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Vodou et évangélisationPaulémon, Mésina January 2011 (has links)
Arrivé en Haïti avec les Noirs d'Afrique aux 15e et 16e siècles, le vodou est depuis ce temps un élément de la culture haïtienne. Il y a aujourd'hui une coexistence des catholiques, des protestants avec les vodouisants d'où le problème de syncrétisme qui caractérise le vodou. Le silence entretenu à son sujet, dans divers milieux et pour différentes raisons, renforce les préjugés vieux de plusieurs siècles et rend difficile l'évangélisation. Évangéliser la personne vodouisante suppose de bien connaître sa perception de Dieu et les valeurs véhiculées par le vodou. Un sondage auprès des jeunes et d'adultes a enrichi mes connaissances sur le vodou et les moyens d'une évangélisation en Haïti. C'est à partir d'une catéchèse respectueuse des personnes vodouisantes et dans un dialogue oeecuménique [i.e. oecuménique], que les témoins-catéchètes pourront former des personnes capables de s'engager à suivre l'exemple du Christ dans la pratique et l'annonce de la Bonne Nouvelle aujourd'hui.
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Les ordres mendiants à Montpellier et la médiation d'une identité urbaine, XIIIe-XVe siècleOddo, Anthony January 2012 (has links)
Les études qui ont abordé la question des ordres mendiants à Montpellier ont principalement appuyé leur propos sur les relations entre le consulat et les couvents, donc entre institutions. Les manifestations de ces relations sont clairement visibles dans les sources et ont bien été étudiées par Jean-Arnaud Derens. Cependant, aucune étude sur Montpellier n'a réellement posé le "pourquoi" d'une telle proximité entre ces deux acteurs. Donner un sens aux liens unissant le consulat et les couvents mendiants, c'est avant toute chose questionner les racines profondes qui unissent des "individus" aux frères mendiants. L' étude des liens sociaux et religieux qui se sont tissés entre la communauté urbaine, en particulier avec les milieux marchands, le pouvoir communal et les ordres mendiants, permet de comprendre comment les Mendiants et leurs couvents se sont "imposés" comme référents identitaires incontournables de la ville.
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De Fleurs, d'or, de lait, de miel : les images mariales dans les collections miraculaires romanes du XIIIe siècleSavoye, Marie-Laure 24 June 2009 (has links) (PDF)
Le miracle marial est l'histoire d'une rencontre entre l'homme et la sainte, le récit du miracle le partage avec la communauté des lecteurs de cette expérience. Dans l'expérience première comme dans sa mise en forme poétique, un rôle essentiel est joué par la vision, ou plus exactement par les trois visions définies par saint Augustin : visio corporalis, visio spiritalis, visio intellectualis. Les frontières sont labiles entre ces trois niveaux, mais on peut leur associer trois types d'images mariales : les images cultuelles, les mariophanies, les épithètes qui se substituent au nom de la sainte. Toutes sont nécessaires au portrait d'une héroïne dont la perfection ne peut être chantée que par l'abondance du verbe et sa variété. L'étude analyse la part respective et les relations de chacune des trois visions, et se focalise sur trois constellations métaphoriques : les fleurs (fleurs végétales ou fleurs poétiques), l'or (attribut régalien et divin), le lait (emblème de la figure maternelle). Elle montre enfin que par ces trois visions se tisse une relation de douceur et de joie destinée à rivaliser avec le joi du grand chant d'amour courtois.
