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La représentation iconographique des bénédictines et cisterciennes en France aux XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles : fondatrices, supérieures et religieuses / The iconographic representation of Benedictine and Cistercian nuns in France in the 16th, 17th and 18th centuries : Founders, Mothers Superior and nuns

Brunetti, Lydie 07 December 2017 (has links)
Au-delà de la littérature édifiante ou critique des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles, l’image mentale des religieuses bénédictines et cisterciennes passe aussi par la production et la diffusion de représentations iconographiques via de nombreux supports. L’étude menée sur ce media visuel a permis de rassembler un corpus de 1160 références regroupées en une base de données exploitable. Son analyse se développe autour de l’affirmation de l’importance du témoignage historique et documentaire de l’iconographie pour la connaissance des modes de vie et de pensées de ces moniales. Le traitement typologique du contexte de production, des commanditaires et destinataires des œuvres définit les enjeux et objectifs de ces représentations. L’iconographie présente toutes les caractéristiques spirituelles et temporelles de la vie monastique féminine avec les différentes problématiques qui font l’actualité du monde régulier post-tridentin. L’étude se penche aussi sur la représentation des grandes figures fondatrices du monachisme féminin, comme sainte Scholastique, les saintes fondatrices d’abbayes médiévales et les fondatrices modernes de congrégations nouvelles. L’iconographie donne à voir un monde monastique féminin puissant et émancipé avec l’évocation de la sainteté féminine et de son lien privilégié à Dieu. Les portraits de supérieures et de religieuses sont des témoins directs d’un pouvoir temporel et spirituel similaire à celui de leurs confrères moines. L’image de la bénédictine et de la cistercienne à l’époque moderne se révèle orientée et biaisée, utilisée à des fins de propagande, mais les religieuses en tirent toujours le meilleur parti pour conforter leur légitimité. / Beyond uplifting or critical literature of 16th, 17th and 18th centuries, the mental image of the Cistercian and Benedictine nuns also involves the production and dissemination of iconographic representations via a variety of media. The study on the visual media brought together a corpus of 1160 references grouped into a usable database. His analysis develops around the affirmation of the importance of the historical and documentary witness of the iconography for the knowledge of the modes of life and thoughts of these nuns. The typological treatment of the context of production, sponsors and recipients of art works defines the stakes and objectives of these representations. Iconography features all the spiritual and temporal of feminine monastic life with the various problems which make the topicality of the post-Tridentine regular world. The study also focuses on the representation of the great founding figures of female monasticism as Saint Scholastica, the Holy founders of medieval abbeys and the modern founders of new congregations. The iconography shows a powerful and emancipated female monastic world with the evocation of feminine Holiness and his relationship to God. Superior and religious portraits are direct witnesses of their temporal and spiritual power similar to that of their fellow monks. The image of the Cistercian and benedictine in modern times turns oriented and biased, used for purposes of propaganda, but the nuns always get the best of that to reinforce their legitimacy.
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Clergé paroissial et changement religieux dans l’archidiocèse de Prague du Concile de Trente à la fin du XVIIe siècle / Parish clergy and religious change in Prague’s diocese from Council of Trent till the end of the 17th century

Richard, Nicolas 09 December 2013 (has links)
Le changement religieux que connaît la Bohême au XVIIe siècle est sans équivalent à l’époque : un royaume tout entier, où les fidèles de Rome n’étaient que très minoritaires, bascule dans le camp catholique. Ce phénomène est examiné dans cette thèse sous son aspect concret : la façon dont le paroissien de l’archidiocèse de Prague a pu le vivre, ce qui a amené à l’étude de l’action du clergé paroissial. La stratégie de conversion mise en place au lendemain des discussions du concile de Trente sur la concession du calice a généralisé dans les paroisses de Bohême une situation de flou confessionnel, mais il faut attendre la victoire catholique de la Montagne Blanche pour que Rome consente enfin, pour des raisons pastorales, à modifier sa position. La réforme que connaît le royaume au moment de la guerre de Trente ans trouve ses origines dans l’élan missionnaire catholique du début du XVIIe et les théories théologico-politiques du temps. Elle est fortement marquée par l’empreinte de la guerre, qui a joué en outre un rôle de catalyseur alors que les autorités politique et religieuse défaillaient. Les