• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 4
  • Tagged with
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Recherche-action menant à des pistes de solution pour soutenir les parents d’enfant de 4-5 ans dans l’adoption de saines habitudes de vie / Action research leading to possible solutions for supporting parents of children aged 4-5 years in adopting healthy lifestyle habits

Lemelin, Lucie January 2014 (has links)
Résumé : Introduction L’adoption de saines habitudes de vie (SHV) dès le jeune âge constitue une stratégie gagnante contre l’excès de poids (EP). Or, la promotion d’un mode de vie sain auprès des parents visant à les encourager et les soutenir auprès de leur enfant pour qu’ils adoptent de SHV est essentielle. À ce titre, l’infirmière occupe une position privilégiée. En ce sens, elle doit se questionner sur les approches à privilégier. But Mettre en lumière, en partenariat avec des infirmières œuvrant auprès de familles avec jeunes enfants, des pistes de solution afin de soutenir les parents dans l’adoption de SHV pour leurs enfants. Objectifs 1) informer les infirmières en estimant la prévalence de l’EP des jeunes enfants de leur région; 2) décrire les représentations sociales (RS) du poids et des habitudes de vie selon les parents d’un enfant d’âge préscolaire; 3) explorer le point de vue des infirmières concernant des stratégies d’intervention visant à promouvoir les SHV à la lumière des résultats des objectifs précédents et 4) déterminer les priorités parmi les stratégies proposées en collaboration avec des parents, experts et intervenants du réseau de la santé. Méthode Recherche-action en 4 cycles. Chaque cycle correspond à un objectif de l’étude. L’amorce de la réflexion le cycle 1 - Enquête transversale en contexte de vaccination - 259 enfants de 4-5 ans pesés et mesurés. Nourrir la réflexion, le cycle 2 - Entrevues semi-dirigées - 14 parents d’enfants âgés de 4-5 ans de poids normal et en EP. Passer à l’action les cycles 3 et 4, le cycle 3 - Groupe de discussion - 8 infirmières et 2 nutritionnistes et le cycle 4 - En 3 séquences 1) groupe de discussion auprès de parents, 2) questionnaire acheminé par courriel aux experts et 3) groupe de discussion auprès de participantes ayant collaboré au cycle 3. Résultats Cycle 1 - prévalence estimée de 26,3 % d’EP (20,1 % embonpoint - 6.2 % obésité). Cycle 2 - RS du poids, 1) le poids est un enjeu de santé pour les parents d’un enfant de poids normal ou 2) l’apparence potelée s’avère normale pour les parents d’un enfant en EP. RS des habitudes de vie, pour tous les parents il s’agit d’un défi exigeant. Cycle 3 et 4 - Pistes de solution proposées : viser la conscientisation et la sensibilisation des parents fondées sur leur point de vue et celui des intervenants impliqués en se basant sur le développement des aptitudes des personnes (familles) à faire des choix éclairés, l’accessibilité à l’information et la réorientation des services à la communauté. Conclusion L’étude illustre un processus de concertation en regard d’une problématique de santé pour arriver à dégager une action efficace basée sur les besoins du milieu. // Abstract : Introduction Adopting healthy lifestyle habits (HLH) starting at a young age has proven to be successful in preventing overweight (OW). It is therefore vital to present a healthy lifestyle to parents in such a way as to encourage and support them and their young child as they adopt HLH. Nurses are in an ideal position to fulfill this role; to do so, they must find the best possible ways of proving support to parents. Objective In conjunction with the nurses working with the families of young children, highlight possible solutions that will support parents in their efforts to adopt a healthy lifestyle for their children. Goals 1) inform nurses of the prevalence of OW in young children in their region of intervention; 2) describe the social representations of weight and lifestyle, according to the parents of preschool-age child; 3) explore nurses’ opinions on the intervention strategies aimed at promoting HLH, given the results of goals 1 and 2; and 4) in collaboration with parents, experts and members of the health-care system, prioritize the proposed intervention strategies. Method Action research in four phases. Each phase corresponds to a study goal. Phase 1 – Initiate Planning – Cross-sectional survey during preschool vaccination - 259 children aged 4-5 years are weighed and measured. Phase 2 – Planning Continues – Semi-structured interviews - 14 parents of normal-weight and OW children aged 4-5 years. Phases 3 and 4 – From Planning to Action - Phase 3 – Discussion group with 8 nurses and two dieticians and Phase 4 – In three parts 1) discussion group with parents, 2) questionnaire e-mailed to experts, and 3) discussion group with individuals who participated in Phase 3. Results Phase 1 – estimated incidence of OW is 26.3% (20.1% had excess body weight; 6.2% were obese). Phase 2 - Social representations of weight, 1) weight is a health issue for parents of normal-weight children or 2) the chubbiness of OW children seems normal to their parents. Social representations of lifestyle: for all participating parents, this was a difficult challenge. Phase 3 and 4 - Proposed solutions: based on input by the parents’ and nurses involved, devise initiatives aimed at raising parental awareness, and focus on developing the skills that people (i.e., families) need to make informed choices, making information more accessible and redirecting community services. Conclusion The study illustrates a consultation process on a health issue that led to identifying effective action based on community needs.
