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Stratégies alimentaires et énergétiques de la prédation chez les mammifères marins

Spitz, Jérôme 30 September 2010 (has links) (PDF)
Les stratégies alimentaires peuvent être définies comme la mise en place d'ensembles cohérents de réponses morphologiques, physiologiques, écologiques ou comportementales permettant d'optimiser le succès alimentaire d'une espèce. Le présent travail s'est proposé d'aller au-delà de la simple analyse taxonomique des régimes alimentaires en utilisant les caractéristiques des proies pour explorer certains aspects des stratégies alimentaires et de l'énergétique de la prédation chez les mammifères marins de l'atlantique nord-est. L'objectif majeur était de contribuer à une meilleure compréhension du "pourquoi une proie est une proie ?" La valeur énergétique des proies est apparue comme un élément central des stratégies de prédation. Il en résulte que des coûts d'existence importants chez les mammifères marins doivent être soutenus par une alimentation de qualité élevée et ne peuvent pas être satisfaits simplement par une plus grande quantité de proies de qualité moyenne ou faible. Les résultats obtenus lors de cette thèse ont ainsi permis de progresser de la description des régimes alimentaires vers la compréhension de certaines relations fonctionnelles entre proies et prédateurs. Ainsi, les traits descriptifs de la qualité des proies, comme la teneur en lipides et la valeur énergétique, et les traits descriptifs des coûts d'existence des mammifères marins, comme l'indice mitochondrial et la teneur en lipides des muscles, sont significativement corrélés. Enfin, ce travail souligne que pour comprendre l'écologie alimentaire d'un prédateur, il faut surtout bien connaitre les caractéristiques de ses proies.
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Maternal Diet During Pregnancy and Early Growth : Focus on Diet Duality and Food Chemicals Exposure / Alimentation maternelle pendant la grossesse et croissance précoce : qualité de l’alimentation et exposition aux contaminants alimentaires

Kadawathagedara, Manik 16 January 2018 (has links)
Introduction Des études épidémiologiques ont montré qu'une restriction nutritionnelle pendant la grossesse pouvait conduire à une réponse adaptative du fœtus conduisant à une altération durable du métabolisme. Ainsi, les enfants nés avec un petit poids de naissance sont plus à risque de développer des maladies cardiovasculaires à l'âge adulte. L'exposition à des contaminants obésogènes pourrait également jouer un rôle dans l'augmentation du risque d'obésité. L’alimentation est une des principales voies d'exposition à ces contaminants. Après une description de la qualité de l’alimentation pendant la grossesse, l’objectif était d'étudier l'association entre l'exposition prénatale aux contaminants alimentaires et la croissance des enfants.MéthodesLes données de trois cohortes de naissance ont été utilisées : deux études françaises (EDEN et ELFE), et une étude norvégienne (MoBa). Les femmes de ces cohortes, ont rempli un questionnaire de fréquence alimentaire (QFA) portant sur l’alimentation pendant la grossesse. L'évaluation des contaminants a été réalisée en combinant le QFA et des bases de données de contamination, la deuxième Etude de l’Alimentation Total (EAT2) française pour EDEN et plusieurs bases de données de contamination pour MoBa. Premièrement dans ELFE, nous avons créé un score de qualité de l'alimentation et un score spécifique à la grossesse, puis nous avons étudié les facteurs associés à une meilleure qualité alimentaire. Ensuite, nous avons examiné l’association entre la qualité de l'alimentation et la croissance prénatale. Deuxièmement, nous avons étudié la relation entre un contaminant alimentaire : l'acrylamide (AA), et la croissance prénatale, dans EDEN, et la croissance postnatale, dans MoBa. Troisièmement, nous avons étendu nos analyses à tous les contaminants alimentaires de l’EAT2, en analysant les composés pris individuellement, puis considérés en mélange.RésultatsPremièrement, nous avons montré que les recommandations générales et spécifiques étaient globalement bien suivies par les femmes enceintes. Certaines