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L'art de s'emporter : colère et vengeance dans les nouvelles galantes et historiques (1661-1690)Roy, Roxanne January 2004 (has links)
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Les fournisseurs de parures à la cour madrilène sous Charles II (1665-1700). Service et représentation du souverain au cœur de son royaume / The suppliers to the Royal Household under Charles II (1665-1700). Service and representation of the monarch in the centre of his kingdomMartinez, Sandra 22 April 2017 (has links)
Pour Charles II, souverain malade, héritier tardif d’une fin – fin d’un siècle, fin d’une dynastie, fin du « temps de l’Espagne » –, la mise en scène du pouvoir est une nécessité majeure. Le corps du roi, par-delà l’apparence physique, est le réceptacle de la souveraineté, d’une représentation politique. Sur ce corps vêtu, la physionomie est transcendée par le vêtement et par sa fonction de reconnaissance et de légitimation. Le rôle de la parure est de forger l’image du monarque. L’expertise et le travail du fournisseur en parures, véritable architecte de l’image du roi, masquent, créent, subliment la silhouette et la figure royale. Pour travailler le rôle et le statut des fournisseurs royaux en parures sous Charles II, nous avons fondé nos analyses sur des manuscrits inédits des archives du Palais royal de Madrid. La découverte de certains documents remarquables a permis une étude en profondeur du métier des marchands et artisans attitrés de la famille du souverain. / For Charles II, ill sovereign, late heir of an end – end of a century, end of a dynasty, end of the « time of Spain » –, the representation of power is an absolute necessity. The king's body, beyond physical appearance, carries sovereignty, political representation. On this dressed body, clothing and its function of recognition and justification transcends physiognomy. Finery role is to forge the image of the monarch. Competence and work of the supplier of finery, real architect of the king's image, hide, create, sublimate king's figure and form. In order to work on the role and status of royal family suppliers of livery under Charles II, we based our analysis on original manuscripts of Madrid royal palace's archives. The discovery of some notable documents allowed a deep study of the trade of merchants and craftsmen with royal warrants.
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Une amitié en Dieu : l’édition critique de la correspondance de la mère Angélique de Saint-Jean à Angélique Angran de Fontpertuis / A friendship in God : a critical edition of the correspondence from Mère Angélique de Saint-Jean to Angélique Angran de FontpertuisFinnerty, Julie 08 December 2012 (has links)
Il nous reste aujourd’hui 358 lettres autographes et une copie écrites d’Angélique de Saint-Jean Arnauld d’Andilly à Angélique Angran de Fontpertuis. Ces lettres sont des documents précieux pour des raisons historiques, culturelles et littéraires. La mère Angélique de Saint-Jean était la dernière abbesse Arnauld de Port-Royal et une femme aux dons intellectuels extraordinaires : un « prodige », selon une autre grande épistolaire du XVIIe siècle, Mme de Sévigné. Je propose une édition critique complète des lettres annotées de cette religieuse à Mme de Fontpertuis, veuve et amie fidèle du monastère et de la famille Arnauld. Mon édition est précédée d’une introduction à cette correspondance remarquable. J’y examine d’abord la pratique de la lettre chez Angélique de Saint&Jean, dont les lettres traversent le silence et la clôture monastiques pour, selon l’expression de l’époque, « entretenir » son amie, qui se trouve dans le monde. Ma deuxième partie porte sur le thème de l’amitié dans les lettres :celles-ci servent d’écran sur laquelle l’attachement des deux femmes est projetée. Cette amitié est bien sûr une amitié chrétienne et spirituelle dans laquelle Angélique de Saint-Jean assume souvent le rôle de directrice spirituel. Toutefois, nous verrons que cette direction spirituelle est parfois réciproque. J’étudie dans une dernière partie le rôle de Dieu dans cette correspondance. Dieu est omniprésent, de la croix marquée en haut des lettres aux thèmes qui reviennent sans cesse : la retraite, la charité, la Providence, la maladie, et la mort. Cette amitié épistolaire entre les deux correspondantes se définit avant tout comme une amitié en Dieu. / We have today 358 extant autograph letters and one copy of a letter from Angélique de Saint-Jean Arnauld d’Andilly addressed to Angélique Angran de Fontpertuis. These arevaluable documents for historical, cultural and literary reasons. Mère Angélique de Saint-Jean was the last Arnauld abbess of Port-Royal, and her intelligence and education have established her as one of the great woman intellects of her time. A fellow seventeenth-century letter writer, Mme de Sévigné, refers to her a “prodigy”. My thesis is a complete critical edition of the letters written by Angélique de Saint-Jean to Mme de Fontpertuis, a widow and a loyal friend of Port-Royal and the Arnauld family. I precede this edition with an introduction to the correspondence, in which I examine firstly Angélique de Saint-Jean’stechniques of letter writing: her letters break through the monastic silence and enclosure toreach Mme de Fontpertuis, who lives outside the monastery walls, in the world. Secondly, Istudy the theme of friendship in the letters, which serve as a screen onto which theattachment of the two women is projected. This friendship is obviously a Christianfriendship, and a spiritual one in which Angélique de Saint&Jean often takes on the role ofspiritual director. We will see, however, that the spiritual direction can be reciprocal. Lastly,I look at the role of God in the correspondence: God is omnipresent, from the cross marked at the top of the letter to themes which crop up constantly: retreat, charity, Providence,illness, and death. The epistolary friendship between the two women can be defined as,above all, a friendship in God.
