Les dysfonctions mnémoniques constituent un aspect important de la symptomatologie de la schizophrénie (SZ). Le but de la présente étude consiste à caractériser les déficits en mémoire à court terme (MCT), plus précisément de déterminer la contribution relative de la capacité limitée du traitement de l’information en MCT par opposition à un affaissement de l’attention sélective chez les personnes qui souffrent de SZ. Cette étude comparative comprend 18 patients qui souffrent de SZ et 19 participants témoins. La magnitude de la diminution de la performance par l’interpolation de stimuli non pertinents à l’intérieur d’une séquence à mémoriser- l’effet sandwich (Hitch, 1975; Tremblay, Nicholls, Parmentier & Jones, sous presse) - sera examinée en M C T spatiale. Cette nouvelle procédure est très semblable au Digit Span Distractibility Test utilisé en MCT verbale (Oltmanns & Neale, 1975). Les résultats suggèrent que les performances déficitaires en MCT spatiale chez les patients qui souffrent de SZ s ’expliquent davantage par une capacité limitée du traitement de l’information en MCT. Par conséquent, les patients atteints de SZ ne semblent pas plus sensibles à la distraction que les participants témoins. Ces résultats divergent de ceux obtenus en MCT verbale, démontrant une sensibilité accrue à la distraction.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/43420 |
Date | 05 June 2021 |
Creators | Cellard, Caroline |
Contributors | Roy, Marc-André, Tremblay, Sébastien |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | ix, 59 feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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