Ce mémoire vise à examiner les stratégies grâce auxquelles Patrick Chamoiseau exprime l’indicible dans son roman Un dimanche au cachot. En effet, restituant l’univers esclavagiste aux Antilles, en mettant en scène son processus de déshumanisation, Chamoiseau associe l’écrivain et le lecteur à une difficile activité de figuration de l’Histoire, renouvelant ainsi le pacte entre eux. Le mémoire s’efforce de montrer que le roman témoigne de l’horreur par la construction d’une « poétique de l’indicible » qui opère par la figure de la compensation. Elle parvient à donner voix à une « mémoire silencieuse » en contrebalançant le tragique par le comique, le réel par l’imaginaire, la transparence par l’opacité, le dit par le non-dit, le texte par le métatexte et la laideur par la beauté.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/25670 |
Date | 20 April 2018 |
Creators | Liljesthröm, Valeria |
Contributors | Bisanswa, Justin Kalulu |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (xi, 120 pages), application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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