Plusieurs pays démocratiques ont reconnu la légitimité du lobbying. Comme moyen de participation politique, cette pratique a la particularité d'être privée et informelle : elle a lieu à l'insu du public et échappe aux règles et procédures qui encadrent les différents espaces de délibération démocratique qui sont mis sur pied par l'État. La reconnaissance légale du lobbying est survenue après un siècle de développement des organisations économiques et sociales. C'est ce qui fait de ce moment un élément d'analyse pertinent pour les études de la dynamique démocratique contemporaine. De nombreuses avenues peuvent être empruntées pour clarifier les dilemmes qui doivent maintenant être tranchés. Ce mémoire s'intéresse plus spécifiquement aux enjeux qu'impliquent les réformes politiques mises en oeuvre au nom de la bonne gouvernance. À l'aide de regards historique et comparatif, il propose l'hypothèse selon laquelle l'attribution de droits de participation politique aux organisations met en place un statut de citoyen corporatif. Enfin, il se veut d'abord et avant tout une contribution à la réflexion sur les transformations des régimes démocratiques au XXe et XXIe siècles.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/21411 |
Date | 16 April 2018 |
Creators | Boucher, Maxime |
Contributors | Gagné, Gilles |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | iv, 108 f., application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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