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"Je n'estime pas moins tes lettres que ses armes" : la poésie d'éloge du premier xviie siècle dans les recueils collectifs de Toussaint du Bray / "Je n’estime pas moins tes lettres que ses arme" : the eulogy poetry of the beginning of the XVIIth century in the poetic collections of Toussaint Du BrayBrottier, Beatrice 08 October 2011 (has links)
La poésie d’éloge est particulièrement fréquente au début du XVIIe siècle et se publie sous diverses formes. Or le lieu n’est pas indifférent quant à la lecture des pièces, notamment lorsqu’il s’agit de recueils collectifs. Ces recueils sont nombreux au début du siècle, mais ceux édités par Toussaint Du Bray ont une organisation particulière, les pièces étant regroupées par auteur avec un paratexte important. Ce mode de diffusion contribue à désancrer les textes du contexte de leur écriture pour les réinscrire dans un cadre poétique. L’équilibre des trois grandes fonctions (sociale, politique et poétique) de la poésie d’éloge en est modifié. La relation mécénique n’apparaît plus que dans les mises en scène qui en sont faites. La fonction politique s’infléchit en une réécriture des événements politiques et en la fixation d’un récit, la fonction idéologique perdurant dans la célébration des dédicataires et par la démarcation implicite entre ce qui est loué ou non. Surtout, la publication en recueil redonne la primauté au caractère poétique des pièces ; elle permet aussi de lire ce qui restait plus discret lorsque les poèmes étaient dispersés : parce que le poète doit justifier sa parole laudative, parce que la valeur de l’éloge ne dépend pas seulement de celui qui est loué mais aussi de la qualité du chant, les pièces font entendre un discours identitaire et métapoétique qui s’interroge sur le rôle du poète, la force de sa parole et son statut social, en ces années où les écrivains recherchent une plus grande autonomie. Dans les recueils collectifs, la poésie d’éloge valorise tout autant le poète que le grand. / Eulogy poetry is especially frequent at the beginning of the XVIIth century and its type of publication is diverse. Now the place of publication has an impact on the reading of the pieces, in particular when it is about collective collections. Amongst the numerous collections of the beginning of the century, those edited by Toussaint Du Bray are being grouped in a special manner, the pieces being collected by authors with an important paratext. This mode of publication contributes to outsource the pieces from their writing context aiming to inscript them in a poetical frame. Hence the balance of the three great functions (social, political and poetical) of the eulogy poetry is modified. The patronage’s relationship doesn’t appear anymore in the layout done. The political function is redirected on a rewriting of the political events and on a fixation of a narrative; the ideological function stays on in the celebration of the persons and by the implicit partition between what is or isn’t praised. Then, the publication in a collection restores its primary aim to the poetic character of the piece, it also allow to read what was more discreet when the poems were scattered; because the poet must justify his own laudative discourse, because the value of the eulogy doesn’t only depend from the one praised but also from the quality of the song, the pieces present an identitarian and metapoetic discourse which ask on the role of the poet, the power of his word and of his social status, on those years when the writers are seeking a greater autonomy. In those collections, the eulogy poetry value as much the poet as the great.