régnicoles, dont le catholicisme est à l’origine souvent purement formel, se l’approprient peu à peu dans le courant du XVIIe siècle. La mort de la dernière génération ayant connu une autre situation religieuse dans les années 1670, l’essor de la ferveur à la fin du siècle vont de pair avec la naissance du danger hérétique, maintenant que l’hérésie a cessé de faire partie du quotidien, désormais rythmé par une vie liturgique et sacramentelle ayant son caractère propre. / The religious change that happens in Bohemia in the 17th century has no equivalent in the Europe at this time: the whole country, where Catholics were in a very minority, comes back to the roman Church. This evolution is here seen from a very prosaic point of view: how lay people live this change, and so how acts the parish clergy in this matter. Conversion’s strategy, at the end of the Council of Trent, was to permit the use of the chalice to the laity. The consequence of this permission was a very hazy situation in the parishes, but Holy See did nothing before the battle of White Mountain, and after the battle, he suppressed chalice, mainly for pastoral reasons. During the Thirty years War, the kingdom is the place of a general reform, which has its origins in the catholic missionary movement of the beginning of the century and in the political theories of this time. Bohemia is strongly marked by the war that acts as a catalyst; at the same time political and religious authorities were lacking. The inhabitants, usually just formal Catholics at the beginning, convert themselves more and more deeply during the 17th century. The eldest, who remembered the non-Catholics services, died during the 1670’s and at the end of the century, the fervour is general. Heretics, who are nearly inexistent at the end of the period, are seen now like a danger because they are out of everyday life, which is punctuated by an original liturgy and sacramental life.
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Soins des corps, soin des âmes. : genre et pouvoirs dans les hôpitaux de France et de Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles. / Body care, care of souls : gender and powers in the hospitals of France and New France in the seventeenth and eighteenth centuries.

Garnier, Claire 09 June 2015 (has links)
Comment les établissements hospitaliers d’Ancien Régime marquent-ils les corps des personnes qui y séjournent et y officient ? À partir du milieu du XVIIe siècle, l’espace français fait l’objet d’une réforme hospitalière menée de concert par l’Église de la Réforme catholique et l’État en voie d’absolutisme. La création des Hôpitaux Généraux dans l’ensemble du royaume, jusqu’en terre coloniale, a pour effet de progressivement préciser le rôle des Hôtels-Dieu, et de contribuer à la mise en place d’un réseau d’institutions hospitalières au sein desquelles se côtoient laïcs et religieux, soignants et malades, hommes et femmes. Afin d’appréhender les principales situations où ce processus se met en place, nous avons analysé les établissements parisiens sur lesquels les volontés étatique et religieuse s’expriment pleinement, un territoire provincial – l’Auvergne – qui, éloigné du centre du pouvoir royal,adapte le fonctionnement hospitalier à son territoire, et un espace colonial – la vallée du Saint-Laurent au Canada – où l’implantation des institutions hospitalières répond à la fois à la volonté de l’Église missionnaire et des autorités coloniales, tout en devant répondre aux besoins d’une population particulière.Notre thèse propose de montrer comment ces différents pouvoirs que sont l’Église, la volonté soignante et le genre s’entremêlent au sein des hôpitaux, et s’exercent sur l’ensemble des personnes qui participent à la vie des établissements depuis le début de cette réforme hospitalière jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Pour ce faire, cette thèse convoque des documents divers issus des fonds d’archives des hôpitaux et des communautés hospitalières. En croisant les textes prescriptifs et les sources témoignant des pratiques hospitalières, ce travail montre que les corps des agents de l’institution comme ceux des usagers subissent un processus de disciplinement relativement similaire, tout particulièrement dans le domaine religieux. Elle souligne de plus la répartition du pouvoir entre les femmes et les hommes qui évolue, au cours de la période étudiée, au bénéfice de ces derniers sous l’effet d’un phénomène de professionnalisation des métiers soignants encadrés par les autorités laïques.En comparant trois territoires, cette thèse montre de plus comment les institutions s’adaptent à des contextes différents. Elle permet ainsi de faire ressortir, notamment à travers une analyse de l’espace hospitalier, les similitudes entre la situation auvergnate et la situation canadienne, du moins au cours des décennies de paix pour la colonie. En revanche, la colonie se distingue nettement de la métropole par le primat accordé au religieux tout au long de la période, qui s’achève avec la Conquête, tandis que les établissements