caractéristiques socioéconomiques ou démographiques étaient associées à la fois au score de qualité de l’alimentation et au score spécifique de la grossesse telles que l’âge à l’accouchement, niveau d’étude et revenu du foyer et le tabagisme. Un score élevé de qualité de l’alimentation était associé à un poids de naissance plus élevé et un risque plus faible d'avoir un enfant petit pour l’âge gestationnel (PAG).Deuxièmement, nous avons montré que plus l'exposition pendant la grossesse à l’AA est importante, plus la taille de naissance était faible et plus le risque de PAG est élevé. Dans MoBa, nous avons constaté que l'exposition prénatale à l'AA était associée à une prévalence accrue d'enfants en surpoids ou obèses et à une plus grande vitesse de croissance du poids durant l’enfance.Dans EDEN, sur les 99 composés chimiques sélectionnés, le poids de naissance était associé négativement à l’exposition à quatre contaminants alimentaires et positivement à l’exposition à quatre autres. L'IMC à 5 ans était associé négativement à un contaminant. Aucune de ces associations étaient statistiquement significative après prise en compte de la multiplicité des tests. Lorsque les composés chimiques étaient considérés en mélanges, un mélange de contaminants était positivement associé au poids de naissance et aucun mélange n’était associé à l'IMC à 5 ans.ConclusionUne qualité de l’alimentation élevée est associée à un poids de naissance plus élevé et une diminution du risque de PAG, alors que l'exposition alimentaire à l'AA est associée à une altération de la croissance fœtale. L’exposition prénatale aux contaminants alimentaires, évaluée à partir des données d’EAT, ne semble pas préoccupante vis-à-vis de la croissance prénatale et postnatale précoce car les effets retrouvés sont de faible amplitude et ne sont plus significatifs après prise en compte des tests multiples. / Introduction Maternal diet is the only prenatal source of nutrients and the major source for non-nutrients and can influence foetal growth and offspring’s long-term health. Chemicals known as “obesogens” might also play a role in increasing obesity risk and one of the main route of exposure to these chemicals is through foods. After a description of diet quality during pregnancy, the aim of this thesis was to study the association between prenatal exposure to food chemicals and prenatal and postnatal growth among children.MethodsWe used the data of three birth cohort studies: two French studies (EDEN and ELFE), and a Norwegian study (MoBa). We first described the compliance to dietary guidelines of French pregnant women and the impact of a better diet quality on birth outcomes using the data of the ELFE study. Secondly, we studied the relationship of a specific food contaminant, acrylamide, on birth size in the EDEN and postnatal growth in MoBa. Finally, we extended analyses to all available food chemicals in the second French Total Diet Study (TDS).ResultsThe nutritional guidelines for pregnant women were rather well followed in ELFE. The diet quality score was associated with higher birth weight and lower risk of having a small for gestational (SGA) baby. We showed that prenatal dietary exposure to acrylamide was associated with reduced birth size in EDEN, and to increased postnatal growth in MoBA. In EDEN, on the 99 selected food chemicals, birth weight was associated with eight chemicals (four negatively and four positively). BMI at 5 years was associated with one food chemical. These results were not significant after correction for multiple testing. When using the mixture approach, one mixture of chemical was positively associated with postnatal growth.ConclusionsThe diet quality score was associated with higher birth size. Whereas dietary exposure to acrylamide was associated with impaired foetal growth, when looking at a larger number of food chemicals, we did not find concerning association on child prenatal or postnatal growth. Exposure to food chemical assessed by TDS did not appear to be of major concern for growth but other windows of susceptibility, such as early childhood, and other outcomes, such as cognitive development, should be considered in future studies.
