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Jacques courtois dit le Bourguignon (alias Giacomo Cortese detto il Borgognone) (1621-1676) : sa vie et son oeuvre peintLallemand-Buyssens, Nathalie 05 November 2010 (has links)
Né dans le premier quart du XVIIe siècle, Jacques Courtois, jeune Franc-Comtois, franchit les Alpes pour s’installer en Italie. Abandonnant une patrie durablement ruinée où il ne pourra jamais espérer revenir s’établir, ce fils de peintre parvint néanmoins à perpétuer la tradition familiale. Actif principalement à Rome, où il décéda en 1676, l’artiste eut une carrière de près de quarante ans, presque exclusivement italienne. Si Courtois bénéficia de son vivant, puis tout au long du XVIIIe siècle, d’une grande renommée, lui dont Bernin aurait affirmé à plusieurs reprises qu’aucun autre peintre contemporain ne parvenait à exprimer aussi bien la terreur des combats, fut ensuite progressivement oublié. Il en fut de même pour son oeuvre, si bien qu’aujourd’hui ils sont tous deux méconnus, ou pour le moins mal perçus. Au fil des siècles, l’histoire de Jacques Courtois s’est progressivement effacée. De minces notices biographiques, parfois légendaires, se sont imposées et de son oeuvre n’a plus été retenue que la peinture de bataille. Paysages et peinture d’histoire furent peu à peu oubliés. Ainsi, d’un travail riche et varié, ne perdure plus guère que l’image d’une monoproduction uniforme. Cette thèse a pour but de faire redécouvrir le personnage et son travail, en proposant la toute première monographie dédiée à l’artiste. Celle-ci consiste en une biographie critique, une analyse et un premier catalogue raisonné de l’oeuvre peint / Born in the first quarter of the 17th century in the Franche-Comté region, Jacques Courtois crossed the Alps to settle in Italy. At the time he was a young man, he left behind a ruined country where he could never hope to live and practise his art. Yet this painter's son managed to perpetuate the family tradition. He worked mainly in Rome, where he died in 1676 after analmost exclusively Italian career spanning nearly 40 years. While Courtois enjoyed great fame during his lifetime and throughout the 18th century, with Bernini apparently declaring onseveral occasions that no other contemporary painter could express the horror of combat sofaithfully, he was gradually forgotten. The same can be said of his work, so much so that today the man and his oeuvre remain a mystery and are even ill-perceived. Over the centuries, the story of Jacques Courtois has gradually faded. A few scattered biographical notes, some based on legend, have gained currency and his work is remembered essentially for his battle scenes. His landscapes and religious paintings have been forgotten little by little. Thus, a rich and varied body of work is now viewed as a uniform production. This thesis aims to reveal the man and his work in a new light by proposing the first monograph dedicated to the artist. It consists in a critical biography, an analysis of his art and the catalogue of his paintings
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Fêtes populaires et institutionnelles en Provence au XVIIème siècleAlioui, Latifa 10 December 2010 (has links) (PDF)
Notre travail a pour ambition de proposer une réflexion sur les fonctionnements et les fonctions de la fête publique au XVIIème siècle. Nous avons choisi , au delà des fêtes de cour déjà abondamment étudiées, de nous intéresser à des manifestations qui, d'une manière ou d'une autre, mettent en jeu l'ensemble de la population. Nous avons circonscrit notre recherche à l'espace provençal, où l'on dispose de documents extrêmement intéressants.Dans la première partie dont la fonction est de saisir les différentes notions incluses dans la fête et ses représentations , on explore les traits caractéristiques de la fête en général au XVIIème siècle : circonstances, structures, participants, etc. Dans la deuxième partie on traite des fêtes populaires dans lesquelles s'inscrivent deux catégories : le carnaval et les fêtes carnavalesques. Dans la première catégorie, on étudie le carnaval, ses origines, son déroulement et ses enjeux en montrant que c'est la fête populaire par excellence. Ensuite pour ce qui est des fêtes dites carnavalesques, nous avons choisi d'étudier trois fêtes différentes: la fête des Fous/Innocents, la Fête-Dieu et le charivari. Chacune d'entre elles est une fête bien particulière mais elles ont toutes des traits qui les rattachent au carnaval. Dans toutes ces manifestations, on voit l'importance du masque , des déguisements qui offrent l'occasion d'une certaine théâtralité permettant le renversement