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Lire La Mettrie en Allemagne. Le scandale du matérialisme (1739-1789) / Reading La Mettrie in Germany. The Scandal of Materialism (1739-1789) / La Mettrie in Deutschland lesen. Der Skandal des Materialismus (1739-1789)Lambert, Cécile 16 December 2017 (has links)
En analysant les discours élaborés par les Lumières allemandes au sujet de La Mettrie entre 1739 et 1789, cette thèse vise à réévaluer la place du matérialisme au sein des échanges culturels franco-allemands de la période. La première partie précise les enjeux et les méthodes de l’étude : le scandale littéraire et philosophique doit être envisagé comme un révélateur des principes et des mécanismes de fonctionnement qui sous-tendent les productions de la République des Lettres. L’étude du scandale dans ce qu’il fait au texte est un prisme pertinent pour analyser le problème du matérialisme français, l’oeuvre de La Mettrie et le fonctionnement de l’espace qui la reçoit. La deuxième partie examine la réception initiale de la Mettrie en Allemagne entre 1739 et 1752. Elle mesure l’impact du scandale sur les textes, en montrant que l’oeuvre de La Mettrie est prise dans des débats qui rejaillissent de manière ambivalente sur son interprétation, allant jusqu’à entrainer de fausses lectures. La troisième partie s’intéresse à la réception ultérieure du médecin-philosophe français. Elle souligne la diversité des discours produits entre 1752 et 1789 : repoussoir, aiguillon, occasion de transfert oblique, voie de contestation et de redéfinition des Lumières, la référence à La Mettrie ne saurait être uniquement interprétée en termes d’influences ou d’absence d’influences. Ce parcours permet, in fine, de relire les débats entre philosophes et antiphilosophes français à l’aune de la réception allemande. Cette thèse souligne la richesse de la discussion menée entre France et Allemagne autour du matérialisme, reconsidère le rôle de La Mettrie et invite à redécouvrir une oeuvre méconnue. / In analyzing the discourses developed by the German Enlightenment on La Mettrie between 1739 and 1789, this thesis aims at re-evaluating the place of materialism in the Franco-German cultural exchanges of the period. The first part specifies the stakes and methods of the study: the literary and philosophical scandal must be considered as a revealing of the principles and operating mechanisms that underlie the productions of the Republic of Letters. The study of the scandal in what he does to the text is a pertinent prism to analyze the problem of French materialism, the work of La Mettrie and the functioning of the space that receives it. The second part examines the initial reception of the Mettrie in Germany between 1739 and 1752. It measures the impact of the scandal on the texts, showing that the work of La Mettrie is taken in debates that reflect in an ambivalent way on its interpretation, even leading to false readings. The third part is concerned with the later reception of the French physician-philosopher. It emphasizes the diversity of discourse produced between 1752 and 1789: a flicker, a sting, an oblique transfer opportunity, a way of contesting and redefining the Enlightenment, the reference to La Mettrie can not be solely interpreted in terms of influences or absence of influences. This course allows, in fine, to read differently the debates between French philosophers and antiphilosophers in the light of the German reception. This thesis underlines the richness of the discussion between France and Germany on materialism, reconsiders the role of La Mettrie and invites us to rediscover an unknown work.
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Le surréalisme déplacé : Inventaire, établissement et étude des œuvres des surréalistes exilés au Mexique / Displaced surrealism : Inventory, establishment and study of the surrealist exiles' literary and artistic work in MexicoSegura Pantoja, Karla 03 December 2018 (has links)
Cette thèse explore et analyse l’œuvre littéraire et artistique de plusieurs artistes et écrivains qui ont eu un lien avec le mouvement surréaliste et se sont exilés au Mexique. Les œuvres de Remedios Varo, Leonora Carrington, Wolfgang Paalen, Alice Rahon, Kati Horna, José Horna, Benjamin Péret, César Moro et Luis Buñuel sont pour plusieurs méconnues ou peu accessibles au grand public. Leurs archives sont dispersées dans le monde et parfois ignorées. Nous avons entrepris de reconstituer une chronologie de cet épisode spécifique de leur vie, d’inventorier leurs œuvres, en particulier celles des années d’exil au Mexique (1938-1963), de montrer le dialogue esthétique qui s’est créé dans le moment exceptionnel de leur rencontre au Mexique, à la fois à partir de leur passé surréaliste et du cœur même de l’expérience exilique qu’ils partagent. Les préoccupations, les activités et les relations qui rapprochent ces artistes conduisent à s’interroger sur la possible définition d’un mouvement. Leurs interactions amicales et artistiques suggèrent, pour un temps au moins, la détermination de points communs esthétiques, littéraires et culturels. Le creuset créatif de leur exil commun est aussi un point de départ pour analyser la réception de ces œuvres et se demander s’il existe une poétique de l’exil spécifique à ces artistes qui ont vécu en proximité sur le sol mexicain. Pour traiter cette question, cette thèse analyse les représentations communes à ces artistes et observe le rôle déterminant qu’ils ont sur l’art et la littérature latino-américains de la seconde moitié du XXe siècle. / This thesis intends to explore and analyse the literary and visual work of a number of exiled artists and writers who have a particular link with the surrealist movement, and fled to Mexico. Several elements of the work of Remedios Varo, Leonora Carrington, Wolfgang Paalen, Alice Rahon, Kati Horna, José Horna, Benjamin Péret, César Moro and Luis Buñuel are often unknown or rarely accessible to a large public. Their archives are scattered around the world and are often ignored. Our aim is to establish a chronological reconstitution of their lives, to inventory their work –particularly from 1938 to 1963, focusing on the exile phase – as well as to examine the aesthetic dialogue between them. The basis, activities and relationships that connect these artists come not only from their surrealist past but also from the exile they share; nevertheless, their interactions challenge their connection as a group. Their artworks communicate with each other and their exile is our starting point in order to analyse the reception of these works. Is there an inherent poetry of the exile in the work of these artists? We will answer this question by studying their common representations and by observing their strong influence in Latin American art and literature from the second half of the 20th century.
