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Le dialogue des objets : fabrique et circulation des savoirs naturalistes : le cas des collections de Jean Hermann (1738-1800) / The dialogue between objects : construction and circulation of naturalistic knowledge : the case of Jean Hermann's collections (1738-1800)

Rusque, Dorothée 29 June 2018 (has links)
Dans le sillage des problématiques posées par l’anthropologie historique du savoir et par les travaux sur la matérialité des pratiques savantes, la thèse questionne la dimension cognitive des collections d’histoire naturelle de Jean Hermann (1738-1800). Dès 1762, le naturaliste crée un riche cabinet ouvert aux trois règnes de la nature. Il est associé à une bibliothèque et à un jardin botanique dont il a la charge en tant que professeur de botanique de l’université de Strasbourg. Les trois formes de collections lui servent d’équipement pour la recherche et pour l’enseignement. L’objet de l’enquête est de cerner le rôle des objets dans la production et la circulation des savoirs naturalistes. Il s’agit également d’observer la construction sociale d’une figure savante. Le travail met au jour l’importance de l’économie d’échange des objets dans la constitution des collections et le rôle du dialogue des objets - échantillons, livres, images – dans le processus d’observation. Le dispositif visuel qu’est le cabinet est au centre de la fabrique du savoir. Les collections contribuent aussi à l’émergence d’une science publique, elles sont des supports d’enseignement et elles attirent de nombreux visiteurs. / Following the issues raised by the historic anthropology of the knowledge and the material turn, the thesis questions the cognitive dimension of the collections of natural history of Jean Hermann (1738-1800). From 1762, the naturalist created a rich cabinet composed of objects from the three kingdoms of nature. The cabinet was associated with two other forms of collections: a library and a botanical garden, which he managed as professor of botany of the university of medicine from 1783. All three forms of collections were used as his equipment for research and teaching. The investigation shall determine the role of objects in the production and the circulation of the naturalistic knowledge. Its objective is also to observe the social construction of a learned figure. The study points out the importance of the economy of exchange of objects in the constitution of collections and the role of the dialogue between objects - samples, books, images – in the visualization process. The visual device of the cabinet is at the core of the process of knowledge making. Collections contributed to the emergence of a public science; they were media of teaching and attracted numerous visitors.
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La circulation du savoir africain : présence et reception de la littérature académique africaine en Allemagne et en France / The circulation of African knowledge : presence and reception of African academic literature in Germany and France / Zirkulation afrikanischen Wissens : Präsenz und Rezeption akademischer Literatur aus Afrika in Deutschland und Frankreich

Steinbach-Hüther, Ninja 19 December 2017 (has links)
Bien que la globalisation culturelle laisse supposer qu'il soit possible de produire et de recevoir de façon égalitaire des informations partout dans le monde, les cartes du savoir sont en réalité caractérisées par un déséquilibre énorme. Le projet analyse ce phénomène en s’appuyant sur l‘exemple du transfert trilatéral de la littérature académique africaine en France et en Allemagne depuis les années cinquantes. D’une part, le but principal de ce projet est de relever la quasi totalité des livres et recueils universitaires en sciences sociales et humaines rédigés par des intellectuels africains et publiés dans des maisons d’édition allemandes et françaises. D’autre part, l’analyse des résultats quantitatives est basée sur une approche macro-perspective en s’appuyant sur les études qualitatives sur le sujet préexistantes. L’analyse quantitative et la classification des résultats ainsi que leur interprétation permettent actuellement d’obtenir des connaissances étonnantes, non seulement sur des continuités et discontinuités dans la publication de la littérature universitaire en provenance d’Afrique sur une période d‘environ soixante ans, mais également sur les profils géographiques, thématiques et temporels des maisons d’édition ainsi que sur leurs préférences personnelles, éditoriales et linguistiques. Grâce à la collection de données, le filtrage, le traitement ultérieur et la visualisation, nous pouvons alors comprendre quelle « Afrique scientifique » a finalement été transmise et importée, pour la période définie (1950-2012), à ces deux marchés du livre. Cette approche permet d’envisager de nouvelles hypothèses et interprétations pour l’analyse de la circulation du savoir africain, à l’instar des publications en sciences sociales et humaines. Une approche établie pour la recherche sur le franchissement culturel des frontières constitue le concept de transfert culturel. Pour ce travail, le concept fournit des approches théoriques et pratiques essentielles. En combinant différentes méthodes pour lesquelles les « digital humanities » ont été de plus en plus souvent sollicitées, l’approche méthodologique va vers une reconstruction complète du transfert, en utilisant aussi bien les analyses quantitatives que qualitatives. / Even though international interconnectedness and globalization evoke the idea of being able to produce and receive knowledge equally all over the world, the maps of knowledge are unevenly distributed on a global scale. My dissertation project analyses this phenomenon by examining the trilateral, multidimensional transfer of African academic literature to Germany and France since the 1950s.The research interest of this project is to determine and organize the entire spectrum of publications from the social sciences and the humanities written by African authors and published in German and French publishing houses. The quantitative analysis on a macro level is based on already existing qualitative studies in the field. The quantitative analysis and the classification of the results give valuable knowledge about continuities and discontinuities in the publication of African academic literature over the span of six decades (1950-2012). The research further examines and elaborates upon geographical, thematic, and temporal profiles of the publishing houses as well as their personal, editorial, and linguistic preferences. By means of collecting, filtering, processing, and visualizing the data, it is possible to find out what kind of “academic Africa” has finally reached the two national book markets. This approach helps to identify new hypotheses and interpretations concerning the circulation of African knowledge in general through the specific example of academic literature from the social sciences and the humanities. Providing important theoretical and practical approaches for this project, the concept of cultural transfers is an established approach for analysing cultural border crossings between countries and regions. The methodological approach combines different methods and, for the data processing, includes examples from the digital humanities to realize an all-embracing reconstruction of the entire transfer process in both a quantitative and qualitative sense.
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Transmission transatlantique de savoirs en sciences naturelles d’Amérique française au XVIIIe siècle; Étude comparative des écrits de Kalm (Canada), de Barrère (Guyane française), de Le Page du Pratz (Louisiane) et de Dumont de Montigny (Louisiane)