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Fortunes des textiles dans la France méridionale, XVIIe-XVIIIe siècles / Textile fortunes in Southern France, XVIIth-XVIIIth centuriesDumont Castagné, Véronique 25 June 2012 (has links)
La production de textiles fut initiée par les protestants Henri IV et Sully, épaulés en cela par Barthélemy de Laffemas. Dans la seconde partie du XVIIe siècle, ils constituèrent une telle source de revenus pour la couronne qu’ils devinrent, entre les mains de Louis XIV et de Colbert, une affaire d’État. De nombreuses manufactures et compagnies commerciales furent alors créées sur décision royale. La fabrication et la distribution furent dès lors légalement corsetées. Dans le Midi-toulousain, les plus riches marchands finançaient la culture de matières premières ou la façon de broderies, de dentelles et d’étoffes. L’essentiel de l’activité de Toulouse s’articula cependant autour du négoce, même si certains tissages effectués in situ furent suffisamment estimés des habitants pour marquer leur temps. Les textes d’archives dévoilent certains usages élaborés autour des textiles, comme la charge de dorer et nipper la future épousée ou encore les pratiques de deuil. Ils décrivent, à travers les décors intérieurs, comment les notions de mode, de luxe et d’opulence s’étaient imposées d’une façon si particulière dans la ville. / Textile production began with the protestant king Henri IV, helped by Sully and Barhélemy de Laffemas. In the second half of the seventh century, they constituted a so much source of income for the crown, that Louis XIV and Colbert made of it a real business of state. Many manufactories and commercial companies were created by royal decision and legally assisted. In south of France, the most famous and rich traders financed the production of laces, embroideries, and various stuffes. The most important part of Toulouse activity was trade, even if many weaving realized in the town, were enough estimated by the population to have had a strong influence. Archives records reveal customs worked out textiles, like the development of the bundles or the way to be in mourning. They show interiors design and the manner whereby notion of luxury, fashion, and wealth light up in the city.
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Du bon usage de la vertu : images de charité dans l'art français du XVIIe siècle / The usefulness of images of charity in French seventeenth century artWoolley, Alexandra 12 December 2015 (has links)
Au XVIIe siècle, considérée comme la "royne de toutes les vertus", la charité incarna le triomphe des œuvres salutaires face au sola fide des protestants. Elle connut alors une riche iconographie, par la mise en scène des "Sept œuvres de Miséricorde" ou sous la forme d’une tendre allégorie de la maternité bienfaisante. L’unité apparente de ces images codifiées révèle, à l’analyse, une extraordinaire richesse d’interprétation car elles furent soumises en France à différentes adaptations, équivoques ou déviations sous l’influence des nouvelles exigences spirituelles et sous la pression de la montée en puissance de l’absolutisme. Ce travail tend ainsi à offrir un regard approfondi sur la représentation du bienfait envers les pauvres au "siècle des saints". Il propose une relecture des images polysémiques de la charité qu’elles soient d’essence religieuse, politique ou purement esthétique afin de discerner les messages dont elles furent investies et les glissements signifiants ou ambigus qu’elles exprimèrent, de la spiritualité la plus pure à la sensualité la plus troublante. / During the Seventeenth Century, charity was considered as the "queen of all virtues" and as a concept embodied, the triumph of good works in opposition to the protestant’s sola fide. The iconography of this virtue proliferated as a consequence and was not only represented by the "Seven works of mercy" but also allegorized as a breastfeeding maternal figure. When analyzed, the seemingly harmonious codified images reveal to be an extraordinary source of interpretation as they were subjected to various adaptations in France. Their ambiguous deviations were encouraged by the renewal of catholic spirituality and the rise of absolute power. This thesis aims to examine the iconography of charity towards the poor during this period which has been described as the “Century of Saints”. It propose to reread these polysemic images, whether they be religious, political or purely aesthetical to discern the messages which they were invested with and to distinguish the significant and equivocal shifts they expressed, from the purest spiritual sentiment to the most disturbing eroticism.
