L’objectif principal de la thèse était d’étudier les effets de l’alimentation et de l’obésité sur l’asthme et son évolution, en prenant en compte des facteurs de médiations spécifiques.La première partie de la thèse visait à étudier le rôle de l’alimentation dans l'asthme, en prenant en compte l’indice de masse corporelle (IMC) comme un médiateur potentiel, et en évaluant l’effet modificateur du tabac dans ces associations. Ce travail a d’abord porté sur le rôle de la consommation de charcuterie, récemment classée cancérogène. Parmi 971 adultes de l’étude des facteurs génétiques et environnementaux de l’asthme (EGEA), nous avons montré qu’une consommation élevée de charcuterie (au moins 4 fois par semaine) était associée de façon directe à l’aggravation des symptômes de l’asthme, et que seulement 14% de l’association entre la consommation de charcuterie et l’asthme était expliqué par l’IMC (effet indirect). Ce travail a ensuite porté sur le rôle de la qualité globale de l’alimentation, évaluée par le score alimentaire Alternate Healthy Eating Index 2010. Parmi 969 participants d’EGEA, nous avons montré qu’une alimentation de qualité était associée de façon directe à une amélioration des symptômes de l’asthme chez les non-fumeurs. L’effet indirect lié à l’IMC n’était pas significatif. La deuxième partie de la thèse visait à mieux comprendre l'association entre l'obésité et l'activité de l’asthme, en prenant en compte la leptine, une adipokine pro-inflammatoire, comme un médiateur potentiel. Parmi 331 adultes d’EGEA avec un asthme actif à l’inclusion, les analyses ont montré que différentes mesures élevées de la composition corporelle étaient associées à une activité persistante de l’asthme, avec un effet indirect très fort de la leptine dans ces associations. / The general aim of the thesis was to study the role of diet and obesity in asthma, while accounting for potential mediators in these analyses.The first part of the thesis aimed to investigate the role of dietary factors in asthma at a “macro-level”, considering body mass index (BMI) as a potential mediator, and to evaluate effect modification by smoking. We first focused on processed meat intake, a recent carcinogen. Among 971 participants from the Epidemiological study on the Genetics and Environment of Asthma, bronchial hyperresponsiveness and atopy (EGEA), analysis showed that high processed meat intake (at least 4 servings/week) was associated with worsening asthma symptoms over time, through a direct effect and to a lesser extent an effect mediated by BMI. We then focused on the overall diet quality assessed by the Alternate Healthy Eating Index 2010. Among 969 participants from the EGEA study, the analyses showed that a greater adherence to a better diet quality was associated with improved asthma symptoms over time in never smokers only and was not mediated through BMI. The second part of the thesis aimed to better understand the association between obesity and asthma at a “micro-level”, considering leptin, an inflammatory biological marker related to obesity, as a mediator. Including 331 participants from the EGEA study with current asthma at baseline, analysis showed that high body adiposity estimated by different measures was associated with persistent asthma activity, likely mediated by leptin.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017SACLS087 |
Date | 21 April 2017 |
Creators | Li, Zhen |
Contributors | Université Paris-Saclay (ComUE), Varraso, Raphaëlle, Nadif, Rachel |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text, Image, StillImage |
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