intègre à l’histoire de la communication des idées religieuses puisque nous observons les moyens utilisés par Camus et les moralistes pour transmettre leur message, tout en évaluant comment la fiction s’intègre dans cette communication.
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Fêtes populaires et institutionnelles en Provence au XVIIème siècle / Popular and institutional parties in Provence in seventeenth centuryAlioui, Latifa 10 December 2010 (has links)
Notre travail a pour ambition de proposer une réflexion sur les fonctionnements et les fonctions de la fête publique au XVIIème siècle. Nous avons choisi , au delà des fêtes de cour déjà abondamment étudiées, de nous intéresser à des manifestations qui, d'une manière ou d'une autre, mettent en jeu l'ensemble de la population. Nous avons circonscrit notre recherche à l'espace provençal, où l'on dispose de documents extrêmement intéressants.Dans la première partie dont la fonction est de saisir les différentes notions incluses dans la fête et ses représentations , on explore les traits caractéristiques de la fête en général au XVIIème siècle : circonstances, structures, participants, etc. Dans la deuxième partie on traite des fêtes populaires dans lesquelles s’inscrivent deux catégories : le carnaval et les fêtes carnavalesques. Dans la première catégorie, on étudie le carnaval, ses origines, son déroulement et ses enjeux en montrant que c’est la fête populaire par excellence. Ensuite pour ce qui est des fêtes dites carnavalesques, nous avons choisi d’étudier trois fêtes différentes: la fête des Fous/Innocents, la Fête-Dieu et le charivari. Chacune d’entre elles est une fête bien particulière mais elles ont toutes des traits qui les rattachent au carnaval. Dans toutes ces manifestations, on voit l’importance du masque , des déguisements qui offrent l’occasion d’une certaine théâtralité permettant le renversement des rôles, la parodie et parfois même une satire assez débridée .Dans la troisième partie de notre étude il est question des fêtes institutionnelles,avec tout d’abord les fêtes d’événements nationaux qui sont des cérémonies organisées pour célébrer un événement national ou un événement majeur de la vie monarchique: naissance, mariage, victoire... Mais les fêtes institutionnelles qui nous intéresseront le plus sont les entrées royales d’un point de vue politique beaucoup plus importantes et plus significatives que les fêtes concernant des événements nationaux. L’entrée royale se définit comme étant une visite que le roi effectue dans ses bonnes villes lors d’un voyage. Pour justifier ces données nous utilisons des entrées royales des trois règnes différents du XVIIème siècle: celui d'Henri IV ( Marie de Médicis), de Louis XIII et de Louis XIV et cela dans trois villes de Provence bien précises, Marseille, Aix et Avignon qui sont les villes « étapes » lors des voyages des hauts personnages. Dans la quatrième et dernière partie, on montre comment les fêtes populaires et institutionnelles présentent des traits convergents, bien qu’elles soient, a priori, assez différentes. Dans le contact qui rassemble des individus, on retrouve un aspect fondamental de la société de cette époque : la prégnance du groupe. Au XVIIème siècle, l’individualisme n’existe pas encore, chaque individu se définit par rapport à un groupe ou à un ensemble de groupes. Tout cela corrobore l’idée que l’individu agit selon le contexte (la fête) en fonction de ce qu’il est ou de ce qu’il voudrait être. Entre l’exhibition et la dissimulation, la frontière est assez mince : le masque est le rideau qui sépare ces deux postures. Dans l’entrée royale, on est dans la réalité des faits, projetée et actée : c’est une immense représentation (souvent fantasmée) de la structure sociale ; dans le carnaval, on n’est plus dans l’ordre de l'illusoire, on se plaît à être un autre, brouillant ainsi toute la réalité des choses établies dans un fantasme momentanément représenté / Our work has for ambition to propose a reflection on the fonctionnions and the fonctions (offices) of the public party in the seventeenth century. We chose, beyond the parties of court already abundantly studied, to interest us in démonstrations (apparences) wich, somehow or other, involve the whole population. We confined our search in the Provençal space, where we have extremely interesting documents. In the first part with which function (office) is to seize the various notions included in the party and its representations, we investigate the characteristic lines of the party generally in the seventeenth century : circonstances, structures, participants,etc. In the second part we treat popular parties which join two categories : the carnival and the grotesque parties. In the first category, we study the carnival, its origins, its progress and its stakes by showing that it is the perfect popular party. Then as for the grotesque said parties, we chose to study three different parties : the party of the Madmen/Innocents, the Corpus Christi and the charivari. Each of them is a very particular party but they quite concern who connect them with the carnival. In all these demonstrations, we see the importance of the mask, the fancy dresses which offer the opportunité of a theatricality allowing the reversal of the roles, the parody and sometimes even an unbridled satire. In the third part of our study it is question of all the parties of national events which are ceremonies organized to celebrate a national event or a major event of the