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L'avouerie ecclésiastique belge: des origines à la période bourguignonne :étude d'histoire ecclésiastiquePergameni, Charles January 1907 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La confrérie de la Sainte-Famille à Québec, 1663-1763Cliche, Marie-Aimée 11 April 2018 (has links)
Le XVIIe siècle français connut un renouveau remarquable dans le domaine de la vie religieuse. Le rôle grandissant des laïcs à l'intérieur de l'Eglise, la place plus importante accordée aux femmes, la création de nombreuses associations de dévots comme la Compagnie au Saint-Sacrement et les congrégations de la Vierge en furent quelques-unes des principales manifestations. Cet essor religieux consécutif au Concile de Trente devait faire sentir ses effets jusqu'au Canada. Terre d’évangélisation, la Nouvelle-France attira l'attention des communautés missionnaires comme les jésuites, les sulpiciens, les ursulines. Les laïcs dévots de cette époque, hommes et femmes, fournirent généreusement des subsides pour seconder l'action des missionnaires. Dans la Société de Notre-Dame de Montréal, notamment, on compte au moins une vingtaine de membres de la Compagnie au Très-Saint-Sacrement de l'autel. De l'Ermitage de Caën où se rassemblaient à la fois des membres de cette compagnie et de la congrégation mariale, devaient sortir plusieurs dévots appelés à jouer un rôle important dans l'histoire religieuse de la colonie: François de Laval, Jean Dudouyt, Henri de Bernières, Louis Ango Des Maizerets. Pour des gens très pieux comme Mgr de Laval, les religieux missionnaires et les fondateurs de Montréal, le Canada représentait l'endroit idéal pour se sanctifier en supportant les privations imposées par la dureté du pays et en travaillant à la conversion des Indiens. Lors de la dissolution de la Société de Notre-Dame de Montréal, en 1663, les ex-membres de cette société, décidés à rester au Canada, manifestèrent le désir de fonder une nouvelle association de dévots dans le genre de celles qu'ils avaient connues en France. Barbe de Boullonge, femme de Louis d'Ailleboust (tous deux membres de la Société de Notre-Dame de Montréal) exposa cette idée à son confesseur, le jésuite Joseph-Marie-Pierre Chaumonot. En accord avec le père Gabriel Souart, sulpicien, Marguerite Bourgeois, Jeanne Mance et Judith Moreau de Brésoles, supérieure de l'Hôtel-Dieu de Ville-Marie, ils fondèrent une confrérie dédiée à la sainte Famille. Le choix de la sainte Famille pour patronner la nouvelle confrérie s'explique par le fait que les membres de la Société de Notre-Dame de Montréal lui avaient toujours manifesté une dévotion particulière. En 1632, Jérôme Le Royer de La Dauversière, l'un des membres fondateurs de la Société, avait fondé une confrérie de la Sainte-Famille à Laflèche. Dix ans plus tard, lors de la fondation de la Société de Notre-Dame de Montréal, c'est à la sainte Famille que la future ville fut dédiée. Les Montréalais répondirent si bien à l'appel au père Chaumonot, que lors au fameux tremblement de terre de 1663, tandis que tous les prédicateurs interprétaient le séisme comme un châtiment du Ciel, le père Chaumonot était le seul à rassurer ses ouailles en leur affirmant que "c'était le diable qui enrageait de ce que Dieu était bien servi". Pour assurer un succès durable à leur entreprise, le père Chaumonot et Mme d'Ailleboust demandèrent à Mgr de Laval de bien vouloir approuver leur projet de confrérie. Ce dernier, non seulement donna son approbation, mais il invita les deux innovateurs à venir fonder la même confrérie à Québec. C'est à la suite d'une collaboration étroite entre ces deux dévots de Montréal, le père Chaumonot de Mme d'Ailleboust, Mgr de Laval et un prêtre de son Séminaire, l'abbé Louis Ango Des Maizerets, que devait s'élaborer sous sa forme définitive la confrérie de la Sainte-Famille que Mgr de Laval érigea solennellement par son mandement au 14 mars 1664. Les règlements longs et détaillés rédigés par Mgr de Laval attestent l'importance qu'il attachait à cette confrérie. La lecture de son mandement et des autres écrits de M. Des Maizerets nous permet de reconstituer l'esprit de la confrérie de la Sainte-Famille et, d'une façon plus large, le climat religieux que l'évêque voulait faire régner en Nouvelle-France. Les registre s de la confrérie de la Sainte-Famille (et des confréries au Rosaire et au Scapulaire) nous aident à suivre et comparer l'évolution au recrutement des trois confréries depuis leur fondation jusqu'en 1760. Les témoignages des contemporains, enfin, nous éclairent sur les sentiments de la population envers la confrérie de la Sainte-Famille, l'influence qu'elle a pu exercer sur la société canadienne. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La religion populaire dans le gouvernement de Québec sous le régime français d'après la pratique des actes surerogatoiresCliche, Marie-Aimée 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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«Prostitution et repentance» La maison des repenties de Sainte Catherine à Montpellier (1285-1499)Brassel, Marie January 2015 (has links)