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Sur les chemins de terre brune : voyages et voyageurs dans l'Allemagne nationale-socialiste (1933-1939) / On the brown ways : travels and travellers in National-Socialist Germany (1933-1939)Sallée, Frédéric 07 November 2014 (has links)
Dans la lignée des travaux de l'historien allemand Peter Reichel sur la notion de fascination totalitaire et du mouvement historique initié en France par Fred Kupferman, François Hourmant ou encore Sophie Cœuré autour du voyage des intellectuels en Union soviétique dans les années 1930, cette thèse a pour objectif de dénouer les rouages du voyage en terre nazie, de l'accession d'Adolf Hitler à la chancellerie jusqu'à la déclaration du second conflit mondial. Thématique délaissée par l'historiographie du national-socialisme préférant voir dans le voyage une évidence anecdotique relevant des nécessités diplomatiques, elle s'impose cependant à l'historien devant la masse d'archives léguées. Engluée et limitée jusque-là dans la représentation classique d'un Brasillach devant la « cathédrale de lumière » de Nuremberg ou du sort des délégations étrangères aux Jeux olympiques de Berlin 1936, la pratique du voyage ne peut se résumer à une vision archétypale voulant que seul le « fasciste en formation » ne parcoure un IIIème Reich réduit à quelques points névralgiques. A partir de sources issues du Ministère des Affaires étrangères, de périodiques, de récits de voyages et d'ouvrages rétrospectifs (mémoires, correspondances, écrits privés), ce travail s'articule autour de trois axes allant de l'intérêt de l'étude du déplacement dans la compréhension d'un phénomène totalitaire, aux temps du voyage (accueil, séjour sur place, réception du voyage) tout en analysant le rôle du voyage et son degré d'implication dans la formation d'une bienveillance personnelle ou d'un rejet du totalitarisme. Un des intérêts fondamentaux de l'étude du voyage en Allemagne hitlérienne réside dans les motivations préalables conduisant au déplacement. Le voyage est avant tout objet d'histoire vécu et perçu par ceux qui l'entreprennent. Cette conscience du « moment d'histoire » entrepris amène à étudier les motivations structurelles du voyage (intérêt pour la modernité politique, déconstruction de son propre modèle national, naissance d'une diplomatie parallèle) comme existentielles (inspiration morale, dépassement de la frontière de la germanité), tout en mettant en avant l'étonnante diversité des voyageurs (origine géographique, culturelle et sociale), signe de l'attraction magnétique du national-socialisme au-delà des frontières (insertion dans le débat de la place de la spécificité nationale dans le cadre d'un minimum fasciste). Préalable indispensable à toute compréhension du phénomène, les temps du voyage permettent d'éclairer la construction d'une véritable politique nazie à l'égard du voyageur étranger d'une part, de souligner la prégnance des réseaux et contacts d'autre part. L'étude du temps sur place sera orientée autour de l'impression de l'accessible rencontrée par les voyageurs. Le temps du retour d' « Hitlérie », fait d'une variété de la forme et de l'usage, permettra de mettre en avant l'obligation naturelle, morale - voire politique - de relayer les impressions de la « chose vue ». Enfin, le voyage comme maçon d'une nouvelle image de l'Allemagne dans les mentalités collectives étrangères viendra clore ce travail. La construction de l'image totalitaire semble aller de pair avec une tentative de rationalisation de l'aveuglement rencontré quand, pour d'autres, le voyage est un mécanisme de résistance. La place du voyageur face à la question juive devient également nécessité. D'une tribune offerte à l'antisémitisme aux premiers actes de dénonciation, le voyage devient un outil de la pensée intellectuelle. La conscience d'un totalitarisme naissant fait du voyageur un homme éclairé, noyé dans la masse de la dérive fasciste transnationale ayant fait ses armes idéologiques dans le Reich. / In line with the studies by German historian Peter Reichel concerning the fascination of totalitarianism and the historical movement initiated in France by Fred Kupferman, along with the studies by François Hourmant and Sophie Coeuré regarding intellectuals traveling in Soviet union in the 1930's, the objective of this thesis is to describe the experience of the voyage on Nazi territory, from Hitler's accession to power to the beginning of World War II. This theme has been disregarded in the national-socialism historiography, due to the fact that they viewed the voyage as an anecdotic evidence of diplomatic duty. However, the amount of archives bequeathed on this topic led historians to believe that it is more relevant than previously thought. Limited to the classical image of Brasillach in front of the “Cathedral of Light” of Nuremberg as well as the image of foreign delegations during the Olympic Games of Berlin in 1936, the act of traveling shouldn't be reduced to this archetypal vision implying that only the “future fascists” would travel and discover the IIIrd Reich. Using sources from the Ministry of Foreign Affairs, newspapers, travel logs, essays, and letters, this work hinges on three parts covering the significance to study the voyage with the goal to understand the totalitarianism phenomenon, the different stages of the voyage (the reception, their stay, the return to their countries of origin), and to analyze the role and the importance of the voyage in the development of either an acceptance or a rejection towards the totalitarianism. One of the main interests in studying the voyage in Hitler's