monarchic life : birth, wadings, victory… But the official party which will interest us most are the royal political entrances of a point of view more significant than the paries concerning national évents. The royal entrance definies itself as being a visit that king make in his cities during a travel. To justify these informations we use royal entrance of three reigns different from the seventeenth century : that of Henri IV (Marie de Médicis), of Louis XIII and Louis XIV and it in the three very precise cities of Provence, Marseille, Aix et Avignon which are cities « stages » during the travel of the High dignitaires. In the fourth and last part, we show how the popular and institutional parties present convergent lines, although they are rather diffent, a priori. In the contact which gathers individuals, we find a fundamental aspect of the society of this period : the sign of the group. In the seventeenth century, the individualism does not still exist, every individual acts according to the context (party) according to what he is or what he would like to be. Between the exhibition and the dissimulation, the border is rather thin : the mask is the curtain which separates these two postures. In the royal entrance, we are in the reality of the facts, planned and acted : it is an immense representation of the social order; in the carnival, we are more in the order of the imaginary, we like tobe the other one, so blurring all the reality of things etablisse in a for moment represented fantasy
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Figurations et relations. Le sujet dans les romans à la première personne et les textes philosophiques du XVIIe siècle / Figurations and Relations. The Subject in first person novels and philosophical texts from the 17th CenturySribnai, Judith 21 October 2011 (has links)
Cette thèse a pour objectif de déterminer quelques aspects des figurations du sujet au XVIIe siècle à travers une lecture conjointe des romans à la première personne et des textes philosophiques de cette période. Partant de questionnements proches, ces deux genres discursifs construisent une figure du sujet savant et itinérant : être animé d'un désir de connaissance et amené à repenser les conditions d'énonciation de son expérience particulière. Pour les auteurs du corpus, la vérité se découvre au fil d'expériences singulières si bien que dire le monde avec exactitude revient à l'énoncer à la première personne, à en rendre une perception d'abord subjective. Se pose alors le problème de la légitimation de l'énonciation personnelle, légitimation qui permet d'articuler la première personne à une altérité tout en conservant la singularité du sujet. Cette singularité se double toujours d'une dispersion des identités du sujet et des référents de la première personne. Mais narration, fiction et usages du corps figurent cette identité en constellation. Les deux premières exposent la diversité des visages du « je », leurs concordances ou leurs discordances, à la fois être passé et présent, homme réel et personnage imaginaire, narrateur et auteur. Dans les usages liés aux peines et aux plaisirs du corps se dessine une autre forme de rencontre possible entre la particularité du sujet et l'autre : celui qu'il désire, avec lequel il souffre, avec lequel il jouit, qui vit en lui. Par tous ces aspects, énonciatif, narratif, fictionnel, physique, la subjectivité construite par les textes est toujours et essentiellement une relation : récit raconté pour rejoindre autrui. / The objective of this thesis is to set out several aspects of the figuration of the subject in the 17th Century, through a joint reading of first person novels and philosophical texts from this period. Beginning with similar questions, these two discursive genres construct a figure of a knowing and itinerant subject, a subject animated by the desire to know and thus guided to rethink the conditions that articulate his particular experience. For the authors of these works, the truth is discovered through a series of singular experiences and experiments; the world more clearly announces itself in the first person, rendering a principally singular perception. This poses the problem of the legitimation of personal pronouncement, legitimation which allows for the articulation of the first person with an alterity, while conserving the singularity of the subject. This singularity always doubles as a dispersion of the identities and referents of the first person. Still, narration, fiction and corporal practice show this identity as constellation. The first two expose the diverse faces of the ‘I’, their agreements and disagreements, their being at the same time past and present, real persons and imaginary characters, narrator and author. From the practices tied to the pain and pleasure of the body is drawn another form of possible encounter between the particularity of a subject and an other: the one he desires, with whom he suffers and plays, the one who lives in him. Through all these aspects, enunciative, narrative, fictional, physical, the subjectivity that is inscribed in and described by these texts is always primarily relational: an account recounted to encounter the other.
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La figure aristocratique dans le portrait d'apparat européen (1650-1800) : positions, danse et civilitéBouffard-Veilleux, Mickaël January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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