Brassard, Alice 08 1900 (has links)
Dans la foulée de leur colonisation de l’Amérique aux XVIIe et XVIIIe siècles, les Français ont dressé des inventaires des ressources du territoire occupé ou convoité. Apte à décrire toute cette richesse, l’histoire naturelle devint ainsi un savoir colonial par excellence et l’un des rouages centraux de la « machine coloniale » française. Aussi, le legs textuel de cette activité est-il considérable et diverses perspectives s’y expriment : un entreprenant colon, par exemple, ne verra pas les ressources de la Louisiane de la même façon qu’un officiel métropolitain de passage ou qu’un botaniste en mission. Mais le regard colonisateur est largement partagé et tous ces textes, ou presque, font acte d’appropriation des plantes, minéraux et animaux américains. La place ménagée aux indigènes et aux esclaves – qu’ils soient d’origine autochtone ou afro-américaine – comme acteurs dans le processus de création de savoir est variable selon le contexte et l’auteur. Ce mémoire se penche sur un petit nombre de textes éloquents tirés du corpus de l’histoire naturelle des colonies d’Amérique continentales françaises. Sont étudiés de près quatre auteurs qui ont œuvré ou qui ont été de passage au Canada (Kalm), en Guyane française (Barrère) et en Louisiane (Le Page du Pratz et Dumont de Montigny). Nous examinons dans un premier temps les différents contextes d’acquisition de savoirs. Par la suite, l’analyse portera sur leurs inventaires respectifs des ressources coloniales, puis leur façon de traiter leurs sources. Finalement, nous concluons cette recherche sur les manières dont ces naturalistes-écrivains transmettront à leurs lecteurs européens leurs connaissances nouvellement acquises et la portée de la diffusion que leurs écrits connaîtront. / Following their colonization of America in the 17th and 18th centuries, the French drew up inventories for the resources of the occupied or coveted territory. Being able to describe all this wealth, natural history thus became the ultimate colonial knowledge and one of the central cogs of the French Colonial Machine. Also, the textual legacy of this activity is considerable and various points of view are taken into account: an enterprising settler, for example, will not see Louisiana’s resources in the same way as a travelling metropolitan official or a botanist on assignment. However, the colonial perspective is widely spread and all these texts, or almost all of them, are evidence of the appropriation of American plants, minerals and animals. The position of indigenous people and slaves – whether of indigenous or African-American origin – as actors in the process of knowledge creation depends on the context and the author’s stance. This thesis focuses on a small number of compelling texts from the natural history corpus of the French mainland colonies in America. Four authors who worked in or visited Canada (Kalm), French Guiana (Barrère) and Louisiana (Le Page du Pratz and Dumont de Montigny) are studied in depth. We first examine the different contexts of knowledge acquisition. Subsequently, we analyze the colonial resources inventories available at that time and how the sources are managed. Lastly, we conclude by looking at how these naturalist writers transmit to their European readers their newly acquired knowledge and the impact that their work will have.

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