2

L'excès de poids chez les enfants québécois

Dumitru, Valeriu 05 1900 (has links)
Objectifs : Analyser l’évolution de l’embonpoint chez les enfants québécois entre 4 et 8 ans et évaluer le rôle des différents facteurs de risque sur l’excès de poids persistant. Les données proviennent de l’étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ, 1998-2010). Cette enquête est réalisée par l’Institut de la statistique du Québec auprès d’une cohorte de 2120 nourrissons québécois nés en 1998, faisant l’objet d’un suivi annuel à partir de l’âge de 5 mois. Méthodes d’analyse : univariées, bivariées, modélisation semi-paramétrique, analyses de régressions logistique et log-linéaire (Poisson). Principaux résultats : i) L’excès de poids persistant chez les enfants âgés de 4 à 8 ans est un phénomène fluctuant, qui ne varie pas de façon significative selon le sexe ; ii) Le fait d’allaiter les enfants ne semble pas avoir un effet protecteur en ce qui concerne l’excès de poids ; iii) En ce qui concerne le poids à la naissance, les données dont on dispose ne nous permettent pas de tirer des conclusions ; iv) Le fait d’avoir une santé moins qu’excellente à la naissance semble augmenter le risque d’avoir un excès de poids persistant ; v)Ce qui influence surtout, c’est de toujours manger trop ou trop vite, ou le fait de vivre dans une famille avec un ou deux parents qui font de l’embonpoint ; vi) Les mères qui ont fume pendant leur grossesse présentent une probabilité plus élevée d’avoir des enfants avec un excès de poids persistant que celles qui n’ont pas fumé. / Objectives: Analysis of trends of overweight among children in Quebec between 4 and 8 years and evaluation of the role of various risk factors of persistent excess weight. Data: based on the Québec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD 1998-2010). This survey is being conducted by the Institut de la statistique du Québec with a cohort of 2120 children born in Québec in 1998, being followed annually from the age of 5 months. Methods of analysis: univariate, bivariate, semi-parametric modeling, logistic and loglinear (Poisson) regression analysis. Main results: i) The persistent excess weight in children aged 4 to 8 years is a fluctuating phenomenon, which does not vary significantly by sex; ii) The act of breastfeeding children does not seem to have a protective effect with regard to children being overweight; iii) Regarding the birth weight, the available data do not allow us to draw any conclusion; iv) Having a less than excellent health at birth appears to increase the risk of persistently being overweight; v) Primary influences are always eating too much or too fast, or living in a family with one or two parents who are overweight; vi) Mothers who smoked during pregnancy are more likely to have children who are overweight than those who did not smoke.
3

L'excès de poids chez les enfants québécois

Dumitru, Valeriu 05 1900 (has links)
No description available.