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Qualité nutritionnelle de l'alimentation en fonction du niveau socio-économique : étude chez des hommes de Oaxaca, Mexique

Ponce Martínez, Xochitl January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Epidemiological Study of Diet, Obesity and Asthma in the French EGEA Study / Alimentation, obésité et asthme dans l’étude EGEA

Li, Zhen 21 April 2017 (has links)
L’objectif principal de la thèse était d’étudier les effets de l’alimentation et de l’obésité sur l’asthme et son évolution, en prenant en compte des facteurs de médiations spécifiques.La première partie de la thèse visait à étudier le rôle de l’alimentation dans l'asthme, en prenant en compte l’indice de masse corporelle (IMC) comme un médiateur potentiel, et en évaluant l’effet modificateur du tabac dans ces associations. Ce travail a d’abord porté sur le rôle de la consommation de charcuterie, récemment classée cancérogène. Parmi 971 adultes de l’étude des facteurs génétiques et environnementaux de l’asthme (EGEA), nous avons montré qu’une consommation élevée de charcuterie (au moins 4 fois par semaine) était associée de façon directe à l’aggravation des symptômes de l’asthme, et que seulement 14% de l’association entre la consommation de charcuterie et l’asthme était expliqué par l’IMC (effet indirect). Ce travail a ensuite porté sur le rôle de la qualité globale de l’alimentation, évaluée par le score alimentaire Alternate Healthy Eating Index 2010. Parmi 969 participants d’EGEA, nous avons montré qu’une alimentation de qualité était associée de façon directe à une amélioration des symptômes de l’asthme chez les non-fumeurs. L’effet indirect lié à l’IMC n’était pas significatif. La deuxième partie de la thèse visait à mieux comprendre l'association entre l'obésité et l'activité de l’asthme, en prenant en compte la leptine, une adipokine pro-inflammatoire, comme un médiateur potentiel. Parmi 331 adultes d’EGEA avec un asthme actif à l’inclusion, les analyses ont montré que différentes mesures élevées de la composition corporelle étaient associées à une activité persistante de l’asthme, avec un effet indirect très fort de la leptine dans ces associations. / The general aim of the thesis was to study the role of diet and obesity in asthma, while accounting for potential mediators in these analyses.The first part of the thesis aimed to investigate the role of dietary factors in asthma at a “macro-level”, considering body mass index (BMI) as a potential mediator, and to evaluate effect modification by smoking. We first focused on processed meat intake, a recent carcinogen. Among 971 participants from the Epidemiological study on the Genetics and Environment of Asthma, bronchial hyperresponsiveness and atopy (EGEA), analysis showed that high processed meat intake (at least 4 servings/week) was associated with worsening asthma symptoms over time, through a direct effect and to a lesser extent an effect mediated by BMI. We then focused on the overall diet quality assessed by the Alternate Healthy Eating Index 2010. Among 969 participants from the EGEA study, the analyses showed that a greater adherence to a better diet quality was associated with improved asthma symptoms over time in never smokers only and was not mediated through BMI. The second part of the thesis aimed to better understand the association between obesity and asthma at a “micro-level”, considering leptin, an inflammatory biological marker related to obesity, as a mediator. Including 331 participants from the EGEA study with current asthma at baseline, analysis showed that high body adiposity estimated by different measures was associated with persistent asthma activity, likely mediated by leptin.
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Disparités socioéconomiques et culturelles relatives à l’alimentation des adolescents et des jeunes adultes en Belgique: Analyses de l’Enquête nationale belge de consommation alimentaire

Desbouys, Lucille 03 June 2020 (has links) (PDF)
L’alimentation est un facteur de risque et de protection de nombreuses maladies chroniques. Par ailleurs, l’alimentation fait l’objet de disparités sociales pouvant être à l’origine d’inégalités sociales de santé. Enfin, l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte constituent une période critique au regard de l’acquisition des comportements de santé, pendant laquelle l’adoption de comportements alimentaires, favorables ou défavorables à la santé, est susceptible de perdurer à l’âge adulte. Cette thèse propose une revue systématique de la littérature sur le sujet, suivie de deux études dont les objectifs sont de :(i) étudier les associations entre la consommation d’aliments favorables à la santé et celle d’aliments moins favorables à la santé, et les caractéristiques socioéconomiques et culturelles des adolescents et des jeunes adultes résidant en Belgique, en 2014 ;(ii) ainsi que de comparer entre 2004 et 2014, l’alimentation décrite par un score de profilage nutritionnel et selon différents groupes d’aliment et nutriments, globalement et en fonction des caractéristiques socioéconomiques et culturelles, dans les mêmes groupes d’âge. Ces analyses reposent sur les données issues de deux rappels de 24 heures, obtenues lors des enquêtes nationales de consommation alimentaire réalisées par Sciensano en 2004 et en 2014. D’après la revue systématique de la littérature réalisée, les études de qualité suffisante sur les disparités d’alimentation chez les adolescents et, plus particulièrement chez les jeunes adultes, sont relativement peu nombreuses. Elles confirment toutefois l’existence d’un gradient socioéconomique de l’alimentation. Les analyses des données de consommation alimentaire en Belgique montrent des disparités, dans ces classes d’âge, de niveau d’éducation, de pays de naissance, de région de résidence, de catégorie professionnelle et de structure familiale dans la consommation de groupes d’aliments favorables ou moins favorables à la santé, ainsi que de qualité globale de l’alimentation. Nos analyses suggèrent toutefois certaines améliorations de la situation entre 2004 et 2014. Nos conclusions soulignent le besoin de cibler de manière spécifique la population d’adolescents et de jeunes adultes lors de la mise en place d’actions de santé publique à visée nutritionnelle. Des études complémentaires restent nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes en jeu à cette période de la vie. Enfin, l’officialisation récente du Nutri-Score en Belgique offre l’opportunité d’en étudier l’impact sur la qualité de l’alimentation dans les prochaines enquêtes nationales de consommation. / Doctorat en Santé Publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Stratégies alimentaires et énergétiques de la prédation chez les mammifères marins / Foraging strategies and energetic of predation among marine mammals

Spitz, Jérôme 30 September 2010 (has links)
Les stratégies alimentaires peuvent être définies comme la mise en place d'ensembles cohérents de réponses morphologiques, physiologiques, écologiques ou comportementales permettant d’optimiser le succès alimentaire d’une espèce. Le présent travail s'est proposé d'aller au-delà de la simple analyse taxonomique des régimes alimentaires en utilisant les caractéristiques des proies pour explorer certains aspects des stratégies alimentaires et de l’énergétique de la prédation chez les mammifères marins de l’atlantique nord-est. L'objectif majeur était de contribuer à une meilleure compréhension du "pourquoi une proie est une proie ?" La valeur énergétique des proies est apparue comme un élément central des stratégies de prédation. Il en résulte que des coûts d'existence importants chez les mammifères marins doivent être soutenus par une alimentation de qualité élevée et ne peuvent pas être satisfaits simplement par une plus grande quantité de proies de qualité moyenne ou faible. Les résultats obtenus lors de cette thèse ont ainsi permis de progresser de la description des régimes alimentaires vers la compréhension de certaines relations fonctionnelles entre proies et prédateurs. Ainsi, les traits descriptifs de la qualité des proies, comme la teneur en lipides et la valeur énergétique, et les traits descriptifs des coûts d’existence des mammifères marins, comme l’indice mitochondrial et la teneur en lipides des muscles, sont significativement corrélés. Enfin, ce travail souligne que pour comprendre l'écologie alimentaire d'un prédateur, il faut surtout bien connaitre les caractéristiques de ses proies. / Foraging strategies can be defined as the establishment of a consistent set of morphological, physiological, ecological and behavioural responses allowing the optimization of foraging success. Beyond the simple description of the diet, the present work attempted to explore some aspects of foraging strategies and of the energetic of predation among northeast Atlantic marine mammals. The main goal of the study was to contribute to a better understanding of "why a prey is a prey?" Prey energy density appeared to be a key point of predation strategies. Hence, marine mammal species with high existence costs would need high quality prey items, and cannot fulfil their energy requirement just by ingesting more prey items of low to medium quality. The results of this thesis permitted to progress from a taxonomic description of marine mammal diets to the identification of functional relationships between prey and predators. Hence, traits of prey quality such as lipid content or energy density, and traits of predator cost of existence such as muscle mitochondrial density or muscle lipid content, were significantly correlated. Finally, this work underlines that in order to understand the foraging ecology of a predator, its prey characteristics have to be known.