des rôles, la parodie et parfois même une satire assez débridée .Dans la troisième partie de notre étude il est question des fêtes institutionnelles,avec tout d'abord les fêtes d'événements nationaux qui sont des cérémonies organisées pour célébrer un événement national ou un événement majeur de la vie monarchique: naissance, mariage, victoire... Mais les fêtes institutionnelles qui nous intéresseront le plus sont les entrées royales d'un point de vue politique beaucoup plus importantes et plus significatives que les fêtes concernant des événements nationaux. L'entrée royale se définit comme étant une visite que le roi effectue dans ses bonnes villes lors d'un voyage. Pour justifier ces données nous utilisons des entrées royales des trois règnes différents du XVIIème siècle: celui d'Henri IV ( Marie de Médicis), de Louis XIII et de Louis XIV et cela dans trois villes de Provence bien précises, Marseille, Aix et Avignon qui sont les villes " étapes " lors des voyages des hauts personnages. Dans la quatrième et dernière partie, on montre comment les fêtes populaires et institutionnelles présentent des traits convergents, bien qu'elles soient, a priori, assez différentes. Dans le contact qui rassemble des individus, on retrouve un aspect fondamental de la société de cette époque : la prégnance du groupe. Au XVIIème siècle, l'individualisme n'existe pas encore, chaque individu se définit par rapport à un groupe ou à un ensemble de groupes. Tout cela corrobore l'idée que l'individu agit selon le contexte (la fête) en fonction de ce qu'il est ou de ce qu'il voudrait être. Entre l'exhibition et la dissimulation, la frontière est assez mince : le masque est le rideau qui sépare ces deux postures. Dans l'entrée royale, on est dans la réalité des faits, projetée et actée : c'est une immense représentation (souvent fantasmée) de la structure sociale ; dans le carnaval, on n'est plus dans l'ordre de l'illusoire, on se plaît à être un autre, brouillant ainsi toute la réalité des choses établies dans un fantasme momentanément représenté
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L'empire de papiers de Juan Diez de la Calle, commis du Conseil des Indes. Espace, administration et représentations du Nouveau Monde au XVIIe siècleGaudin, Guillaume 09 December 2010 (has links) (PDF)
La biographie de Juan Díez de la Calle, commis du secrétariat de la Nouvelle Espagne du Conseil des Indes à Madrid de 1624 à 1662, contribue à expliquer comment une monarchie composite réussit à gouverner et à conserver ses territoires américains pendant trois siècles. Tout d'abord, l'étude d'un modeste officier et infra-letrado rend compte d'une bourgeoisie castillane travaillant pour l'administration royale en essor. L'univers socioprofessionnel de Juan Díez de la Calle montre l'importance de la famille, des réseaux transatlantiques et du clientélisme dans la marche administrative de l'empire ibérique. Son labeur quotidien éclaire les arcanes du pouvoir : le « maniement des papiers » qui constitue la tâche principale du personnel des Secrétariats rend compte de la pratique administrative et des préoccupations des autorités madrilènes. Ensuite, à cause des fortes contraintes de distance-temps, la circulation de l'information est un enjeu majeur pour la Couronne : connaissances et pouvoir sont indissociables dans l'espace impérial étudié. À ce titre, Díez de la Calle réunit un important corpus documentaire et fait appel à ses informateurs pour rédiger une liste des employés civils et ecclésiastiques de la Couronne aux Indes occidentales. Enfin, ses Noticias Sacras y Reales publiées entre 1645 et 1654 reflètent les représentations de l'espace produites par le Conseil des Indes. L'usage de la liste au détriment de la carte et l'emploi de méthodes pré-statistiques témoignent de la mise en place d'un État moderne. L'idéologie impérialiste et providentialiste transcende l'ensemble de l'œuvre du commis pour placer les Indes occidentales au cœur de la Monarchie catholique.
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Les récits de conjuration sous le règne de Louis XIVTribout, Bruno January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La figure aristocratique dans le portrait d'apparat européen (1650-1800) : positions, danse et civilitéBouffard-Veilleux, Mickaël January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Jeux de pouvoir : des coulisses à l'avant-scène : les reines de France Marie de Médicis et Anne d'AutricheLeduc, Tania January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les récits de conjuration sous le règne de Louis XIVTribout, Bruno January 2008 (has links)
No description available.