métropolitains, d’abord ceux de Paris puis d’Auvergne, témoignent d’une orientation qui accorde de plus en plus de place et de pouvoir aux questions médicales laïques. / How did Ancien Régime hospitals mark and regulate the bodies of its inhabitants and its officers? From the mid-seventeenth century, the French colonial space was the subject of a hospital reform implemented in collaboration with Church and the State, the latter in the process of absolutism. The creation of the General Hospitals across the kingdom, throughout colonial land, had the effect of gradually clarifying the role of Hôtel-Dieu, and thus contributed to the establishment of a network of health institutions where secular and religious, caregivers and patients, men and women worked alongside each other. In order to capture the primary settings where this process took place, the dissertation analyzes the Parisian establishments under which state and religious wishes were fully expressed, a provincial territory - Auvergne - which, far from the center of royal power adapted the workings of hospital to its territory and colonial space - St. Lawrence Valley in Canada - where the implementation of hospital institutions responded both to the will of the missionary Church and colonial authorities as well as to meet the needs of a particular population. The project demonstrates how the powers of the Church, the caregiver and the dynamics of gender intertwined in hospitals and acting on all those involved in the hospital life from the Earlier this hospital reform until the end of the eighteenth century. For this, this thesis brings together various documents from the archives of hospitals and hospital communities. By crossing the prescriptive texts and documents showing hospital practice, this thesis shows that the bodies of the institution's staff and those of the users underwent a process of disciplining relatively similar, especially in the religious sphere. It also shows that the distribution of power between men and women that evolves during the study period for the benefit of mankind as a result of a phenomenon of professional caregivers trades framed by the secular authorities. Comparing the three territories, this thesis, furthermore, shows how institutions adapt to different contexts. It helps to emphasize, in particular through an analysis of hospital space, the similarities between the Auvergne and the Canadian contexts, at least during the decades of peace for the colony. However, the colony is clearly distinguishable from the metropolis by the primacy accorded to religious throughout the period, which ended with the conquest, while the metropolitan institutions, first those of Paris and the Auvergne, testify to the increasingly power given to lay medical issues.
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Le curé au prétoire : justice écclésiastique et développement de l'idéal sacerdotal tridentin dans le diocèse de Beauvais au XVIIe siècle

Saule, Kevin 07 December 2013 (has links)
Cette thèse étudie un volet méconnu de la réforme catholique. Grâce à l’étude d’un peu moins de 200 procédures judiciaires instruites par la justice ecclésiastique au XVIIe siècle à l’encontre de curés déviants du diocèse de Beauvais, notre recherche entend appréhender le rôle du tribunal ecclésiastique (l’officialité) dans le processus de disciplinement du clergé paroissial. Organisée en trois parties (« Les siècles des désordres » ; « Le curé délinquant dans son milieu paroissial » ; « Le curé délinquant face à ses juges »), la thèse démontre que, loin d’être marginalisée, l’officialité diocésaine de Beauvais parvient à maintenir ses prérogatives sur les prêtres, sans voir son champ de compétences contesté par les juridictions laïques. La justice de l’évêque fonctionne le plus souvent selon les mêmes principes que la justice royale, en cherchant plus à concilier et à réformer qu’à punir. La sentence de l’official, toujours lourde, n’est finalement prononcée que lorsque le curé a prouvé qu’il était incapable de s’amender malgré de multiples rappels à l’ordre. Les curés délinquants ayant maille à partir avec la justice épiscopale ont un profil particulier. Issus des milieux les moins défavorisés, formés « sur le tas », ils sont très souvent originaires d’un diocèse étranger et appartiennent tous – ou presque – aux générations antérieures à la mise en place du séminaire diocésain. Grâce à des soutiens nombreux et variés dans leur paroisse, les curés aux mœurs dissolues parviennent à se maintenir dans leur cure pendant de longues années avant que les scandales ne provoquent leur disgrâce. La vie religieuse de la paroisse n’est pas fortement perturbée par l’inconduite du curé comme le montrent les registres paroissiaux, les fonds des fabriques et les dossiers de paroisses. Contrairement aux discours alarmants tenus par certains plaignants, les ouailles ne se détournent pas de l’église à la suite des scandales et ne remettent pas en cause la validité des sacrements administrés par le curé. / This dissertation examines a little known part of the Catholic