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Mémoire à court terme chez les personnes qui souffrent de schizophrénie : étude du traitement de l'information spatiale et de la résistance à la distraction

Cellard, Caroline 05 June 2021 (has links)
Les dysfonctions mnémoniques constituent un aspect important de la symptomatologie de la schizophrénie (SZ). Le but de la présente étude consiste à caractériser les déficits en mémoire à court terme (MCT), plus précisément de déterminer la contribution relative de la capacité limitée du traitement de l’information en MCT par opposition à un affaissement de l’attention sélective chez les personnes qui souffrent de SZ. Cette étude comparative comprend 18 patients qui souffrent de SZ et 19 participants témoins. La magnitude de la diminution de la performance par l’interpolation de stimuli non pertinents à l’intérieur d’une séquence à mémoriser- l’effet sandwich (Hitch, 1975; Tremblay, Nicholls, Parmentier & Jones, sous presse) - sera examinée en M C T spatiale. Cette nouvelle procédure est très semblable au Digit Span Distractibility Test utilisé en MCT verbale (Oltmanns & Neale, 1975). Les résultats suggèrent que les performances déficitaires en MCT spatiale chez les patients qui souffrent de SZ s ’expliquent davantage par une capacité limitée du traitement de l’information en MCT. Par conséquent, les patients atteints de SZ ne semblent pas plus sensibles à la distraction que les participants témoins. Ces résultats divergent de ceux obtenus en MCT verbale, démontrant une sensibilité accrue à la distraction.
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La théorie de l'esprit en schizophrénie : influence de la cognition non sociale, répercussions fonctionnelles et pistes d'intervention personnalisées

Thibaudeau, Élisabeth 02 February 2024 (has links)
La schizophrénie est associée à des difficultés fonctionnelles importantes, limitant la capacité des personnes qui en sont atteintes de se rétablir. Un des meilleurs déterminants du fonctionnement en schizophrénie est la théorie de l'esprit (TdE), soit la capacité à inférer les états mentaux des autres. La TdE est donc une cible de traitement centrale pour favoriser le rétablissement des personnes atteintes de schizophrénie. Toutefois, de nombreux défis limitent l'évaluation et la prise en charge des déficits de TdE en schizophrénie, incluant les limites psychométriques des outils disponibles pour évaluer la TdE et le manque de connaissances concernant les processus cognitifs non sociaux qui la sous-tendent. De plus, malgré les répercussions fonctionnelles documentées des déficits de TdE en schizophrénie, l'impact de ces déficits dans chaque domaine de fonctionnement demeure à être mieux compris afin de développer des interventions personnalisées. Cette thèse a pour objectif de déterminer l'influence de la cognition non sociale sur la TdE chez les personnes atteintes de schizophrénie, à explorer les répercussions fonctionnelles des déficits de TdE et à offrir des pistes d'interventions personnalisées pour cette fonction complexe. Pour ce faire, quatre études ont été réalisées. La première étude empirique a pour objectif d'évaluer la fidélité du test des histoires combinées, un test permettant l'évaluation de la TdE, auprès d'une population sans psychopathologie. Cette étude a permis de démontrer une bonne fidélité test-retest, une absence d'effet de pratique et une excellente fidélité interjuge pour le test des histoires combinées, suggérant ainsi son utilité en tant qu'outil d'évaluation de la TdE dans le cadre d'une intervention de remédiation cognitive pour la TdE telle que réalisée dans l'étude suivante. La deuxième étude a pour objectif d'évaluer l'effet d'un programme de remédiation cognitive visant uniquement la cognition non sociale et la métacognition sur la TdE en schizophrénie. Les résultats de cette étude de cas multiples suggèrent qu'il est possible d'améliorer de façon significative et durable la TdE chez les personnes atteintes de schizophrénie en utilisant une approche personnalisée permettant d'améliorer les fonctions cognitives non sociales et métacognitives les plus déficitaires pour chaque patient. Cette étude soutient l'hypothèse iii suggérant que la cognition non sociale est une base nécessaire, mais non suffisante à la TdE. Une meilleure compréhension des relations entre la TdE et les différentes fonctions cognitives non sociales était toutefois nécessaire afin de déterminer si certaines fonctions cognitives devaient être prises en charge de façon prioritaire pour soutenir la TdE. La troisième