4

Relations entre l'excès de poids, la qualité de l'alimentation et l'insécurité alimentaire chez les Premières Nations vivant sur les réserves de la Colombie-Britannique, Canada

Buhendwa Mirindi, Victor 01 1900 (has links)
La prévalence de l’excès de poids (EP) est en pleine croissance à travers le monde. Au Canada, elle serait de 59,1% dans la population générale, dont 23,1% d’obésité et 36,0% d’embonpoint. Ces pourcentages sont encore plus élevés dans la population autochtone, en plus d’une forte prévalence d’insécurité alimentaire (IA) et une alimentation en transition vers de moins en moins de nourritures traditionnelles, et de plus en plus de nourritures commerciales de faible densité nutritionnelle. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande des initiatives pour documenter le statut sanitaire de cette population afin d’orienter les actions pouvant prévenir les conséquences négatives sur la santé. Notre étude visait donc à décrire les phénomènes de l’EP et de l’IA chez les Premières Nations (PN) adultes de 19 ans et plus, vivant sur les réserves en Colombie-Britannique (CB). Cet échantillon est en effet le premier d’un projet de 10 ans dénommé « First Nations Food, Nutrition and Environment Study » ou (FNFNES), visant à documenter l’état nutritionnel et l’exposition à certains contaminants chez les PN vivant au sud du 60ème parallèle au Canada. Plus particulièrement, cette thèse cherche à associer trois dimensions de la santé, soit l’EP, la qualité de l’alimentation (QA) et l’IA. Nous avons voulu en effet vérifier dans le contexte des PN de la CB: 1) si une QA inadéquate serait associée à un risque plus élevé d’EP; 2) si l’IA des ménages serait associée à une qualité inadéquate de l’alimentation; et 3) si la QA et l’IA expliqueraient ensemble la présence d’EP. A l’issue des analyses (univariées, bivariées, MANOVA et régressions logistiques) de nos données transversales colligées en 2008/2009, les prévalences respectives chez les femmes (n = 493) et les hommes (n = 356) adultes étaient de 44,8% et 35,4% pour l’obésité, de 31,6% et 41,3% pour l’embonpoint, soit un total de 76,4% et 76,7% d’EP. Elles étaient de 39,3% et de 34,8% pour l’IA. Seuls 42,4% des femmes et 43,8% des hommes avaient un accès suffisant aux aliments traditionnels. Après ajustement pour les variables sociodémographiques et du mode de vie, les résultats des analyses multivariées ont montré ii que bien que les prévalences d’EP et d’IA soient assez similaires dans les deux sexes, les processus reliant l’EP, la QA et l’IA seraient différents. En effet, chez les femmes, l’EP serait expliqué par une QA compromise par des apports énergétiques relativement élevés (RC = 2,26; IC: 1,13 - 4,52), la consommation fréquente des boissons gazeuses (pour l’embonpoint, RC = 2,70; IC: 1,11 - 6,56 et pour l’obésité, RC = 2,53; IC: 1,05 - 6,09), en synergie avec l’inactivité physique (RC = 0,52; IC: 0,28 – 0,98 pour le groupe à activité modérée, et RC = 0,36; IC: 0,18 – 0,72 pour le groupe le plus actif), tandis que les produits céréaliers (RC = 0,35; IC: 0,16 - 0,75) et le lait et substituts (RC = 0,40; IC: 0,16 - 0,95) joueraient un rôle protecteur contre l’EP. D’autre part, l’IA des ménages influencerait la QA (à travers les gras saturés, p = 0,02) mais lorsque les trois variables sont étudiées ensemble, seules des dimensions de la QA apparaissent associées à l’EP. Par contre chez les hommes, le seul facteur alimentaire associé à l’EP est le pain blanc mais dans un rôle protecteur (pour l’embonpoint, RC = 0,38; IC: 0,18 - 0,76 et pour l’obésité, RC = 0,36; IC: 0,16 - 0,80); de même, lorsque les trois variables sont étudiées ensemble, l’IA joue un rôle protecteur de l’EP, dans un contexte de tabagisme relativement élevé et également protecteur, ce qui n’expliquerait pas la forte prévalence d’EP observée chez les hommes PN vivant sur les réserves de la CB. Des études plus approfondies et sur des échantillons plus grands seraient nécessaires pour mieux cerner la nature des relations mais d’ores et déjà, notre travail suggère que des effets positifs sur l’EP peuvent être attendus des politiques et programmes visant à réduire la consommation des boissons gazeuses et l’inactivité physique, et à encourager la consommation des produits céréaliers et de lait et substituts chez les femmes. Quant aux hommes, les conclusions de notre étude ne nous permettent pas encore de formuler des recommandations