Basé sur des documents originaux et les statuts consulaires de sœurs de Sainte-Catherine de 1339 conservés aux archives municipales de Montpellier, ce mémoire tente d’approfondir la thématique des maisons de repenties à Montpellier entre 1245 et 1498. Cette recherche se focalise avant tout sur la mise en place d’un établissement de récupération sociale des anciennes prostituées par les autorités communales et les relations qu’ont pu avoir ces deux groupes sociaux ainsi que l’implication sociale de l’état de repentie sur les perceptions de la société montpelliéraine. Cette étude traite de l’histoire des repenties en Occident, puis à Montpellier et enfin aborde la vie de la congrégation des repenties de Sainte-Catherine. Ce mémoire aborde aussi les conséquences qu’a pu avoir cette transition sociale sur la vie de femmes qui avaient fait le choix de quitter le monde de la rue pour entrer dans les ordres. C’est ainsi qu’il est possible de voir que les sœurs étaient intégrées à la société urbaine, légitimées par une existence juridique et leur qualité de pénitentes.
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L’Église au péril de l’histoire. Les Histoires de l’Église françaises et allemandes au XIXe (1801-1914) siècle : usages partisans du passé ? / French and German Textbooks of Church History in the 19th (1801-1914) century : past practices partisansSchneider, Hannah 12 November 2015 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux Histoires de l’Église françaises et allemandes du XIXe siècle (1801-1914) destinées aux futurs prêtres ou pasteurs amenés à fréquenter les lieux de formation théologique. Le choix d’un double prisme de comparaison – bi-confessionnel (catholique et protestant) et binational (français et allemand) permet de s’interroger sur la dimension identitaire de l’historiographie ecclésiastique et de déterminer quelle appropriation ou instrumentalisation est faite de l’histoire de l’Église. La différence principale entre auteurs catholiques allemands et français tient à leur formation – les premiers évoluant surtout dans les facultés de théologie étatiques, les deuxièmes étant formés dans les grands séminaires – qui influe sur la conception des manuels. L’évocation d’ennemis de l’Église, davantage rhétorique dans la première moitié du siècle, se concrétise dans la deuxième moitié du siècle sous l’influence des conflits entre l’État et l’Église (lois scolaires en France, Kulturkampf en Allemagne). Dans l’étude thématique et le traitement de sujets sensibles, au-delà de la dimension érudite de certaines controverses, apparaissent des enjeux ecclésiastiques ou politiques de l’histoire de l’Église (notamment dans le contexte du Concile de Vatican I). Il ressort de l’étude de plusieurs épisodes de l’Église ancienne qu’auteurs catholiques et protestants n’achoppent pas sur les mêmes épisodes, car la signification ou le poids de l’Antiquité tardive n’est pas le même selon les confessions. La justification et l’explication de la conduite des évêques de Rome, comme Libère et Honorius par exemple, importent à la plupart des auteurs catholiques, nombreux à fustiger l’instrumentalisation du sujet par les adversaires de l’Église contrairement à leurs homologues protestants. Le contrôle du discours historique produit par le clergé catholique doit être vu comme une interaction de plusieurs dynamiques : contrôle des autorités ecclésiastiques en amont et en aval de la publication (exemplarité de quelques cas de livres censurés par la Congrégation de l’Index), implication des maisons d’éditions qui reproduisent les traces du contrôle ecclésiastique comme des garants d’orthodoxie, réception par la presse. / This study is based on French and German church histories of the 19th century (1801-1914) used by future priests or pastors in context of their theological education. By choosing a double prism for comparison - bi-confessional (Catholic and Protestant) and bi-national (French and German), the study focuses on the identity dimension and instrumentalization of ecclesiastical historiography and church history. The main difference between German and French Catholic authors is due to their educational training. While most German authors study in state faculties of theology, their French counterparts mostly study in seminaries and this difference influences the conception of the textbooks. During the first half of the century authors invoke so-called 'enemies of the church' mostly in a rhetorical way but