Germany is the reasoning behind the motivation for the voyage to take place. Traveling is at first a moment in history lived and perceived by those who experience it. This awareness of the experienced moment in history leads us to study the structural motivations of this voyage (interest for modern politics, deconstruction of our own national model, beginning of a parallel diplomacy) and also the existential motivations (moral inspiration, surpassing the line of “germanity”) while underlining the surprising diversity of the travelers (geographical, cultural and social origin), which shows the power of attraction of the national-socialism far across the borders. Prior to understanding this phenomenon, the different phases of the voyage help to enlighten the construction of a specific Nazi policy towards the foreign traveler on one hand, and to underline the existence and development of a real network of contacts on the other. This component will examine how the model of national-socialism seemed attainable for the travelers. The return from Germany will bring to the forefront the feeling of obligation for the travelers to explain and describe what had been experienced during the travel. Finally, the voyage as propagator of a new image of Germany in foreigner's minds will complete this study. The shaping of the totalitarian image seems to go hand in hand with an attempt to rationalize the obliviousness of a part of the population, while for others the voyage is a mechanism of resistance. The standpoint of the travelers towards the Jew's situation is also necessary to broach. Like a window that offers a view on anti-Semitism and the first acts of denunciation, the voyage becomes a tool of intellectual thinking. The awareness of this rising totalitarianism makes the traveler a knowledgeable man, lost in the masses, sliding in this transnational fascism first learned in the Reich.
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Une culture chorégraphique au fil des airs : Transferts et adaptations poïétiques entre Venise et Paris au XVIIe siècle / A choreographic culture through airs : Transfers and poiesis adaptations between Venice and Paris in the XVIIth centuryMaurmayr, Bianca 19 November 2018 (has links)
Ma recherche interroge les transferts culturels produits entre la France et l’Italie au XVIIe siècle en ce qui concerne la culture chorégraphique, avant que la belle dance française ne s’impose comme norme de référence à l’échelle européenne. Me plaçant dans la lignée d’études promue par J. Sasportes et S. Mamone sur l’appréhension de la culture spectaculaire de l’époque moderne au-delà des limites nationales, je considère qu’une analyse des processus migratoires des artistes au cours du XVIIe siècle aide à redéfinir l’émergence des styles comme le résultat d’un dialogue culturel vigoureux. En ce sens, la notion de transfert culturel – tirée de l’histoire croisée (Werner et Zimmerman) – vient éclaircir les références kinésiques communes entre France et Italie à l’intérieur d’un contexte de circulation (des personnes et des savoir-faire) et d’un processus multiple d’appropriation, de configuration, parfois aussi de résistance à l’intégration d’éléments chorétiques d’autrui. Suivant ces propos, j’ai resserré l’étude sur les riches échanges entre la République de Venise et Paris dans la culture dramaturgique et dans la danse théâtrale et sociale, dans une période comprise entre 1637 (naissance du théâtre public vénitien) et 1728 (publication du Trattato del ballo nobile de Dufort). Suivant la démarche qualitative et inductive de l’anthropologie historique (C. Ginzburg, P. Burke), j’ai envisagé le théâtre public vénitien et son ballo teatrale (I. Alm) comme contre-modèles à la tradition historiographique du ballet français – souvent érigée comme la seule expérience significative de l’époque. Me détachant des catégories taxinomiques de « Renaissance », « Baroque » ou « ballet de cour » (B. Sparti), j’ai retracé les dénominations générées par les discours internes à l’art et transmises par ses acteurs. En plus de sonder les traditions et les relations du « ballet » et du « ballo », la thèse interroge les médiations culturelles entre France et Italie via les emprunts linguistiques de la langue française à la langue italienne (E. Kougioumtzoglou- Roucher), voire via les emprunts cinétiques de la belle dance au vocabulaire technique italien. Cette analyse comparative est accompagnée par un travail de réappropriation corporelle du vocabulaire ancien, l’articulation entre théorie et pratique étant au cœur de la méthodologie des études en danse. / My research questions the cultural transfers between France and Italy in the XVIIth century in the respect of choreographic culture, before French belle dance was imposed as the standard reference on a European scale. Placing myself in the line of studies promoted by J. Sasportes and S. Mamone on the understanding the spectacular culture of the modern era beyond national boundaries, I consider that an analysis of the migratory processes of artists during the XVIIth century could help to redefine the emergency of styles as the result of vigorous cultural dialogues. In this sense, the notion of cultural transfer – drawn from the gekreuzte Geschichte (Werner and Zimmerman) – clarifies the kinetic common references between France and Italy within a context of circulation (of people and expertise) and a multiple process of appropriation, configuration, sometimes also resistance to the integration of choretic elements. Following these remarks, I tightened up the study on the rich exchanges between the Republic of