précises. Alors, les comportements santé recommandés aux femmes devraient être généralisés aux hommes en attendant les conclusions d’autres études. / There is consistent evidence showing that the prevalence of excess weight is increasing all over the world. In Canada, the prevalence is 59.4%, of which 23.1% can be ascribed to obesity and 36.0% to overweight. These proportions are higher in aboriginal populations, along with higher prevalence of food insecurity and a transition diet characterized by less traditional foods known to be of high nutrient content, and more market foods of lower nutritional density. Because of this situation, the World Health Organization has recommended new research strategies and initiatives in order to document the health status of these populations and prevent negative health consequences. Our study aimed to describe the phenomena of excess weight and food insecurity among adult First Nations (FN), aged 19 years and over, living on the reserves of British Columbia (BC); this sample is the first of a ten year project, the “First Nations Food, Nutrition and Environment Study” (FNFNES) aiming to document the nutritional status and exposure to contaminants in Canadian First Nations communities living south of the 60th parallel. Specifically, this thesis aims to link three health dimensions: excess weight, diet quality and food insecurity. We explored whether in the context of FN people living on the reserves of BC, 1) an inadequate diet quality is associated with a higher risk of excess weight; 2) household food insecurity is associated with inadequate diet quality; and 3) together, diet quality and food insecurity might explain the high prevalence of excess weight. Our results (from univariate, bivariate, MANOVA and logistic regression analysis of data collected in 2008/2009) show that among women (n = 493) and men (n = 356) respectively, the prevalences were 44.8% and 35.4% for obesity, and 31.6% and 41.3% for overweight, for a total of 76.4% and 76.7% for excess weight; for food insecurity, the prevalence was 39.3% for women and 34.8% for men. Only 42.4% of women and 43.8% of men had sufficient access to traditional foods. After controlling for sociodemographic and lifestyle variables, the results of multivariate analysis suggest that although the prevalences of iv excess weight and food insecurity were similar between genders, the process linking excess weight, diet quality and food insecurity was different among men and women. Indeed, in women, the excess weight might be explained by compromised diet quality, as observed through relatively high energy intakes (OR = 2.26; 95% CI: 1.13 - 4.52), more frequent consumption of carbonated beverages (OR = 2.70; CI: 1.11- 6.56 for overweight and OR = 2.53; CI: 1.05 - 6.09 for obesity), together with physical inactivity (OR = 0.52; CI: 0.28 - 0.58 for the moderate physical activity group and OR = 0.36; CI: 0.18 - 0.72 for the active group). Cereals (OR = 0.35; CI: 0.16- 0.75) and dairy products (OR = 0.40; CI: 0.16 - 0.95) played a protective role against excess weight. Moreover, household food insecurity influenced diet quality (through saturated fatty acids, p = 0.02) but when the three variables were analysed together, the only dimension associated with excess weight in women was diet quality, but not food insecurity. In men, the only dietary factor associated with excess weight was white bread, in a paradoxically protective role (OR = 0.38; CI: 0.18-0.76 for overweight and OR= 0.36; CI: 0.16-0.80 for obesity); also, when the three variables were put together, food insecurity played a protective role for excess weight, in the context of relatively high rate of smoking, also known to be protective of excess weight, which cannot help explain the high prevalence of excess weight in men living on the reserves of BC. More detailed studies, carried out in larger samples, would be necessary to better understand these relationships. This study already suggests that positive effects on the reduction of excess weight could result from policies and programmes aiming to reduce carbonated drink intakes and physical inactivity, and to encourage consumption of cereals and dairy products, especially in women. Regarding men, our results do not permit specific recommendations. However, healthy behaviours recommended for women might be extended to men, while waiting for results from further studies.