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Relations entre l'excès de poids, la qualité de l'alimentation et l'insécurité alimentaire chez les Premières Nations vivant sur les réserves de la Colombie-Britannique, Canada

Buhendwa Mirindi, Victor 01 1900 (has links)
La prévalence de l’excès de poids (EP) est en pleine croissance à travers le monde. Au Canada, elle serait de 59,1% dans la population générale, dont 23,1% d’obésité et 36,0% d’embonpoint. Ces pourcentages sont encore plus élevés dans la population autochtone, en plus d’une forte prévalence d’insécurité alimentaire (IA) et une alimentation en transition vers de moins en moins de nourritures traditionnelles, et de plus en plus de nourritures commerciales de faible densité nutritionnelle. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande des initiatives pour documenter le statut sanitaire de cette population afin d’orienter les actions pouvant prévenir les conséquences négatives sur la santé. Notre étude visait donc à décrire les phénomènes de l’EP et de l’IA chez les Premières Nations (PN) adultes de 19 ans et plus, vivant sur les réserves en Colombie-Britannique (CB). Cet échantillon est en effet le premier d’un projet de 10 ans dénommé « First Nations Food, Nutrition and Environment Study » ou (FNFNES), visant à documenter l’état nutritionnel et l’exposition à certains contaminants chez les PN vivant au sud du 60ème parallèle au Canada. Plus particulièrement, cette thèse cherche à associer trois dimensions de la santé, soit l’EP, la qualité de l’alimentation (QA) et l’IA. Nous avons voulu en effet vérifier dans le contexte des PN de la CB: 1) si une QA inadéquate serait associée à un risque plus élevé d’EP; 2) si l’IA des ménages serait associée à une qualité inadéquate de l’alimentation; et 3) si la QA et l’IA expliqueraient ensemble la présence d’EP. A l’issue des analyses (univariées, bivariées, MANOVA et régressions logistiques) de nos données transversales colligées en 2008/2009, les prévalences respectives chez les femmes (n = 493) et les hommes (n = 356) adultes étaient de 44,8% et 35,4% pour l’obésité, de 31,6% et 41,3% pour l’embonpoint, soit un total de 76,4% et 76,7% d’EP. Elles étaient de 39,3% et de 34,8% pour l’IA. Seuls 42,4% des femmes et 43,8% des hommes avaient un accès suffisant aux aliments traditionnels. Après ajustement pour les variables sociodémographiques et du mode de vie, les résultats des analyses multivariées ont montré ii que bien que les prévalences d’EP et d’IA soient assez similaires dans les deux sexes, les processus reliant l’EP, la QA et l’IA seraient différents. En effet, chez les femmes, l’EP serait expliqué par une QA compromise par des apports énergétiques relativement élevés (RC = 2,26; IC: 1,13 - 4,52), la consommation fréquente des boissons gazeuses (pour l’embonpoint, RC = 2,70; IC: 1,11 - 6,56 et pour l’obésité, RC = 2,53; IC: 1,05 - 6,09), en synergie avec l’inactivité physique (RC = 0,52; IC: 0,28 – 0,98 pour le groupe à activité modérée, et RC = 0,36; IC: 0,18 – 0,72 pour le groupe le plus actif), tandis que les produits céréaliers (RC = 0,35; IC: 0,16 - 0,75) et le lait et substituts (RC = 0,40; IC: 0,16 - 0,95) joueraient un rôle protecteur contre l’EP. D’autre part, l’IA des ménages influencerait la QA (à travers les gras saturés, p = 0,02) mais lorsque les trois variables sont étudiées ensemble, seules des dimensions de la QA apparaissent associées à l’EP. Par contre chez les hommes, le seul facteur alimentaire associé à l’EP est le pain blanc mais dans un rôle protecteur (pour l’embonpoint, RC = 0,38; IC: 0,18 - 0,76 et pour l’obésité, RC = 0,36; IC: 0,16 - 0,80); de même, lorsque les trois variables sont étudiées ensemble, l’IA joue un rôle protecteur de l’EP, dans un contexte de tabagisme relativement élevé et également protecteur, ce qui n’expliquerait pas la forte prévalence d’EP observée chez les hommes PN vivant sur les réserves de la CB. Des études plus approfondies et sur des échantillons plus grands seraient nécessaires pour mieux cerner la nature des relations mais d’ores et déjà, notre travail suggère que des effets positifs sur l’EP peuvent être attendus des politiques et programmes visant à réduire la consommation des boissons gazeuses et l’inactivité physique, et à encourager la consommation des produits céréaliers et de lait et substituts chez les femmes. Quant aux hommes, les conclusions de notre étude ne nous permettent pas encore de