reformation. Thanks to the study of not less than 200 cases against deviant priests investigated by ecclesiastical courts in the diocese of Beauvais in the XVIIth century, our research tries to understand the part played by ecclesiastical courts (i.e. « officialités ») in the process of controlling parish priests. This dissertation is divided into three parts – « The Centuries of Disorders », « The Delinquent Priest in his Parish » and « The Delinquent Priest in Court » - and shows that, far from being marginalised, the Beauvais ecclesiastical court succeeds in keeping its prerogatives over priests without seeing its sphere of competence challenged by secular courts. Most of the time, the bishop’s judicial decisions work according to the same principles as the King’s, trying to reconcile and reform rather than to punish. The sentence of the judicial vicar (the « officialis ») is always severe and eventually only handed down when the priest showed he was unable to mend his ways in spite of numerous warnings. The deliquent priests who are at odds with the bishop’s justice have a distinctive profile. They come from the least underprivileged backgrounds, they were trained « on the job », they often come from a foreign diocese and all, or almost all, belong to generations living before the setting up of diocesan seminaries. Thanks to multitudinous and varied support from their parish, the morally depraved priests manage to remain in the place for many years before scandals cause them fall into disfavour. The religious life in the area is not greatly disturbed by the misbehaviour of the priest as the parish records and files as well as the mill resources show. Unlike the alarming speech of some plaintiffs, the flock doesn’t turn away from the Church after the scandals nor questions the validity of the sacraments administered by the priest.
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Les autorités ecclésiastiques et la réglementation de la musique à l'époque moderne. / Ecclesiastical authorities and the regulation of music in modern times.

Bertolini, Manuel 07 March 2013 (has links)
La censure de la musique existe depuis l’antiquité. Aristote et Platon ont rappelé le danger de la mimesis musicale et sa valeur morale a été largement discutée par les Pères de l’église, mais le débat est également enflammé à l’époque moderne, lorsque l’on trouve deux tendances fondamentales sur les fronts catholiques et réformés : d’un côté le rôle central de la musique pour la liturgie, de l’autre le contrôle des autorités ecclésiastiques à tous les aspects de la vie des fidèles (la religion, les lectures, les croyances magiques, les habitudes alimentaires et sexuelles, et toutes les formes de sociabilité desquelles la musique est l’ingrédient essentiel). Un examen des sources peut montrer qu’aux XVIe et XVIIe siècles, le domaine dans lequel on trouve une formulation claire et des réponses à cette problématique n’est pas l’humanisme laïque. Les intérêts des humanistes se concentrent sur la reconstruction d’une grammaire des affects qui est un alibi pour l’émancipation de la musique moderne, la seconda pratiqua, et la capacité de la musique à provoquer les affects importe davantage que sa faculté à leur imposer une limite. C’est dans le terrain de la théologie et de la casuistique qu’on discute l’aspect éthique de la question. Le concile de Trente (1564) et les édits diocésains condamnent le chromatisme, la messe parodie et l’utilisation des répertoires musicaux profanes dans la liturgie. La censure de la Congrégation de l’Index et du Saint Office s’étend à toutes les pratiques de communication populaire écrites et orales, et notamment au pétrarquisme. De Savonarole à Descartes, toutes les tentatives de déterminer la valeur affective des éléments de la composition supposent un diagnostic sur les facultés de l’âme et sur ses opérations lors de la fascination. La grammaire polyphonique peut modifier par ses tressages sonores le rapport entre le texte et la mélodie, détourner l’attention et conduire l’auditeur à une transgression émotionnelle (altérité, alienatio, excessus mentis). Étant donnée la corruption de la nature humaine, l’abandon au plaisir de la mélodie constitue un désordre coupable, sans commune mesure avec la musique qui pouvait bercer l’âme harmonieuse du premier homme. Reste, comme remède, la grâce sanctifiante du texte révélé des psaumes, à utiliser comme frein modérateur pour tempérer la puissance émotive de la musique. / Is it possible to censure music? This question may sound rather extravagant, and this is perhaps why music is often overlooked in studies on ecclesiastical censorship in the early modern period, for it would seem that its very essence is incompatible with any form of control. In fact, the huge transformation the Catholic Church had to face, between the sixteenth and the seventeenth century, had a big impact on the music scene. Unavoidably, music was involved in the disputes between Catholics and Protestants as essential liturgical element. The musicologists have mainly studied the Council of