during the second half of the century these invocations take on a more concrete character in context of state-church conflicts such as the school laws in France or the Kulturkampf in Germany. The content analysis did not only reveal controversies among scholars. In context of the First Vatican Council for example some controversies of history have a political or religious dimension as well.It emerges from the study of the chapters dedicated to the history of the ancient church that Catholic and Protestant authors are not always concerned about the same topics. Depending on the confession, the significance and the force of what we now call Late Antiquity is not the same.While this is not a priority for Protestant authors, most of their Catholic counterparts feel the need to justify and/or explain the actions of bishops of Rome such as Liberius or Honorius for example, or to insist on the instrumentalization of the topic by enemies of the church. The control of historical discourse produced by Catholic clergymen is to be understood as an interaction of several dynamics: control by the church authorities before and after a book is published (with exemplary censorship of certain books by the Congregation of the Index), publishing houses using ecclesiastical control to prove the orthodoxy of their books and reception by the press.
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A Lineage in Time : The Vicissitudes of the rNgog pa bka’ brgyud from the 11th through 19th centuries / Un lignage à l'épreuve du temps : les vicissitudes des rNgog pa bka' brgyud du XIe au XIXe siècleDucher, Cécile 11 December 2017 (has links)
Le lignage rNgog était un lignage religieux héréditaire qui s’est épanoui au Tibet entre le XIe et le XVe siècle et a participé à l’efflorescence de plusieurs transmissions tantriques toujours vivantes dans le bouddhisme tibétain contemporain. Cette thèse est l’histoire du lignage religieux rNgog pa bKa’ brgyud qui puise ses sources dans le Xe siècle indien, s’est acculturé au Tibet grâce aux efforts du traducteur Mar pa Chos kyi blo gros (1000 ?-1081 ?) et a traversé le second millénaire. C’est aussi l’histoire du lignage familial rNgog, depuis ses origines mythiques jusqu’à sa plénitude au XIIe siècle et son extinction silencieuse dans le tumulte des transformations politiques du XVIIe siècle tibétain. Cette étude s’appuie sur deux récits composés au sein du lignage rNgog et qui se trouvent au carrefour de l’hagiographie, de la généalogie et des recueils d’enseignements reçus. Elle est encadrée par deux volumineuses collections d’exégèses et de rituels tantriques. La première, le Trésor des Mantras bKa’ brgyud, a été compilée au XIXe siècle dans le but de sauvegarder et de faciliter la transmission des traditions Mar rngog. La seconde, le Compilation des Cycles rNgog, a été publié il y a une dizaine d’années mais contient des matériaux anciens composés par les rNgog et leurs disciples. L’ambition de cette étude est de comprendre l’histoire de ces textes et, plus largement, celle des rNgog et leur position dans le champ religieux du Tibet Central jusqu’au XVIIe siècle. Dans cette optique, plusieurs approches, dont la critique des sources et l’analyse textuelle et socio-historique, sont adoptées. / The rNgog lineage was a religious hereditary lineage that flourished in Tibet from the 11th to the 15th century and participated in the efflorescence of several tantric transmissions that remain alive in contemporary Tibetan Buddhism. This dissertation is the history of the rNgog pa bka’ brgyud religious lineage that takes root in 10th-century India, was acculturated in Tibet through the efforts of the translator Mar pa Chos kyi blo gros (1000?-1081?) and spans the second millennium. It is also the history of the rNgog hereditary lineage, from its mythic origins, to its blossoming in the 12th century and its silent dispersion in the political transformations of 17th-century Central Tibet. Its core is a pair of twenty-five-folio narratives composed within the rNgog lineage that are at the crossroads of hagiography, genealogy and records of teachings received. Its framework are two large collections of tantric exegesis and rituals. The first, the Treasury of bKa’ brgyud Mantras, was compiled in the 19th century in order to safeguard the Mar rngog traditions and facilitate their transmission. The second one, the Compilation of rNgog Cycles, was published ten years ago but contains ancient material composed by the rNgog and their disciples. The aim of this study is to understand the history of these texts and, more broadly, the history of the rNgog and their position in the religious field of Central Tibet until the 17th century. For this, several approaches are adopted, including source criticism, textual and socio-historical analysis.