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Avatars de l'épopée dans la geste rabelaisienne et les histoires comiques du 17e siecle / Avatars of epic in the rabelaisian "Geste" and the comic narratives of the XVIIth centuryLintner, Dorothee 10 December 2011 (has links)
La thèse s’intéresse aux usages de l'épopée chez Rabelais et les histoires comiques du XVIIe siècle (Sorel, Furetière, Scarron, Tristan L’Hermite, d’Aubigné). Elle cherche à dépasser l’interprétation parodique, souvent mobilisée par la critique moderne, et à montrer comment ces auteurs semblent rivaliser avec les poètes héroïques de la même époque (Ronsard, Chapelain, etc.) en tentant de refonder le récit comique long. Tout d’abord, on tente d’évaluer la présence de l’épopée dans ces œuvres comiques par un relevé des références et des citations, et une redéfinition de l’héroïsme tel qu’il apparaît dans les récits. Dans un deuxième temps, on cherche à expliquer l’usage de ces références par les auteurs comiques, autrement que par le concept moderne et trop souvent plaqué de « parodie » : on s’intéresse donc aux usages sociologiques de l’épopée, qui sert à la satire politique, religieuse, mais aussi savante. Les historiens sont, par exemple, des cibles privilégiées, car ils se servent de l’épopée pour cautionner leurs projets d’historiographie nationaliste et mythologique. Ce travail doit enfin permettre de mesurer le rôle du genre épique dans le renouvellement de l’écriture comique, tel que l’a instauré Rabelais, et tel qu’il fut poursuivi par ses successeurs. Cette analyse permet de revenir sur la réception de Rabelais au XVIIe siècle, encore peu étudiée, autant que d’appréhender l’influence de ces longues histoires comiques en prose, dans les siècles suivants : romans d’aventures, romans de cape et d’épée – autant de genres qui ont bénéficié des innovations héroïques et vraisemblables de ces longs récits comiques d’une époque disparue. / This dissertation focuses on the various uses of epic in Rabelais’ Books and in the comic novels of the XVIIth century (d’Aubigné, Sorel, Tristan L’Hermite, Scarron, Furetière). It attempts to go beyond the parodic interpretation commonly adopted by modern criticism towards this corpus, and to underline how these authors compete with the epic poets of that time (Ronsard, Chapelain etc.), as they try to renew the comic narrative. The first part of the study assesses the presence of epic features in the works: using a list of references and quotes, it strives towards a redefinition of heroism, as the paradigm appears in the texts. It then delves into the reasons why the authors so often refer to epic: as an efficient tool for their satiric discourses. The dissertation focuses on the sociological uses of epic that target political, religious and intellectual groups that appropriate epic models for their own purposes. Historians appear as privileged targets because they use epic to validate their historiographic projects, often imbued with nationalist and mythological tendencies. Finally, the work gauges the role of epic in the renewal of comic writing, as established by Rabelais, and continued by his epigones. This analysis sheds light on Rabelais’ reception in the XVIIth century, a topic that has scarcely been studied yet, and offers explanations for the lasting influence of these long comic and prosaic stories in the following centuries: adventure novels, swashbucklers and historical novels are some of the genres that may have taken advantage of the realistic and heroic innovations brought forth by these comic stories of a bygone age.
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Le corps dans les histoires comiques au XVIIe siècle / The Body in XVIIth century Comic NovelsToublet, Cécile 12 December 2015 (has links)
Les histoires comiques forment, de 1612 à la fin du siècle, un genre narratif divertissant qui, bien que traversé par des influences diverses, trouve sa cohésion dans de nets partis pris esthétiques : une écriture naturelle, une attention portée aux réalités, une apparente vérité des lieux, des situations et des personnages, ainsi que la présence d’une thématique sérieuse sous une fantaisie de façade. La redécouverte de ces oeuvres par la critique moderne a permis de souligner le rôle qu’elles ont joué dans l’évolution du roman au XVIIe siècle, après plusieurs siècles d’oubli ou de dénigrement. Assurément, avant toute analyse, les histoires comiques marquent surtout l’esprit par leur bouffonnerie : leurs auteurs n’écartent aucun ressort facétieux, si grossier soit-il, pour provoquer le rire. C’est, en effet, sur la mise en scène grotesque du corps que repose le plaisir franc et simple de ces oeuvres : visages difformes, anatomies disproportionnées, gesticulations, chutes, maladies, coups, chairs blessées ou sensuelles tissent le matériau narratif. Notre thèse propose de sonder cette présence ostentatoire du corps humain et de démontrer qu’elle est au centre de la fabrique du genre deshistoires comiques. En sus de cette exploration, notre étude cherche à affiner l’interprétation du divertissement corporel en prenant en compte son contexte culturel et anthropologique. Il s’agit de comprendre comment, au-delà de son rôle poétique et générique, le corps devient signifiant pour les auteurs du la narration comique du XVIIe siècle. / From 1612 to the end of the century, comic novels constitute a entertaining narrative genrewhich, despite many diverse influences, finds its cohesion in firm aesthetic choices : a natural writing, an attention to reality, an outward truthfulness of places, situations and characters, as well as serious themes under the apparent farce. When the modern critique rediscovered those works, it underlined their crucial part in XVIIth century novel’s evolution, after a long period of oblivion or denigration. Indeed, previous to any analysis, comic novels strike mostly by their buffoonery : their writers don’t hesitate to use triviality and vulgarity to create laughter.Surely, the simple and franc pleasure of reading comic novels is based on the grotesque staging of the body : deformed faces, disproportionate anatomies, gesticulations, falls, illnesses, punches, armed or sensual fleshes forge the narrative material. Our thesis proposes to investigate the ostentatious presence of the human body and to demonstrate that it is at the heart of the construction of the comic novel as a genre. In addition to this exploration, our study seeks to sharpen the interpretation of the corporeal entertainment by taking into account its cultural and anthropological context. The aim is to understand how, beyond its poetical andgeneric part, the body becomes meaningful to the authors of XVIIth century comic narration.