Trent action, which seemed to be animated by the desire to remove the secular textual and melodic components from the church repertory. Therefore, Rome became the main center of production for sacred and spiritual music used in celebrations, devotional practices and also in teaching catechism. The case of the Society of Jesus is exemplar: music represent a powerful means of education in college programs, and a strategic tool in the catechesis work. To the enhancement of spiritual genres corresponds as well the will of ‘suppress’ the profane repertories. This is well documented during the age of Counter Reformation, by the variety of cases of ‘‘travestimento’’ which invest canzonette and madrigals. This attitude was also proved by some of the measures the ecclesiastical censure adopted against the vocal production since the seventies of the sixteenth century. In ancient Greek musical theory, harmony was seen as being endowed with a natural virtue capable of altering the rational faculties of the listener’s soul, to the extent of depriving that person of his freedom. The many ethical implications of this classical axiom featured in early modern theological debates. My thesis tries to provide a first answer to these questions by studying the conciliar decrees, the documents of the Index Congregation, the treatises on music and the manuals on demonology. These sources reveal musical censorship did not only involve zealous inquisitors battling with some licentious musician, but also the language of worship and the circulation of prohibited knowledge, which included dangers in the form of sounds that went beyond erotic seduction.
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Les Institutiones iuris canonici de GP Lancellotti: l'émergence du systématisme moderne en droit canonique (XVIe-XVIIIe siècles)

Kondratuk, Laurent 18 December 2007 (has links) (PDF)
Les Institutiones iuris canonici de Giovan Paolo Lancellotti (1522-1590), manuel d'enseignement du droit canonique, furent publiées en 1563 et régulièrement rééditées jusque la fin du XVIIIe siècle, sous forme monographique ou jointes au Corpus iuris canonici. L'ouvrage, affilié au courant humaniste juridique, marque une rupture dans la science canonique. Il reprend le plan tripartite " personnes-choses-actions " des Institutiones de Justinien ; ambitionne d'exposer l'ensemble de la discipline de l'Eglise latine en excluant le droit civil ; et est agencé en livres, en titres et en paragraphes concis. Il rompt avec la tradition médiévale qui pratiquait la dialectique des glossateurs, et fait entrer l'Eglise catholique romaine dans l'ère des codifications. L'ouvrage est présenté dans son contexte d'émergence (intentio auctoris), est soumis à une critique externe et interne (intentio operis), et est analysé dans sa réception jusqu'à la mise en place du droit canonique moderne (intentio lectoris).
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La Réforme catholique dans le diocèse de Toulouse (1590-1710)

Martinazzo, Estelle 20 October 2012 (has links) (PDF)
Le diocèse de Toulouse, situé à cheval sur le Languedoc et le Gascogne, a subi d'importantes destructions durant les guerres de Religion. Un tiers des édifices religieux ont été détruits en 1596. Inséré dans une région où les protestants ont conquis de nombreuses villes, les Toulousains se sentent littéralement assiégés par le protestantisme, et cette appréhension renforce les ressorts d'une politique religieuse menée par l'archevêque, le puissant parlement de Toulouse et les laïcs. La Réforme catholique débute en 1590, au moment du concile provincial sous l'impulsion du cardinal de Joyeuse (1588-1605). Celui-ci, fortement empreint des idées borroméennes, en pose les cadres durables. Une visite systématique du diocèse est menée, des institutions nouvelles sont mises en place et les fondements du concile de Trente sont publiés par le biais des canons du concile provincial. Ses successeurs, malgré les longues périodes devacance du siège archiépiscopal, poursuivent la politique menée. On observe alors, grâce aux conférences ecclésiastiques notamment, un glissement des institutions, mises au service d'une meilleure connaissance des réalités religieuses et de la réforme des prêtres et des fidèles. Une campagne importante de reconstructions débute aussi de manière assez précoce dans le diocèse et constitue une des réussites les plus remarquables de la Réforme catholique,néanmoins avec une chronologie différenciée. Il en est de même pour la réforme des prêtres, dont nous étudierons les nombreux ressorts. La Réforme catholique implique de nombreux acteurs. Leur multiplicité est liée à la structure sociale de la ville de Toulouse, ville parlementaire par excellence. La politique religieuse connaît alors une articulation constante entre la Réforme catholique, comme réforme in capito et in membris et la Contre-Réforme, c'est-à-dire la volonté d'éradiquer toute présence du protestantisme. Cette politique, menée bien au-delà du cadre administratif du diocèse, constitue une grande réussite de la fin du XVIIe siècle.