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L'histoire religieuse au miroir de la morale laïque au XIXe siècle en FranceDate-Tedo, Kiyonobu 30 November 2007 (has links) (PDF)
Étudier la morale laïque dans la perspective des sciences religieuses, cela peut aller de soi aujourd'hui, mais en a-t-il toujours été ainsi ? Historiquement, la morale laïque et la science des religions sont filles de la critique religieuse du XIXe siècle. Elles ont été légitimées dans les années 1880, période fondatrice de la Troisième République. La première est alors diffusée surtout sur le terrain de l'enseignement primaire pour former les futurs citoyens, et la deuxième étudiée dans le cadre de l'enseignement supérieur par une petite poignée de spécialistes. Le domaine de la morale et celui des études religieuses semblent donc bien être différents. Or, en lisant les textes de la première moitié du XIXe siècle, on est souvent frappé par le dynamisme qu'entretiennent ces deux domaines. Dès lors, il vaudrait mieux réfléchir aux conditions historiques à partir desquelles ces deux domaines peuvent être perçus comme différents. On réévaluera alors l'impact profond des événements politiques du milieu du XIXe siècle, au regard de la double laïcisation de la morale et des études religieuses.<br /><br />Selon ceux qui l'instaurent, la morale laïque est censée en finir avec la morale religieuse. Mais analytiquement, on peut aussi bien en indiquer plusieurs aspects religieux, y compris quelque continuité avec la morale catholique. En outre, la laïcité française, qui postule bien la séparation des Églises et de l'État, peut même s'avérer religieuse sous certaines conditions. L'histoire des religions, qui, en tant que science moderne, se désolidarise bien de la théologie, en partage aussi à certains égards les schémas de représentation. Même si l'aspect spiritualiste de la morale laïque recule et l'optique christiano-centriste de l'histoire des religions se relativise au début du XXe siècle, le religieux continue de hanter durablement la morale et la science religieuse. C'est aussi le moment où ces dernières trouvent la possibilité de se rejoindre sur un plan nouveau.<br /><br />Les sociologues du religieux revisitent souvent Durkheim ou Comte, mais ils ne prêtent guère leur plume pour disserter sur les œuvres de Renan. Par ailleurs, si les historiens du christianisme connaissent bien les apports et les limites de ce dernier, ils le situent rarement en revanche par rapport aux sociologues des religions. Enfin, on sait que la sociologie religieuse de Durkheim s'intéresse également à l'élaboration de la morale laïque, mais on n'inscrit guère le nom de Bergson dans cette histoire. C'est pourquoi notre étude sur ces auteurs a-t-elle le souci de les situer les uns par rapport aux autres.<br /><br />Nous avons l'ambition d'éclaircir l'histoire complexe de la double laïcisation de la morale et des études religieuses, en lisant de près les textes des philosophes mentionnés ci-dessus, en analysant les discours des hommes politiques, en nous immisçant dans l'univers de l'école laïque, et en étudiant l'institutionnalisation des sciences religieuses. Nous en dégagerons la figure de la modernité à la fois laïque et religieuse, dont il est important de repérer les aspects les plus essentiels.
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