Venice and Paris in the culture of dramaturgy and of theatrical and social dance, in a period between 1637 (birth of the Venetian public theatre) and 1728 (publication of Trattato del Ballo Nobile by Dufort). Following the deliberately qualitative and inductive approach of historical anthropology (C. Ginzburg, P. Burke), I looked at the Venetian public theatre and its ballo teatrale (I. Alm) more specifically as a counter-model to the historiographical tradition of French ballet – often erected as the only experience significant at the time. Also, wanting to get rid of the taxonomic categories of "Renaissance", "Baroque" or "ballet de cour" (B. Sparti), I retraced the denominations generated by internal discourses to the art and transmitted by the actors. In addition to probing the traditions and relations of "ballet" and "ballo", the thesis questions the cultural mediations between France and Italy via linguistic borrowing from the French language to the Italian language (E. Kougioumtzoglou-Roucher), even via the borrowing of kinetic units, and driving content of the belle dance to the Italian technical vocabulary. This comparative analysis is accompanied by a work of physical reappropriation of ancient vocabulary, the articulation between theory and practice being at the very heart of the methodology of dance studies.
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Transferts culturels et gastronomie : les relations entre la France et le Maroc de la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours / Cultural transfers and gastronomy : relations between France and Morocco since the end of the 19th century until nowadaysCaquel, Marie 12 December 2018 (has links)
À l’heure où les débats politiques se cristallisent autour du multiculturalisme, de la peur de la mondialisation et des récentes arrivées de migrants, ceci dans une Europe qui développe un repli sur soi, il semble important de redonner une profondeur historique aux échanges de toutes sortes entre les différentes rives de la Méditerranée. La cuisine en tant qu’objet d’analyse montre comment différents pays ont pu s’influencer mutuellement culturellement au point qu’il est difficile aujourd’hui de déterminer exactement l’origine d’une recette. Cependant, il existe toujours des résistances à certains traits culturels de l’Autre et ceci se voit à travers les habitudes alimentaires. Ce travail de recherche étudie les relations gastronomiques entre la France et le Maroc en utilisant le paradigme du transfert culturel. Il montre comment un aliment ou une recette passe ou non les frontières (culturelles et géographiques) et pourquoi. Pour cela, trois contextes ont été définis. La colonisation provoque une des grandes « rencontres » ayant marqué les deux sociétés jusqu’à aujourd’hui. L’alimentation est en effet au cœur des rapports de pouvoir en contexte colonial. Le deuxième facteur de la « rencontre » entre ces deux sociétés est le phénomène migratoire. Après avoir déterminé ses propres stratégies pour se nourrir lui-même en tant qu’individu, le migrant a un rôle dans les transferts culturels gastronomiques entre son pays et la France, notamment lorsque l’on sait que le secteur de l’alimentation est choisi par beaucoup de migrants marocains pour s’installer en France. Le migrant a un rôle d’innovateur en matière gastronomique pendant que l’on voit aussi évoluer les pratiques des sociétés française et européenne au regard de cette migration. En somme, à travers les pratiques alimentaires, les notions d’intégration, d’assimilation et d’acculturation sont réinterrogées. La recherche se termine enfin par une vision d’ensemble qui est celle de la mondialisation et de la volonté politique du Maroc d’utiliser ses ressources d’ordre gastronomique pour se placer sur la scène internationale. / At a time when political debates are crystallizing around multiculturalism, fear of globalization and furthermore the recent arrival of migrants in a Europe which is developing a withdrawal into itself, it seems important to restore some historical depth to the exchanges between the various shores of the Mediterranean area. Food as an object of analysis shows how different countries have so much culturally influenced one another that it is difficult today to determine exactly from where does a recipe comes. However, there is still resistance to certain cultural traits of “the Other” and this is reflected in one’s eating habits. This research studies the gastronomic relations between France and Morocco using the cultural transfer paradigm that shows how recipes could or couldn’t cross borders (in the cultural and geographical meaning) and why. Three context typologies have been defined. Colonization causes one of the great "meetings" that have marked the two societies until today given that in a colonial context food is in the center of power relations. The second factor of the "encounter" between those two societies is the the context of international migration. Migrants and immigrants have a role in cultural gastronomic transfers between their origin country and France, especially because it is chosen by many Moroccan migrants to settle in France by opening restaurants. The migrant has a role of innovator in gastronomic matters while we also see evolving the French and European companies practices towards this migration. Briefly, through eating practices, notions of integration, assimilation and acculturation are re-examined. Finally, the research concludes with an overall vision of globalization and Morocco's political will to use its gastronomic resources to position itself on the international stage.