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La Réforme catholique dans le diocèse de Toulouse (1590-1710) / The Catholic Reformation in the Diocese of Toulouse (1590-1710)

Martinazzo, Estelle 20 October 2012 (has links)
Le diocèse de Toulouse, situé à cheval sur le Languedoc et le Gascogne, a subi d’importantes destructions durant les guerres de Religion. Un tiers des édifices religieux ont été détruits en 1596. Inséré dans une région où les protestants ont conquis de nombreuses villes, les Toulousains se sentent littéralement assiégés par le protestantisme, et cette appréhension renforce les ressorts d’une politique religieuse menée par l’archevêque, le puissant parlement de Toulouse et les laïcs. La Réforme catholique débute en 1590, au moment du concile provincial sous l’impulsion du cardinal de Joyeuse (1588-1605). Celui-ci, fortement empreint des idées borroméennes, en pose les cadres durables. Une visite systématique du diocèse est menée, des institutions nouvelles sont mises en place et les fondements du concile de Trente sont publiés par le biais des canons du concile provincial. Ses successeurs, malgré les longues périodes devacance du siège archiépiscopal, poursuivent la politique menée. On observe alors, grâce aux conférences ecclésiastiques notamment, un glissement des institutions, mises au service d’une meilleure connaissance des réalités religieuses et de la réforme des prêtres et des fidèles. Une campagne importante de reconstructions débute aussi de manière assez précoce dans le diocèse et constitue une des réussites les plus remarquables de la Réforme catholique,néanmoins avec une chronologie différenciée. Il en est de même pour la réforme des prêtres, dont nous étudierons les nombreux ressorts. La Réforme catholique implique de nombreux acteurs. Leur multiplicité est liée à la structure sociale de la ville de Toulouse, ville parlementaire par excellence. La politique religieuse connaît alors une articulation constante entre la Réforme catholique, comme réforme in capito et in membris et la Contre-Réforme, c’est-à-dire la volonté d’éradiquer toute présence du protestantisme. Cette politique, menée bien au-delà du cadre administratif du diocèse, constitue une grande réussite de la fin du XVIIe siècle. / The diocese of Toulouse, located in Languedoc and Gascony, suffered significant destruction during the Wars of Religion. One-third of the religious buildings were destroyed in 1596. Inserted in a region where protestants conquered many cities, the Tolosans felt literally besieged by Protestantism, and this anxiety helped to strenghten the religious policy, conducted by the archbishop, the powerful Parliament of Toulouse or the laymen. The Catholic Reformation began in 1590, with the Cardinal de Joyeuse (1588-1605) and his provincial Council. He was strongly influenced by Borromean ideas, and he imposed the Reformation sustainable frameworks. A visit of the diocese was conducted, new institutions were created, and the foundations of the Council of Trent were published through the canons of the provincial Council. His successors, espite long periods of vacancy of the archiepiscopal seat, continued this policy. Through ecclesiastical conferences, we can observe a mutation of the institutions, a better knowledge of religious realities and an important reform of the priests and the faithful. A significant campaign of reconstruction was also started quite early, and became one of the most remarkable successes of the Catholic Reformation. Nevertheless, the chronology is differentiated. We will also study many aspectsof the reform of the clergy. The Catholic Reformation involved many actors. Their diversity was related to the social structure of the city of Toulouse, parliamentary city par excellence. The religious policy was then a constant articulation between the Catholic Reformation as a reform in capito and in membris and the Counter-Reformation, that is to say the eradication of any Protestant. This policy, which was carried out well beyond the geographical boundaries of the diocese, was a success at the end of the 17th century.