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Une culture chorégraphique au fil des airs : Transferts et adaptations poïétiques entre Venise et Paris au XVIIe siècle / A choreographic culture through airs : Transfers and poiesis adaptations between Venice and Paris in the XVIIth centuryMaurmayr, Bianca 19 November 2018 (has links)
Ma recherche interroge les transferts culturels produits entre la France et l’Italie au XVIIe siècle en ce qui concerne la culture chorégraphique, avant que la belle dance française ne s’impose comme norme de référence à l’échelle européenne. Me plaçant dans la lignée d’études promue par J. Sasportes et S. Mamone sur l’appréhension de la culture spectaculaire de l’époque moderne au-delà des limites nationales, je considère qu’une analyse des processus migratoires des artistes au cours du XVIIe siècle aide à redéfinir l’émergence des styles comme le résultat d’un dialogue culturel vigoureux. En ce sens, la notion de transfert culturel – tirée de l’histoire croisée (Werner et Zimmerman) – vient éclaircir les références kinésiques communes entre France et Italie à l’intérieur d’un contexte de circulation (des personnes et des savoir-faire) et d’un processus multiple d’appropriation, de configuration, parfois aussi de résistance à l’intégration d’éléments chorétiques d’autrui. Suivant ces propos, j’ai resserré l’étude sur les riches échanges entre la République de Venise et Paris dans la culture dramaturgique et dans la danse théâtrale et sociale, dans une période comprise entre 1637 (naissance du théâtre public vénitien) et 1728 (publication du Trattato del ballo nobile de Dufort). Suivant la démarche qualitative et inductive de l’anthropologie historique (C. Ginzburg, P. Burke), j’ai envisagé le théâtre public vénitien et son ballo teatrale (I. Alm) comme contre-modèles à la tradition historiographique du ballet français – souvent érigée comme la seule expérience significative de l’époque. Me détachant des catégories taxinomiques de « Renaissance », « Baroque » ou « ballet de cour » (B. Sparti), j’ai retracé les dénominations générées par les discours internes à l’art et transmises par ses acteurs. En plus de sonder les traditions et les relations du « ballet » et du « ballo », la thèse interroge les médiations culturelles entre France et Italie via les emprunts linguistiques de la langue française à la langue italienne (E. Kougioumtzoglou- Roucher), voire via les emprunts cinétiques de la belle dance au vocabulaire technique italien. Cette analyse comparative est accompagnée par un travail de réappropriation corporelle du vocabulaire ancien, l’articulation entre théorie et pratique étant au cœur de la méthodologie des études en danse. / My research questions the cultural transfers between France and Italy in the XVIIth century in the respect of choreographic culture, before French belle dance was imposed as the standard reference on a European scale. Placing myself in the line of studies promoted by J. Sasportes and S. Mamone on the understanding the spectacular culture of the modern era beyond national boundaries, I consider that an analysis of the migratory processes of artists during the XVIIth century could help to redefine the emergency of styles as the result of vigorous cultural dialogues. In this sense, the notion of cultural transfer – drawn from the gekreuzte Geschichte (Werner and Zimmerman) – clarifies the kinetic common references between France and Italy within a context of circulation (of people and expertise) and a multiple process of appropriation, configuration, sometimes also resistance to the integration of choretic elements. Following these remarks, I tightened up the study on the rich exchanges between the Republic of Venice and Paris in the culture of dramaturgy and of theatrical and social dance, in a period between 1637 (birth of the Venetian public theatre) and 1728 (publication of Trattato del Ballo Nobile by Dufort). Following the deliberately qualitative and inductive approach of historical anthropology (C. Ginzburg, P. Burke), I looked at the Venetian public theatre and its ballo teatrale (I. Alm) more specifically as a counter-model to the historiographical tradition of French ballet – often erected as the only experience significant at the time. Also, wanting to get rid of the taxonomic categories of "Renaissance", "Baroque" or "ballet de cour" (B. Sparti), I retraced the denominations generated by internal discourses to the art and transmitted by the actors. In addition to probing the traditions and relations of "ballet" and "ballo", the thesis questions the cultural mediations between France and Italy via linguistic borrowing from the French language to the Italian language (E. Kougioumtzoglou-Roucher), even via the borrowing of kinetic units, and driving content of the belle dance to the Italian technical vocabulary. This comparative analysis is accompanied by a work of physical reappropriation of ancient vocabulary, the articulation between theory and practice being at the very heart of the methodology of dance studies.
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