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La circulation du savoir africain : présence et reception de la littérature académique africaine en Allemagne et en France / The circulation of African knowledge : presence and reception of African academic literature in Germany and France / Zirkulation afrikanischen Wissens : Präsenz und Rezeption akademischer Literatur aus Afrika in Deutschland und FrankreichSteinbach-Hüther, Ninja 19 December 2017 (has links)
Bien que la globalisation culturelle laisse supposer qu'il soit possible de produire et de recevoir de façon égalitaire des informations partout dans le monde, les cartes du savoir sont en réalité caractérisées par un déséquilibre énorme. Le projet analyse ce phénomène en s’appuyant sur l‘exemple du transfert trilatéral de la littérature académique africaine en France et en Allemagne depuis les années cinquantes. D’une part, le but principal de ce projet est de relever la quasi totalité des livres et recueils universitaires en sciences sociales et humaines rédigés par des intellectuels africains et publiés dans des maisons d’édition allemandes et françaises. D’autre part, l’analyse des résultats quantitatives est basée sur une approche macro-perspective en s’appuyant sur les études qualitatives sur le sujet préexistantes. L’analyse quantitative et la classification des résultats ainsi que leur interprétation permettent actuellement d’obtenir des connaissances étonnantes, non seulement sur des continuités et discontinuités dans la publication de la littérature universitaire en provenance d’Afrique sur une période d‘environ soixante ans, mais également sur les profils géographiques, thématiques et temporels des maisons d’édition ainsi que sur leurs préférences personnelles, éditoriales et linguistiques. Grâce à la collection de données, le filtrage, le traitement ultérieur et la visualisation, nous pouvons alors comprendre quelle « Afrique scientifique » a finalement été transmise et importée, pour la période définie (1950-2012), à ces deux marchés du livre. Cette approche permet d’envisager de nouvelles hypothèses et interprétations pour l’analyse de la circulation du savoir africain, à l’instar des publications en sciences sociales et humaines. Une approche établie pour la recherche sur le franchissement culturel des frontières constitue le concept de transfert culturel. Pour ce travail, le concept fournit des approches théoriques et pratiques essentielles. En combinant différentes méthodes pour lesquelles les « digital humanities » ont été de plus en plus souvent sollicitées, l’approche méthodologique va vers une reconstruction complète du transfert, en utilisant aussi bien les analyses quantitatives que qualitatives. / Even though international interconnectedness and globalization evoke the idea of being able to produce and receive knowledge equally all over the world, the maps of knowledge are unevenly distributed on a global scale. My dissertation project analyses this phenomenon by examining the trilateral, multidimensional transfer of African academic literature to Germany and France since the 1950s.The research interest of this project is to determine and organize the entire spectrum of publications from the social sciences and the humanities written by African authors and published in German and French publishing houses. The quantitative analysis on a macro level is based on already existing qualitative studies in the field. The quantitative analysis and the classification of the results give valuable knowledge about continuities and discontinuities in the publication of African academic literature over the span of six decades (1950-2012). The research further examines and elaborates upon geographical, thematic, and temporal profiles of the publishing houses as well as their personal, editorial, and linguistic preferences. By means of collecting, filtering, processing, and visualizing the data, it is possible to find out what kind of “academic Africa” has finally reached the two national book markets. This approach helps to identify new hypotheses and interpretations concerning the circulation of African knowledge in general through the specific example of academic literature from the social sciences and the humanities. Providing important theoretical and practical approaches for this project, the concept of cultural transfers is an established approach for analysing cultural border crossings between countries and regions. The methodological approach combines different methods and, for the data processing, includes examples from the digital humanities to realize an all-embracing reconstruction of the entire transfer process in both a quantitative and qualitative sense.