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Réforme catholique et sociétés urbaines en France : les congrégations mariales jésuites aux XVIIe et XVIIIe siècles / Catholic Reformation and urban societies in France : the Jesuit Marian congregations in the 17th and 18th centuries

Yamamoto, Taeko 22 June 2017 (has links)
Apparues en 1563, sous la forme d’associations d’élèves de collèges jésuites, les congrégations mariales se développent rapidement dans le contexte de la Réforme catholique, en s’étendant à l’ensemble des fidèles, encadrés selon leur âge et milieu social. Encouragées par la papauté, les autorités civiles et religieuses, comme « un rempart contre les hérétiques », ces congrégations restent liées entre elles du fait de leur agrégation à la congrégation, initiale, du Collège romain (Prima Primaria). Ses membres suivent les mêmes Règles communes, et ils bénéficient de ses indulgences. En se soumettant à divers exercices, et en s’obligeant à une vie spirituelle exemplaire, ils créent l’émulation dans leur entourage familial et professionnel. En France, les congrégations mariales s’implantent prioritairement dans les lieux destinés à l’éducation et sur les frontières entre catholiques et protestants, en premier lieu, pour former les futures élites chrétiennes et gagner les élites urbaines. Fondée, vers 1630, dans la maison professe des jésuites de Paris, la Congrégation des Messieurs rassemble les dévots des classes dirigeantes de la capitale. Parmi ceux-ci, on relève plusieurs grandes figures qui s’inscrivent, conjointement, dans d’autres cercles dévots, comme la Compagnie du Saint-Sacrement. Souvent, au sortir de leurs études dans les collèges jésuites, s’étant élevé socialement, ces dévots poursuivent leur vie congréganiste, en s’appuyant sur leur parenté et leurs relations, pour s’efforcer d’agir dans la cité vers une perfection chrétienne. Cette sociabilité, poursuivie de génération en génération, est d’autant plus précieuse dans les milieux de l’artisanat. Le réseau ainsi créé, qui apporte un secours tant spirituel que matériel, constitue également une structure d’accueil dans leur mobilité.Y aurait-il un déclin général des congrégations mariales au siècle des Lumières ? Le nombre de leurs créations diminue, dans un premier temps. Puis, ces associations se trouvent affectées par les querelles qui se développent entre jésuites et jansénistes, autour de la bulle Unigenitus. À Paris, par exemple, on constate surtout un recul du nombre des magistrats des cours souveraines, compensé par une augmentation du nombre des ecclésiastiques antijansénistes et philojésuites. Pourtant, cet apparent déclin est loin d’être unanime, selon les milieux sociaux et les régions. On constate, durant la seconde moitié du XVIIe siècle et jusqu’au XVIIIe siècle, une augmentation des effectifs des Congrégations des Artisans, et même la multiplication de ces congrégations dans la province jésuite de Lyon. Cette extension vers des catégories sociales plus modestes passe également par l’accueil de femmes. On pourrait s’étonner, aussi, d’y constater la vitalité des demandes des messes pour les morts. Le cas de la Congrégation des Artisans de Montpellier est exemplaire. Cette sodalité conserve, en effet, une réelle attractivité dans la vie associative et religieuse montpelliéraine, même après l’expulsion de la Société de Jésus, et elle maintient le réseau tissé avec les autres congrégations mariales affiliées à la Primaria. Les congrégations mariales ont donc évolué : elles ne se limitent plus à des cercles de dévots mais, en s’étendant à des catégories sociales plus modestes, elles forment désormais une communauté de « bons chrétiens ». Elles nous offrent, alors, un nouvel éclairage sur le comportement religieux des sociétés urbaines au siècle des Lumières. / The Marian congregations appeared in 1563, as association of Jesuit College students, and developed rapidly in the context of the Catholic Reformation, extending to all faithful, supervised according to their age and social backgrounds. Encouraged by the papacy, civil and religious authorities, as a "rampart against the heretics", these congregations remained interconnected because of their aggregation to the initial congregation of the Roman College (Prima Primaria). Its members followed the same Common Rules, and they benefited from its indulgences. By submitting to various exercises, and by committing themselves to an exemplary spiritual life, they created emulation in their family connections and professional relationships.In France, Marian congregations were firstly established in places for education and on the borders between Catholics and Protestants, their main purpose being to train the future Christian elites and to gain the urban elites. Founded around 1630 in the Jesuit professed house of Paris, the Congregation of Gentlemen (Messieurs), gathered the “dévots” of the ruling classes of the capital. Among these are several great figures which are jointly inscribed in other devout circles, such as the Company of the Holy Sacrament. Often, as a result of their studies in Jesuit colleges, having risen socially, these dévots pursued their congregation