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L'inscription de l'histoire dans la trilogie d'Hélène Brodeur.

Au cours des années 80, Hélène Brodeur, écrivaine franco-ontarienne, publia une trilogie dont les tomes, intitulés respectivement La Quête d'Alexandre, Entre l'aube et le jour , et Les routes incertaines , ont été regroupés par l'auteure sous l'appellation de Chroniques du Nouvel-Ontario . Lourd de signification, le vocable «chronique» sous-tend une forte présence de l'histoire de l'Ontario-Nord au coeur de l'intrigue romanesque brodeurienne. Or, bien que la chronique se veuille un répertoire de faits historiques rapportés dans le respect de leur temporalité, la trilogie s'écarte de cette définition essentiellement parce qu'elle est avant tout une oeuvre de fiction où l'imaginaire joue un rôle prépondérant.

Certes, l'histoire, ou la réalité révolue, parfois élément actif de l'intrigue, souvent contexte ou bref récit mis en abîme, reste omniprésente tout au long de chacun des volumes de la trilogie brodeurienne. Apparaissant dans des proportions et des formes variées, elle est tantôt rigoureusement fidèle à la réalité, tantôt modifiée par l'écrivaine au profit de la fiction. En prenant appui sur des sources documentaires d'historiens et sur des ouvrages théoriques, notamment ceux de Georges Lukacs, de Claudie Bernard et de Gilles Nélod, nous nous sommes donc interrogée sur les rapports existant entre l'histoire et la fiction au coeur de l'oeuvre brodeurienne pour enfin déterminer la nature de la relation entre la trilogie et le roman historique tel que les spécialistes le définissent.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/8460
Date January 2000
CreatorsBray, Annie J.
ContributorsTessier, Jules,
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format159 p.

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