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La circulation des Scandinaves dans la Rus' aux IXe-XIe siècles : perspectives comparées avec les fondations scandinaves occidentales : Normandie et îles anglo-saxonnes / The circulation of Scandinavians in Old Rus’ during the 9th-11th centuries : comparison with the Scandinavian western foundations : Normandy and Anglo-Saxon islandsHumbert, Benoît 03 October 2015 (has links)
La pénétration des Scandinaves en Russie, qui s’insère dans un vaste mouvement d’échanges qui entre les VIIIe et XIIe siècles fait circuler hommes et biens, apparaît à bien des égards comme un stimulant économique et politique d’envergure dans l’émergence d’organisations politiques et sociales qui aboutirent au développement de centres proto-urbains et du premier État russe. L’objectif de cette étude est donc de s’attacher à travers le traitement des sources historiographiques scandinaves et leur croisement avec les corpus slavon, byzantin et arabo-persan, à l’appréhension des modalités de transport de ces Scandinaves qui empruntèrent la voie de l’Est. Ce traitement nous permettra alors en plus de mesurer la variété et la richesse des contacts et des types de voyages entrepris, de redessiner des itinéraires, et d’appréhender plus en détail de quelle manière l’historiographie envisageait la géographie russe ainsi que le voyage en ces régions. / The penetration of the Scandinavians in Russia, which takes place in this vast movement of exchanges between the eighth and twelfth centuries where men and goods where circulating around Europe, appears in many respects as a political and economic stimulus in the emergence of political and social organizations that led to the development of proto-urban centers and to the creation of the first Russian state. So the aim of this study is through the analyze of the Scandinavian historiography and its crossing with the Slavonic, Byzantine and Arabo-persian corpuses, to focus on the transport modalities of these Scandinavians who took the road to the East. This treatment will allow us to underline the wide variety of contacts and journeys undertaken, and in addition to reconstruct itineraries, and to understand in a better way how historiography dealt with Russian geography and with the journey across those regions as a pattern.
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Educação comparada e antropologia: \"educational borrowing\" em escolas internacionais no Brasil / Compared education and anthropology: educational borrowing at international schools in Brazil.Camizão, Eliezer Gomes 18 May 2010 (has links)
Em escolas internacionais de São Paulo, currículos e metodologias de ensino internacionais e transnacionais são utilizadas. Em Matemática, estas escolas ensinam, por exemplo, um algoritmo para divisão que não é normalmente utilizados no sistema educacional brasileiro. Como a maioria dos alunos destas escolas são brasileiros, isto é caracterizado como educational borrowing. No entanto, ao estudar alguns destes elementos não tradicionais na cultura escolar brasileira, percebemos que suas origens não são facilmente identificáveis. Com a intensificação da globalização nas últimas décadas, influências estrangeiras têm se tornado mais complexas. No caso de alguns métodos, em face das dificuldades em estabelecer o país emprestador, se faz necessário complementar as teorias da Educação Comparada para que pesquisadores possam utilizar tais subsídios teóricos e entender o fenômeno com coerência. Complementos que são obtidos à luz da Antropologia, especificamente através da teoria de antropólogos como Michel de Certeau, que nos ajuda a melhor compreender a maneira com que os alunos individualizam estes produtos da educação internacional. A seguir, de volta ao domínio da Educação Comparada, os modelos típicos ideais de Brian Holmes podem auxiliar na decisão sobre o que pode ser copiado de um sistema educacional e as prováveis consequências destas ações. Ao fim da pesquisa, conclui-se que de fato os consumidores da educação internacional aqui mencionada nem sempre tomam posse deste produto conforme o anunciado pelos seus produtores. / At international schools in São Paulo, international and transnational curricula and methodology are utilized. In mathematics, these schools teach, for instance, an algorithm for division that is not normally adopted in the Brazilian educational system. Since the majority of the students of these schools are Brazilian, this is identified as educational borrowing. However, as we study some of these non-traditional elements in the Brazilian School Culture, we realize that their origins are not easily determined. With the intensification of the globalization during the last decades, foreigner influences have become more complex. It is hard to determine the lender country in the case of some methods and because of these difficulties it is necessary to complement the theories of Compared Education so that the researchers can make use of such theoretical resources and understand the phenomenon with coherence. Such complements are obtained in the light of the anthropology, specifically through the theory of anthropologists such as Michel de Certeau, who help us to better understand the way students individualize these products of the international education. Then, going back to the grounds of Compared Education, the ideal typical models of Brian Holmes can give us aid to decide what can and what can not be copied from other educational systems and the possible consequences of such actions. At the end of this research, it is concluded that in fact the consumers of the international education mentioned here not always take poss of it according to what is announced by its producers.