5

Relations entre l'excès de poids, la qualité de l'alimentation et l'insécurité alimentaire chez les Premières Nations vivant sur les réserves de la Colombie-Britannique, Canada

Buhendwa Mirindi, Victor 01 1900 (has links)
La prévalence de l’excès de poids (EP) est en pleine croissance à travers le monde. Au Canada, elle serait de 59,1% dans la population générale, dont 23,1% d’obésité et 36,0% d’embonpoint. Ces pourcentages sont encore plus élevés dans la population autochtone, en plus d’une forte prévalence d’insécurité alimentaire (IA) et une alimentation en transition vers de moins en moins de nourritures traditionnelles, et de plus en plus de nourritures commerciales de faible densité nutritionnelle. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande des initiatives pour documenter le statut sanitaire de cette population afin d’orienter les actions pouvant prévenir les conséquences négatives sur la santé. Notre étude visait donc à décrire les phénomènes de l’EP et de l’IA chez les Premières Nations (PN) adultes de 19 ans et plus, vivant sur les réserves en Colombie-Britannique (CB). Cet échantillon est en effet le premier d’un projet de 10 ans dénommé « First Nations Food, Nutrition and Environment Study » ou (FNFNES), visant à documenter l’état nutritionnel et l’exposition à certains contaminants chez les PN vivant au sud du 60ème parallèle au Canada. Plus particulièrement, cette thèse cherche à associer trois dimensions de la santé, soit l’EP, la qualité de l’alimentation (QA) et l’IA. Nous avons voulu en effet vérifier dans le contexte des PN de la CB: 1) si une QA inadéquate serait associée à un risque plus élevé d’EP; 2) si l’IA des ménages serait associée à une qualité inadéquate de l’alimentation; et 3) si la QA et l’IA expliqueraient ensemble la présence d’EP. A l’issue des analyses (univariées, bivariées, MANOVA et régressions logistiques) de nos données transversales colligées en 2008/2009, les prévalences respectives chez les femmes (n = 493) et les hommes (n = 356) adultes étaient de 44,8% et 35,4% pour l’obésité, de 31,6% et 41,3% pour l’embonpoint, soit un total de 76,4% et 76,7% d’EP. Elles étaient de 39,3% et de 34,8% pour l’IA. Seuls 42,4% des femmes et 43,8% des hommes avaient un accès suffisant aux aliments traditionnels. Après ajustement pour les variables sociodémographiques et du mode de vie, les résultats des analyses multivariées ont montré ii que bien que les prévalences d’EP et d’IA soient assez similaires dans les deux sexes, les processus reliant l’EP, la QA et l’IA seraient différents. En effet, chez les femmes, l’EP serait expliqué par une QA compromise par des apports énergétiques relativement élevés (RC = 2,26; IC: 1,13 - 4,52), la consommation fréquente des boissons gazeuses (pour l’embonpoint, RC = 2,70; IC: 1,11 - 6,56 et pour l’obésité, RC = 2,53; IC: 1,05 - 6,09), en synergie avec l’inactivité physique (RC = 0,52; IC: 0,28 – 0,98 pour le groupe à activité modérée, et RC = 0,36; IC: 0,18 – 0,72 pour le groupe le plus actif), tandis que les produits céréaliers (RC = 0,35; IC: 0,16 - 0,75) et le lait et substituts (RC = 0,40; IC: 0,16 - 0,95) joueraient un rôle protecteur contre l’EP. D’autre part, l’IA des ménages influencerait la QA (à travers les gras saturés, p = 0,02) mais lorsque les trois variables sont étudiées ensemble, seules des dimensions de la QA apparaissent associées à l’EP. Par contre chez les hommes, le seul facteur alimentaire associé à l’EP est le pain blanc mais dans un rôle protecteur (pour l’embonpoint, RC = 0,38; IC: 0,18 - 0,76 et pour l’obésité, RC = 0,36; IC: 0,16 - 0,80); de même, lorsque les trois variables sont étudiées ensemble, l’IA joue un rôle protecteur de l’EP, dans un contexte de tabagisme relativement élevé et également protecteur, ce qui n’expliquerait pas la forte prévalence d’EP observée chez les hommes PN vivant sur les réserves de la CB. Des études plus approfondies et sur des échantillons plus grands seraient nécessaires pour mieux cerner la nature des relations mais d’ores et déjà, notre travail suggère que des effets positifs sur l’EP peuvent être attendus des politiques et programmes visant à réduire la consommation des boissons gazeuses et l’inactivité physique, et à encourager la consommation des produits céréaliers et de lait et substituts chez les femmes. Quant aux hommes, les conclusions de notre étude ne nous permettent pas encore de formuler des recommandations précises. Alors, les