Le mémoire porte sur la représentation de la métaphore paternelle dans trois romans publiés par André Langevin à l’aube de la Révolution tranquille : Évadé de la nuit (1951), Poussière sur la ville (1953) et Le temps des hommes (1956). L’oeuvre Langevinienne a puissamment contribué à briser les contraintes du roman traditionnel. Pourtant, elle reste largement méconnue, malgré les travaux que lui ont notamment consacrés, jadis, André Brochu (L’évasion tragique. Essai sur les romans d’André Langevin) et Gabrielle Pascal (La quête d’identité chez André Langevin). La réédition récente de l’oeuvre de Langevin, par les éditions du Boréal, a heureusement permis d’en rappeler toute l’importance. Par la question du père, j’entends la manière dont se déploient la métaphore paternelle et les figures d’autorité générées par le texte (la Loi, Dieu, l’Église, l’Institution, le père de famille, le supérieur hiérarchique, etc.). Il s’agit moins de thématiser le père que d’en saisir la représentation structurante, comme problématique d’écriture qui oriente la signification profonde du texte. Dans cette optique, je montrerai comment le personnage principal des romans de Langevin se trouve chaque fois engagé dans un processus complexe de maturité vers la « paternité symbolique ». En regard de cet objectif, mon hypothèse est que ce processus connaît une évolution constante au cours des trois romans étudiés, malgré les différences que font voir les textes dans le traitement de la question. Afin de montrer comment la question du père évolue et se transforme chez Langevin d’un texte à l’autre, chacun des trois romans étudiés fera l’objet d’un chapitre d’analyse.
Identifer | oai:union.ndltd.org:Quebec/oai:constellation.uqac.ca:4284 |
Date | 07 1900 |
Creators | Lavoie, Jessica |
Source Sets | Université du Québec à Chicoutimi |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou mémoire de l'UQAC, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://constellation.uqac.ca/4284/ |
Page generated in 0.0112 seconds