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L’agir dans les études grecques au XXème siècle : Une étude de cas franco-allemande : Bruno Snell et Jean-Pierre Vernant / The Acting in the ancient Greek scholarship of the 20th Century : A French-German Case Study : Bruno Snell and Jean-Pierre Vernant / Das Handeln in der Gräzistik im 20. Jahrhundert : Eine deutsch-französische Fallstudie : Bruno Snell und Jean-Pierre Vernant / L’agire nella filologia greca del Novecento : Uno studio di caso francese-tedesco : Bruno Snell e Jean-Pierre VernantMishliborsky, Noga 11 December 2015 (has links)
La notion de l’agir en Grèce ancienne a, dans les études grecques au XXème siècle, fait l’objet d’un débat important, fondé sur des textes philosophiques – avant tout Aristote – et littéraires – particulièrement Homère et la tragédie grecque. Le débat porte sur la prise de position du lecteur moderne face au traitement antique de cette notion, entre familiarité et sentiment d’étrangeté. L’alternative suivante se présente en effet à lui : la conception grecque de l’agir lui est-elle familière, en ce qu’elle est à l’origine de la notion occidentale, ou est-elle devenue absolument étrangère ? Le philologue allemand Bruno Snell et le philosophe français Jean-Pierre Vernant ont apporté des contributions fondamentales à ce sujet.Dans la présente thèse de doctorat, les positions des deux chercheurs sont comparées à lueur de leurs méthodes – « Geistesgeschichte », histoire de l’esprit et « Wortphilologie », philologie du mot, pour Snell, psychologie historique, sociologie, anthropologie et structuralisme chez Vernant. Par ailleurs, la thèse analyse dans quelle mesure leurs contributions s’ancrent dans les traditions nationales respectives des études grecques. Cette réflexion est particulièrement intéressante dans le cas de Bruno Snell et de Jean-Pierre Vernant qui pratiquaient la recherche de manière explicitement interdisciplinaire et internationale. Bruno Snell et Jean-Pierre Vernant sont d’éminentes personnalités des études grecques de la seconde moitié du vingtième siècle. Ils n’inspirèrent point simplement leur propre champ de recherche mais eurent en tant qu’intellectuels au sens zolien, une influence politique et sociale. / The notion of acting in ancient Greece was intensely discussed in the field of ancient Greek scholarship during the 20th century on the basis of philosophical texts – above all by Aristotle – and literary texts – particularly by Homer and the Greek tragedy. The debate revolves around the position of the modern reader with regard to the ancient notion, between estrangement and familiarity. He is faced with the following alternative: is the Greek conception of acting familiar to him, being the source of the western one, or has it become absolutely alien to him? The German philologist Bruno Snell and the French philosopher Jean-Pierre Vernant have made fundamental contributions to this debate.This PhD compares the positions of both researchers with regard to their methodologies – Snell’s « Geistesgeschichte », history of the spirit and « Wortphilologie », philology of the word, and Vernant’s historical psychology, sociology, anthropology and structuralism. Moreover, this dissertation analyses to what extent their contributions are rooted in the respective national traditions of ancient Greek scholarship. This reflection is particularly interesting in the case of Bruno Snell and Jean-Pierre Vernant, as they both pursued an explicitly international and interdisciplinary approach to research. Bruno Snell and Jean-Pierre Vernant are eminent classical scholars of the second half of the twentieth century. Not only did they inspire their own field of research through their work, but they also exerted a strong social and political influence as intellectuals in the sense of Emile Zola. / Die Frage nach dem Begriff des Handelns bei den Griechen wurde in der Klassischen Philologie des 20. Jahrhunderts anhand philosophischer (vor allem Aristoteles) und literarischer Texte (vor allem Homer und der griechischen Tragödie) stark debattiert. Gegenstand dieser Debatte ist die Haltung des heutigen Lesers gegenüber der antiken Auffassung dieses Begriffs, zwischen Vertrautheit und Fremdheit. Dabei stellt sich folgende Frage: Steht uns heute das griechische Konzept des Handelns nah, als Ursprung des abendländischen Konzeptes, oder ist es uns ganz und gar fremd geworden? Der deutsche Altphilologe Bruno Snell und der französische Philosoph Jean-Pierre Vernant haben zu diesem Thema relevante und bedeutende Beiträge geleistet. Die Positionen des deutschen und des französischen Wissenschaftlers werden in der vorliegenden Arbeit in Bezug auf ihre jeweilige Methodik − Geistesgeschichte und Wortphilologie bei Snell, historische Psychologie, Soziologie, Anthropologie und Strukturalismus bei Vernant − verglichen. Darüber hinaus wird der Frage nachgegangen, inwiefern ihre Beiträge in ihrer jeweiligen Wissenschaftstradition verwurzelt sind. Diese Fragestellung ist im Falle Snells und Vernants von besonderem Interesse, da beide explizit eine überfachliche und internationale Auffassung von Wissenschaft vertreten. Bruno Snell und Jean-Pierre Vernant sind bedeutende Persönlichkeiten der Gräzistik der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts; sie