formuler des recommandations précises. Alors, les comportements santé recommandés aux femmes devraient être généralisés aux hommes en attendant les conclusions d’autres études. / There is consistent evidence showing that the prevalence of excess weight is increasing all over the world. In Canada, the prevalence is 59.4%, of which 23.1% can be ascribed to obesity and 36.0% to overweight. These proportions are higher in aboriginal populations, along with higher prevalence of food insecurity and a transition diet characterized by less traditional foods known to be of high nutrient content, and more market foods of lower nutritional density. Because of this situation, the World Health Organization has recommended new research strategies and initiatives in order to document the health status of these populations and prevent negative health consequences. Our study aimed to describe the phenomena of excess weight and food insecurity among adult First Nations (FN), aged 19 years and over, living on the reserves of British Columbia (BC); this sample is the first of a ten year project, the “First Nations Food, Nutrition and Environment Study” (FNFNES) aiming to document the nutritional status and exposure to contaminants in Canadian First Nations communities living south of the 60th parallel. Specifically, this thesis aims to link three health dimensions: excess weight, diet quality and food insecurity. We explored whether in the context of FN people living on the reserves of BC, 1) an inadequate diet quality is associated with a higher risk of excess weight; 2) household food insecurity is associated with inadequate diet quality; and 3) together, diet quality and food insecurity might explain the high prevalence of excess weight. Our results (from univariate, bivariate, MANOVA and logistic regression analysis of data collected in 2008/2009) show that among women (n = 493) and men (n = 356) respectively, the prevalences were 44.8% and 35.4% for obesity, and 31.6% and 41.3% for overweight, for a total of 76.4% and 76.7% for excess weight; for food insecurity, the prevalence was 39.3% for women and 34.8% for men. Only 42.4% of women and 43.8% of men had sufficient access to traditional foods. After controlling for sociodemographic and lifestyle variables, the results of multivariate analysis suggest that although the prevalences of iv excess weight and food insecurity were similar between genders, the process linking excess weight, diet quality and food insecurity was different among men and women. Indeed, in women, the excess weight might be explained by compromised diet quality, as observed through relatively high energy intakes (OR = 2.26; 95% CI: 1.13 - 4.52), more frequent consumption of carbonated beverages (OR = 2.70; CI: 1.11- 6.56 for overweight and OR = 2.53; CI: 1.05 - 6.09 for obesity), together with physical inactivity (OR = 0.52; CI: 0.28 - 0.58 for the moderate physical activity group and OR = 0.36; CI: 0.18 - 0.72 for the active group). Cereals (OR = 0.35; CI: 0.16- 0.75) and dairy products (OR = 0.40; CI: 0.16 - 0.95) played a protective role against excess weight. Moreover, household food insecurity influenced diet quality (through saturated fatty acids, p = 0.02) but when the three variables were analysed together, the only dimension associated with excess weight in women was diet quality, but not food insecurity. In men, the only dietary factor associated with excess weight was white bread, in a paradoxically protective role (OR = 0.38; CI: 0.18-0.76 for overweight and OR= 0.36; CI: 0.16-0.80 for obesity); also, when the three variables were put together, food insecurity played a protective role for excess weight, in the context of relatively high rate of smoking, also known to be protective of excess weight, which cannot help explain the high prevalence of excess weight in men living on the reserves of BC. More detailed studies, carried out in larger samples, would be necessary to better understand these relationships. This study already suggests that positive effects on the reduction of excess weight could result from policies and programmes aiming to reduce carbonated drink intakes and physical inactivity, and to encourage consumption of cereals and dairy products, especially in women. Regarding men, our results do not permit specific recommendations. However, healthy behaviours recommended for women might be extended to men, while waiting for results from further studies.