activity, relying on their kinship and their relations, to strive to act in the city towards a Christian perfection. This sociability pursued from generation to generation was all the more valuable among the artisans. The network thus created, which bring both spiritual and material assistance, was also a welcome structure in their mobility.Would there be a general decline of the Marian congregations in the Age of Enlightenment? Indeed, the number of newly created foundations decreased, at first. Then, these associations were affected by the conflict which had developed between Jesuits and Jansenists, around the bull Unigenitus. In Paris, for example, the number of sovereign courts magistrates, specifically, declined. This decrease was compensated by an increase in number of anti-Jansenist and philo-Jesuit clergy. However, this apparent decline is far from unanimous, depending on social categories and regions. Research shows, in the second half of the seventeenth century and up until the eighteenth century, an increase of the numbers of the Congregations of Artisans, and even the multiplication of these congregations in the Jesuit province of Lyon. This extension to more modest social categories also involves the reception of women. It is remarkable, too, to note the vitality of the demands of the masses for the dead. The case of the Congregation of the Artisans in Montpellier is exemplary. This sodality retained a real attractiveness in Montpellier's religious and associative life, even after the expulsion of the Society of Jesus, and it maintained the network with the other Marian congregations affiliated to the Primaria.Marian congregations have evolved: they are no longer confined to circles of dévots, but by extending to more modest social categories, they now form a community of "good Christians". They then give us a new insight into the religious behavior of urban societies during the Age of the Enlightenment.
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Compter sur Dieu. Les conséquences politiques de la Réforme catholique en France, Bavière et Pologne-Lituanie / Counting on God : the Political Consequences of Catholic Reform in France, Bavaria, and Poland-Lithuania (1600-1660)

Tricoire, Damien 05 February 2011 (has links)
Dire qu’il n’est pas possible de séparer la religion de la politique avant le XVIIIe siècle, c’est énoncer un lieu commun. Mais comment étudier l’influence des représentations religieuses sur la politique ? Si depuis Marc Bloch et Ernst Kantorowicz de nombreuses études ont été publiées sur la légitimation religieuse du pouvoir temporel, les autres dimensions de la politique, c’est à dire le développement et la réalisation de politiques, ont souvent été négligées. Ainsi, l’historiographie sur la Guerre de Trente Ans et la politique étrangère française sous Louis XIII distingue d’un côté des acteurs motivés religieusement et de l’autre des acteurs motivés politiquement et, de ce fait, ne peut appréhender de manière satisfaisante les débats politiques du XVIIe siècle.En examinant l’impact de la Réforme catholique sur le calcul politique, cette thèse de doctorat propose une démarche qui rassemble la religion et la politique dans toutes ses dimensions. Ce faisant, elle tente de développer de nouveaux récits de l’histoire politique. Les questions du parti dévot, de la Fronde, du caractère de la Guerre de Trente Ans et de l’échec de la monarchie polonaise sont reconsidérées. En outre, elle cherche à donner une vue d’ensemble de la Réforme catholique et de ses conséquences politiques. Une grande attention est accordée à l’émergence de nouveaux cultes politico-religieux favorisant la construction étatique, et en particulier au patronage marial étatique. / Common wisdom says that it is not possible to dissociate religion from politics before the 18th century. But how is it possible to study the influence of religious patterns on political action? Since Marc Bloch and Ernst Kantorowicz, a great deal of scholarly work has been written on religious legitimization of political power, yet the other dimensions of politics - the development of policies and the struggles around it - have been somewhat neglected. Historiography about the Thirty Years’ War or French foreign policy under Louis XIII still postulates a dichotomy between religiously and politically motivated actors and, because of this, fails to analyse properly the political debates of the 17th century. Examining the influence of Catholic reform on political calculation in the first half of 17th century, the doctoral thesis proposes a way bridging religion and politics in all its dimensions, and in so doing develops new narratives of political history. The questions of the resistance to war in France, of the Fronde, of the character of the Thirty Years’ War, and of the failure of the Polish monarchy are re-considered. Furthermore, this work provides a general view of Catholic reform and of its impact on political life. It pays particular attention to the new religious-political cults propelling state construction, and especially to the State Marian patronage.

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