haben nicht nur ihr Fach durch ihre Forschung geprägt, sondern hatten − als Intellektuelle im Sinne Zolas − auch gesellschaftlich und politisch großen Einfluss. / La questione della nozione del agire presso gli antichi Greci fu l’oggetto di un dibattito importante nella filologia classica del Novecento, fondato sia su testi filosofici (sopratutto Aristotele) che letterari (innanzitutto Omero e la tragedia greca). L’argomento del dibattito è la presa di posizione del lettore moderno di fronte alla nozione antica, fra estraniamento e confidenza. Sorge dunque la domanda seguente: ci risulta familiare la nozione greca del agire, in quanto origine della nozione occidentale, oppure è diventata assolutamente estranea per noi? Il filologo tedesco Bruno Snell e il filosofo francese Jean-Pierre Vernant hanno portato contributi fondamentali a questo argomento. Nella tesi di dottorato, le posizioni dei due scientifici vengono comparate rispetto ai loro metodi – « Geistesgeschichte », storia dello spirito e « Wortphilologie », filologia della parola, presso Snell, psicologia storica, sociologia, antropologia e strutturalismo presso Vernant. Inoltre, la tesi esamina quanto i loro contributi siano radicati nelle tradizioni scientifiche nazionali. Questa problematica è particolarmente interessante nel caso di Snell e Vernant, siccome tutti e due adottavano esplicitamente una concezione interdisciplinaria e internazionale della scienza. Bruno Snell e Jean-Pierre Vernant sono eminenti personalità della filologia greca della seconda metà del Novecento; non hanno solamente ispirato il loro campo di ricerca, ma avevano – come intellettuali nel senso di Zola – anche un’influenza sociale e politica.
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Feuilletons dramatiques et transferts culturels franco-brésiliens au XIXe siècle : enjeux d'une édition de la "Semaine Lyrique" de Martins Pena / Theater serials and French-Brazilian cultural transfer in the 19th century : aspects of an edition of Martins Pena's "Lyric Week"Gimenez, Priscila Renata 05 March 2014 (has links)
Dans le cadre des études sur presse et littérature et sur les transferts culturels, cette recherche présente une étude comparative entre les feuilletons dramatiques français, d'Hector Berlioz et de Théophile Gautier, et les feuilletons de théâtre lyrique écrits par le dramaturge brésilien Martins Pena. Il a écrit la série « Semaine Lyrique », parue au Jornal do Commercio en 1846-1847. Sous une perspective diachronique qui prend en compte le processus de mondialisation médiatique de la presse périodique au XIXe siècle, cet examen se propose de retracer et d'observer les transferts de pratiques culturelles médiatiques de la presse française vers la brésilienne qui ont déterminé l’acclimatation des feuilletons dramatiques au Brésil. En privilégiant l'analyse de la méthode, de la construction du discours critique et du style des feuilletonistes français et de Martins Pena, nous avons centré notre étude sur les aspects littéraires ainsi que sur la répercussion de leur adaptation dans la presse brésilienne. Particulièrement, les formes et la manifestation de l'ironie (journalistique) dans l'écriture des feuilletonistes constituent le cerne des analyses. Notre hypothèse est que Martins Pena a adapté les aspects de l'écriture littéraire des critiques français en créant une poétique autonome et légitime. En plus d’être la première série de chroniques de contenu culturel de la presse quotidienne de Rio de Janeiro, la « Semaine Lyrique » se distingue aussi des feuilletons dramatiques brésiliens précédents grâce à l'écriture ironique et fictionnelle assimilée et recrée au fil de la série par Martins Pena. / In the perspective of researches about literature and press theory and about cultural transfers, this study presents a comparative analysis between Hector Berlioz’ and Théophile Gautier's theater serials and Brazilian dramatic writer Martins Pena’s serials about lyric theater wrote by the Brazilian dramatic writer Martins Pena. He wrote the series “Lyric Week” published in Jornal do Commercio in 1846-1847. In a diachronic perspective which consider the process of periodical press globalization in the 19th century, this investigation proposes to reconstruct and observe the transfers of media cultural practices from the French press to the Brazilian press which determined the acclimatization of the theater serials in Brazil. Emphasizing the method analysis, the construction of critical discourse and style of French theater serials and that of Martins Pena, we focused our study on the literary aspects as well as on the impact their adaptation had in the Brazilian press. Specifically, the form and manifestation of the (journalistic) irony in the writing of the columnists constitute the focus of the analysis. Our hypothesis is that Martins Pena adapted aspects of the French columnists’ literary writing, creating an autonomous and legitimate poetic. In addition to being the first cultural content chronicle series of the daily press of Rio de Janeiro, the “ Lyric Week” distinguishes itself from previous Brazilian theater serials through the ironic and fictional writing assimilated and recreated throughout the series by Martins Pena.
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