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Relations entre l'excès de poids, la qualité de l'alimentation et l'insécurité alimentaire chez les Premières Nations vivant sur les réserves de la Colombie-Britannique, Canada

Buhendwa Mirindi, Victor 01 1900 (has links)
La prévalence de l’excès de poids (EP) est en pleine croissance à travers le monde. Au Canada, elle serait de 59,1% dans la population générale, dont 23,1% d’obésité et 36,0% d’embonpoint. Ces pourcentages sont encore plus élevés dans la population autochtone, en plus d’une forte prévalence d’insécurité alimentaire (IA) et une alimentation en transition vers de moins en moins de nourritures traditionnelles, et de plus en plus de nourritures commerciales de faible densité nutritionnelle. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande des initiatives pour documenter le statut sanitaire de cette population afin d’orienter les actions pouvant prévenir les conséquences négatives sur la santé. Notre étude visait donc à décrire les phénomènes de l’EP et de l’IA chez les Premières Nations (PN) adultes de 19 ans et plus, vivant sur les réserves en Colombie-Britannique (CB). Cet échantillon est en effet le premier d’un projet de 10 ans dénommé « First Nations Food, Nutrition and Environment Study » ou (FNFNES), visant à documenter l’état nutritionnel et l’exposition à certains contaminants chez les PN vivant au sud du 60ème parallèle au Canada. Plus particulièrement, cette thèse cherche à associer trois dimensions de la santé, soit l’EP, la qualité de l’alimentation (QA) et l’IA. Nous avons voulu en effet vérifier dans le contexte des PN de la CB: 1) si une QA inadéquate serait associée à un risque plus élevé d’EP; 2) si l’IA des ménages serait associée à une qualité inadéquate de l’alimentation; et 3) si la QA et l’IA expliqueraient ensemble la présence d’EP. A l’issue des analyses (univariées, bivariées, MANOVA et régressions logistiques) de nos données transversales colligées en 2008/2009, les prévalences respectives chez les femmes (n = 493) et les hommes (n = 356) adultes étaient de 44,8% et 35,4% pour l’obésité, de 31,6% et 41,3% pour l’embonpoint, soit un total de 76,4% et 76,7% d’EP. Elles étaient de 39,3% et de 34,8% pour l’IA. Seuls 42,4% des femmes et 43,8% des hommes avaient un accès suffisant aux aliments traditionnels. Après ajustement pour les variables sociodémographiques et du mode de vie, les résultats des analyses multivariées ont montré ii que bien que les prévalences d’EP et d’IA soient assez similaires dans les deux sexes, les processus reliant l’EP, la QA et l’IA seraient différents. En effet, chez les femmes, l’EP serait expliqué par une QA compromise par des apports énergétiques relativement élevés (RC = 2,26; IC: 1,13 - 4,52), la consommation fréquente des boissons gazeuses (pour l’embonpoint, RC = 2,70; IC: 1,11 - 6,56 et pour l’obésité, RC = 2,53; IC: 1,05 - 6,09), en synergie avec l’inactivité physique (RC = 0,52; IC: 0,28 – 0,98 pour le groupe à activité modérée, et RC = 0,36; IC: 0,18 – 0,72 pour le groupe le plus actif), tandis que les produits céréaliers (RC = 0,35; IC: 0,16 - 0,75) et le lait et substituts (RC = 0,40; IC: 0,16 - 0,95) joueraient un rôle protecteur contre l’EP. D’autre part, l’IA des ménages influencerait la QA (à travers les gras saturés, p = 0,02) mais lorsque les trois variables sont étudiées ensemble, seules des dimensions de la QA apparaissent associées à l’EP. Par contre chez les hommes, le seul facteur alimentaire associé à l’EP est le pain blanc mais dans un rôle protecteur (pour l’embonpoint, RC = 0,38; IC: 0,18 - 0,76 et pour l’obésité, RC = 0,36; IC: 0,16 - 0,80); de même, lorsque les trois variables sont étudiées ensemble, l’IA joue un rôle protecteur de l’EP, dans un contexte de tabagisme relativement élevé et également protecteur, ce qui n’expliquerait pas la forte prévalence d’EP observée chez les hommes PN vivant sur les réserves de la CB. Des études plus approfondies et sur des échantillons plus grands seraient nécessaires pour mieux cerner la nature des relations mais d’ores et déjà, notre travail suggère que des effets positifs sur l’EP peuvent être attendus des politiques et programmes visant à réduire la consommation des boissons gazeuses et l’inactivité physique, et à encourager la consommation des produits céréaliers et de lait et substituts chez les femmes. Quant aux hommes, les conclusions de notre étude ne nous permettent pas encore de formuler des recommandations précises. Alors, les comportements santé recommandés aux femmes devraient être généralisés aux