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Les frères Souffron (vers 1554-1649) : deux architectes ingénieurs entre Guyenne et languedoc, au temps de l'annexion de la Navarre / The Souffron brothers (c. 1554-1649) : two architectural engineers between the provinces of Guyenne and Languedoc at the time of the annexation of NavarreFradier, Sophie 13 December 2016 (has links)
Pierre I (doc. 1599-† 1621/1622) et Pierre II Souffron (1554-† 1649) sont deux frères architectes homonymes, originaires du Périgord, qui furent actifs dans les provinces de Guyenne et Languedoc entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle. Pierre I, probablement l’aîné de la fratrie, fut architecte et ingénieur des bâtiments de la Maison de Navarre. Installé dans la région de l’entre-deux-mers, il conduisit notamment l’important chantier du château de Cadillac, propriété du duc d’Épernon. Outre le domaine de l’architecture civile, il s’illustra pour des travaux d’ingénierie militaire et hydraulique. Son frère Pierre II fut lui aussi un artiste polyvalent. Son statut de maître architecte de la fabrique de la cathédrale Sainte-Marie d’Auch lui permit d’accéder à des chantiers de grande envergure tel que le Pont-Neuf de Toulouse. Le choix de réaliser une double monographie autour de ces deux personnalités artistiques n’a rien d’anodin, cette thèse permet de révéler qu’au-delà d’une pratique architecturale et d’une culture constructive commune, les frères Souffron bénéficièrent des mêmes réseaux de relations qu’ils mutualisèrent parfois. S’appuyant sur la découverte de sources inédites, la relecture de documents connus et l’examen approfondi de leur œuvre, cette étude se propose de décrire leurs trajectoires professionnelles. Elle montre aussi qu’ils doivent être considérés comme des figures de passeurs entre le milieu royal et la province. Architectes créatifs et talentueux, ils surent emprunter tant aux traditions constructives méridionales qu’aux grands chantiers contemporains et aux modèles à la mode diffusés par les traités de Serlio, Palladio, Vignole, De l’Orme et Bullant. Complétée par un catalogue raisonné, cette thèse est donc un travail inédit portant sur deux architectes provinciaux méconnus qui furent pourtant de grands héritiers de la Renaissance. / Pierre I (doc. 1599-† 1621/1622) and Pierre II Souffron (1554- † 1649) are two namesake architect brothers, who were active in the provinces of Guyenne and Languedoc at the end of the sixteenth century and at the beginning of the seventeenth century. Pierre I, believed to be the eldest of the brothers, was an architect and engineer for the buildings of the royal House of Navarre. Located in the region of l’entre-deux-mers, he overseed several building sites including the château of Cadillac, property of the duc of Epernon. In addition to civil architecture, he was also known for his skills as a military and hydraulic engineer. His brother, Pierre II was also a multitasking artist. His status as Master Architect of the guild of the Saint-Marie cathedral of Auch enabled him to gain access to greater projects such as the Pont-Neuf of Toulouse. The decision to carry out a double monograph of these two artistic identities is far from innocuous, as this thesis reveals that beyond of their common practice of architecture and knowledge of their craft, the Souffron brothers benefited and often shared the same social networks. Based on the discovery of unpublished primary sources, the reinterpretation of other well-known documents and an extensive study of their works, this thesis follows their different career paths by taking into consideration that they both acted as purveyors of ideas between the royal milieu and the provinces. Creative and talented architects, they not only cleverly borrowed southern constructive traditions but were also inspired by contemporary building sites and fashionable architectural treatises such as those by Serlio, Palladio, Vignola, De l’Orne and Bullant. Completed by the catalogue raisonné, this novel thesis therefore sheds light on how these two unknown provincial architects were in fact the heirs of the Renaissance.
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De l’objet à la reconstruction de l’Antiquité : les travaux de l’antiquaire nîmois Anne de Rulman (1582-1632) / From the object to the reconstruction of Antiquity : the work of the Nîmes's antiquarian Anne de Rulman (1582-1632)Freyssinet, Marianne 02 December 2014 (has links)
Antiquaire nîmois de la première moitié du XVIIe siècle, Anne de Rulman a laissé un ensemble manuscrits imposants, parmi lesquels figure le Récit des anciens monuments qui paroissent encore dans le département de la première et seconde Gaule Narbonnoise (…). Cet ensemble, daté de 1626, s'articule en quatre volumes qui comprennent les observations de Rulman sur les sites antiques d'une vaste région allant de Toulouse à Nice ou encore un volume de dessins de monuments et fragments essentiellement nîmois et biterrois. À cela s'ajoutent des dessins d'objets antiques conservés dans les grands cabinets de collectionneurs du Sud de la France et un Inventaire particulier (…) des antiquités de Nîmes. Peu connus et reconnus, ces manuscrits représentent une source considérable pour la compréhension de la démarche antiquaire à travers laquelle l'objet du passé a peu à peu acquis le statut de témoignage historique et archéologique, mais aussi d'œuvre d'art. Ils contribuent également à une meilleure connaissance du milieu savant du Sud de la France qui gravitait alors autour de l'emblématique Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637). Cette étude participe ainsi à des questionnements d'envergure qui touchent aussi bien à l'histoire de l'art et du goût, qu'à l'histoire et à l'archéologie. / Nimois antiquariam of the...