comportements santé recommandés aux femmes devraient être généralisés aux hommes en attendant les conclusions d’autres études. / There is consistent evidence showing that the prevalence of excess weight is increasing all over the world. In Canada, the prevalence is 59.4%, of which 23.1% can be ascribed to obesity and 36.0% to overweight. These proportions are higher in aboriginal populations, along with higher prevalence of food insecurity and a transition diet characterized by less traditional foods known to be of high nutrient content, and more market foods of lower nutritional density. Because of this situation, the World Health Organization has recommended new research strategies and initiatives in order to document the health status of these populations and prevent negative health consequences. Our study aimed to describe the phenomena of excess weight and food insecurity among adult First Nations (FN), aged 19 years and over, living on the reserves of British Columbia (BC); this sample is the first of a ten year project, the “First Nations Food, Nutrition and Environment Study” (FNFNES) aiming to document the nutritional status and exposure to contaminants in Canadian First Nations communities living south of the 60th parallel. Specifically, this thesis aims to link three health dimensions: excess weight, diet quality and food insecurity. We explored whether in the context of FN people living on the reserves of BC, 1) an inadequate diet quality is associated with a higher risk of excess weight; 2) household food insecurity is associated with inadequate diet quality; and 3) together, diet quality and food insecurity might explain the high prevalence of excess weight. Our results (from univariate, bivariate, MANOVA and logistic regression analysis of data collected in 2008/2009) show that among women (n = 493) and men (n = 356) respectively, the prevalences were 44.8% and 35.4% for obesity, and 31.6% and 41.3% for overweight, for a total of 76.4% and 76.7% for excess weight; for food insecurity, the prevalence was 39.3% for women and 34.8% for men. Only 42.4% of women and 43.8% of men had sufficient access to traditional foods. After controlling for sociodemographic and lifestyle variables, the results of multivariate analysis suggest that although the prevalences of iv excess weight and food insecurity were similar between genders, the process linking excess weight, diet quality and food insecurity was different among men and women. Indeed, in women, the excess weight might be explained by compromised diet quality, as observed through relatively high energy intakes (OR = 2.26; 95% CI: 1.13 - 4.52), more frequent consumption of carbonated beverages (OR = 2.70; CI: 1.11- 6.56 for overweight and OR = 2.53; CI: 1.05 - 6.09 for obesity), together with physical inactivity (OR = 0.52; CI: 0.28 - 0.58 for the moderate physical activity group and OR = 0.36; CI: 0.18 - 0.72 for the active group). Cereals (OR = 0.35; CI: 0.16- 0.75) and dairy products (OR = 0.40; CI: 0.16 - 0.95) played a protective role against excess weight. Moreover, household food insecurity influenced diet quality (through saturated fatty acids, p = 0.02) but when the three variables were analysed together, the only dimension associated with excess weight in women was diet quality, but not food insecurity. In men, the only dietary factor associated with excess weight was white bread, in a paradoxically protective role (OR = 0.38; CI: 0.18-0.76 for overweight and OR= 0.36; CI: 0.16-0.80 for obesity); also, when the three variables were put together, food insecurity played a protective role for excess weight, in the context of relatively high rate of smoking, also known to be protective of excess weight, which cannot help explain the high prevalence of excess weight in men living on the reserves of BC. More detailed studies, carried out in larger samples, would be necessary to better understand these relationships. This study already suggests that positive effects on the reduction of excess weight could result from policies and programmes aiming to reduce carbonated drink intakes and physical inactivity, and to encourage consumption of cereals and dairy products, especially in women. Regarding men, our results do not permit specific recommendations. However, healthy behaviours recommended for women might be extended to men, while waiting for results from further studies.

Page generated in 0.0943 seconds