hommes en attendant les conclusions d’autres études. / There is consistent evidence showing that the prevalence of excess weight is increasing all over the world. In Canada, the prevalence is 59.4%, of which 23.1% can be ascribed to obesity and 36.0% to overweight. These proportions are higher in aboriginal populations, along with higher prevalence of food insecurity and a transition diet characterized by less traditional foods known to be of high nutrient content, and more market foods of lower nutritional density. Because of this situation, the World Health Organization has recommended new research strategies and initiatives in order to document the health status of these populations and prevent negative health consequences. Our study aimed to describe the phenomena of excess weight and food insecurity among adult First Nations (FN), aged 19 years and over, living on the reserves of British Columbia (BC); this sample is the first of a ten year project, the “First Nations Food, Nutrition and Environment Study” (FNFNES) aiming to document the nutritional status and exposure to contaminants in Canadian First Nations communities living south of the 60th parallel. Specifically, this thesis aims to link three health dimensions: excess weight, diet quality and food insecurity. We explored whether in the context of FN people living on the reserves of BC, 1) an inadequate diet quality is associated with a higher risk of excess weight; 2) household food insecurity is associated with inadequate diet quality; and 3) together, diet quality and food insecurity might explain the high prevalence of excess weight. Our results (from univariate, bivariate, MANOVA and logistic regression analysis of data collected in 2008/2009) show that among women (n = 493) and men (n = 356) respectively, the prevalences were 44.8% and 35.4% for obesity, and 31.6% and 41.3% for overweight, for a total of 76.4% and 76.7% for excess weight; for food insecurity, the prevalence was 39.3% for women and 34.8% for men. Only 42.4% of women and 43.8% of men had sufficient access to traditional foods. After controlling for sociodemographic and lifestyle variables, the results of multivariate analysis suggest that although the prevalences of iv excess weight and food insecurity were similar between genders, the process linking excess weight, diet quality and food insecurity was different among men and women. Indeed, in women, the excess weight might be explained by compromised diet quality, as observed through relatively high energy intakes (OR = 2.26; 95% CI: 1.13 - 4.52), more frequent consumption of carbonated beverages (OR = 2.70; CI: 1.11- 6.56 for overweight and OR = 2.53; CI: 1.05 - 6.09 for obesity), together with physical inactivity (OR = 0.52; CI: 0.28 - 0.58 for the moderate physical activity group and OR = 0.36; CI: 0.18 - 0.72 for the active group). Cereals (OR = 0.35; CI: 0.16- 0.75) and dairy products (OR = 0.40; CI: 0.16 - 0.95) played a protective role against excess weight. Moreover, household food insecurity influenced diet quality (through saturated fatty acids, p = 0.02) but when the three variables were analysed together, the only dimension associated with excess weight in women was diet quality, but not food insecurity. In men, the only dietary factor associated with excess weight was white bread, in a paradoxically protective role (OR = 0.38; CI: 0.18-0.76 for overweight and OR= 0.36; CI: 0.16-0.80 for obesity); also, when the three variables were put together, food insecurity played a protective role for excess weight, in the context of relatively high rate of smoking, also known to be protective of excess weight, which cannot help explain the high prevalence of excess weight in men living on the reserves of BC. More detailed studies, carried out in larger samples, would be necessary to better understand these relationships. This study already suggests that positive effects on the reduction of excess weight could result from policies and programmes aiming to reduce carbonated drink intakes and physical inactivity, and to encourage consumption of cereals and dairy products, especially in women. Regarding men, our results do not permit specific recommendations. However, healthy behaviours recommended for women might be extended to men, while waiting for results from further studies.
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The Association Between Food Security and Diet Quality Among First Nations Living On-Reserve in Canada

Steinhouse, Lara 08 1900 (has links)
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