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Dieu, le monde et l’homme : Une analyse sur la liberté d’action et la conscience chez quelques personnages du XVIIe siècle / An analysis of free will and conscience in some 17th century charactersChiche, Sarah January 2020 (has links)
Corneille et Racine sont deux auteurs emblématiques de la tragédie classique du XVIIe siècle.L’objectif de ce mémoire a consisté en une analyse et une réflexion à travers des personnages féminins et masculins sur un corpus de quatre de leurs oeuvres en matière de libre arbitre et de conscience. Ces personnages représentent le héros tragique, issus de l’aristocratie et/ou de sang royal. Notre choix des oeuvres s’est porté pour Corneille sur - Polyeucte et Le Cid - et pour Racine sur - Andromaque et Polyeucte. La méthode est basée sur le livre Le dieu caché de Goldmann plus particulièrement sur son concept des trois sphères : du divin, du monde et de l’homme. L’analyse, a porté sur la capacité des protagonistes à utiliser le libre arbitre, à faire usage de la volonté et sur la notion de conscience.La complexité de cette étude a résidé dans la complexité des personnages et dans la coexistence des trois sphères du divin, du monde et de l’homme, à l’intérieur desquelles il y a différentes subtilités, d’autant plus que les sphères interagissent entre elles.De ce fait, cela génère la complexité de mesurer le degré de volonté, le libre arbitre des personnages. Par ailleurs, à travers les tragédies étudiées, nous pouvons voir la place centrale de la femme, la différence de l’homme et de la femme en ce qui concerne le libre arbitre, la place des émotions chez les personnages. / Corneille and Racine are two emblematic authors of the 17th century classic tragedy. It features characters of high rank from the nobility and/or from royal blood. The aim of this thesis is an analysis and a reflection, through female and male characters on a corpus of four of their works, in the field of free will and consciousness. These characters represent the tragic hero, coming from the aristocracy and/or of royal blood. Our choice is for Corneille, Polyeucte and Le Cid and for Racine, it is Andromaque and Britannicus. The method is based mainly on Goldmann’s book Le dieu caché and mainly the concept of three spheres: of the divine, the world and mankind. The analysis is focused on the protagonists’ ability to use free will, to make use of the will and on the notion of consciousness.The complexity of this study has been in the complexity of the characters and in the coexistence of the three spheres of the divine, of the world and of mankind, in which there are various subtleties especially since the spheres interact between them.By the same ways, it is complex to measure the will, free will of the characters. Through the studied tragedies, we can see the central place of women, the difference between man and woman in the matter of their free will, the place of emotions in characters.
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La Réforme catholique dans le diocèse de Toulouse (1590-1710)Martinazzo, Estelle 20 October 2012 (has links) (PDF)
Le diocèse de Toulouse, situé à cheval sur le Languedoc et le Gascogne, a subi d'importantes destructions durant les guerres de Religion. Un tiers des édifices religieux ont été détruits en 1596. Inséré dans une région où les protestants ont conquis de nombreuses villes, les Toulousains se sentent littéralement assiégés par le protestantisme, et cette appréhension renforce les ressorts d'une politique religieuse menée par l'archevêque, le puissant parlement de Toulouse et les laïcs. La Réforme catholique débute en 1590, au moment du concile provincial sous l'impulsion du cardinal de Joyeuse (1588-1605). Celui-ci, fortement empreint des idées borroméennes, en pose les cadres durables. Une visite systématique du diocèse est menée, des institutions nouvelles sont mises en place et les fondements du concile de Trente sont publiés par le biais des canons du concile provincial. Ses successeurs, malgré les longues périodes devacance du siège archiépiscopal, poursuivent la politique menée. On observe alors, grâce aux conférences ecclésiastiques notamment, un glissement des institutions, mises au service d'une meilleure connaissance des réalités religieuses et de la réforme des prêtres et des fidèles. Une campagne importante de reconstructions débute aussi de manière assez précoce dans le diocèse et constitue une des réussites les plus remarquables de la Réforme catholique,néanmoins avec une chronologie différenciée. Il en est de même pour la réforme des prêtres, dont nous étudierons les nombreux ressorts. La Réforme catholique implique de nombreux acteurs. Leur multiplicité est liée à la structure sociale de la ville de Toulouse, ville parlementaire par excellence. La politique religieuse connaît alors une articulation constante entre la Réforme catholique, comme réforme in capito et in membris et la Contre-Réforme, c'est-à-dire la volonté d'éradiquer toute présence du protestantisme. Cette politique, menée bien au-delà du cadre administratif du diocèse, constitue une grande réussite de la fin du XVIIe siècle.
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