étude est une méta-analyse ayant pour objectif de déterminer et de comparer la magnitude des associations entre la TdE et les différentes fonctions de la cognition non sociale chez les personnes atteintes de schizophrénie. Les résultats de cette étude révèlent que chaque fonction cognitive non sociale est associée de façon modérée avec la TdE, et qu'aucune des fonctions de la cognition non sociale n'est associée plus fortement à la TdE que les autres. Les résultats révèlent également que les caractéristiques des tâches de TdE influencent les relations entre la cognition non sociale et la TdE. La dernière étude est une méta-analyse ayant pour objectif de déterminer et de comparer la magnitude des associations entre la TdE et les différents domaines de fonctionnement et les différents types de mesures de fonctionnement en schizophrénie. Les résultats de cette étude révèlent une relation modérée entre la TdE et chaque domaine de fonctionnement en schizophrénie. Les résultats suggèrent également que la TdE est plus fortement associée aux activités productives qu'au fonctionnement social (pour les échelles de fonctionnement dans la communauté), mais aussi que son association est plus forte avec les tâches de type performance comparativement aux échelles de fonctionnement dans la communauté. Cette thèse permet de mieux comprendre les liens entre la cognition non sociale et la TdE chez les personnes atteintes de schizophrénie, d'explorer les associations fonctionnelles de la TdE, et d'offrir des pistes d'intervention personnalisées en remédiation cognitive pour cette fonction complexe. En plus d'apporter des informations pertinentes pour l'évaluation et le traitement des déficits de TdE en schizophrénie, elle inclut une proposition intégrative illustrant les associations cognitivo-psycho-sociales du fonctionnement, permettant d'obtenir une vision plus globale des déterminants et des répercussions des déficits de TdE en schizophrénie afin de favoriser une prise en charge multidimensionnelle et personnalisée. / Functional impairments are common in people with schizophrenia and can lead to difficulty recovering from the illness. One of the best predictors of functioning in schizophrenia is theory of mind (ToM), the ability to infer the mental states of others. ToM is thus an important treatment target to improve recovery in people with schizophrenia. However, there are several challenges to the assessment and the treatment of ToM deficits in schizophrenia, including psychometric limitations of ToM tasks as well as the lack of data regarding the contribution of non-social cognitive processes for ToM. Further, despite the functional burden of ToM deficits in schizophrenia, the impact of these deficits in each domain of functioning remains to be explored in order to develop personalized interventions. This thesis aims to determine the influence of non-social cognition on ToM in people with schizophrenia, to explore the functional impact of ToM deficits, and to provide avenues to personalized intervention for this complex process. These objectives were achieved through four studies. The first study aims to assess the reliability of a ToM task, the Combined Stories Test, in healthy participants. This study revealed good test-retest reliability, an absence of practice effect as well as an excellent inter-rater reliability. These results suggest that the Combined Stories Test can be used to assess ToM in the context of a treatment for ToM such as cognitive remediation therapy. The second study aims to assess the effect of a personalized cognitive remediation therapy program that targets non-social cognition and metacognition on ToM in people with schizophrenia. The results of this multiple case study revealed that it was possible to produce sustained and significant improvements in ToM in our participants with schizophrenia. These improvements were supported by a personalized approach that targeted the non-social cognitive and metacognitive deficits of each patient. The results of this study are in line with the hypothesis that non-social cognition is necessary, but not sufficient for ToM. A better understanding of the associations between ToM and the different non-social cognitive domains was, however, necessary to determine if certain non-social cognitive domains were more relevant for ToM than the others. The third study is a meta-analysis that aimed to determine and compare the magnitude of the associations between ToM and the different non-social cognitive domains in schizophrenia. This study showed that each non-social cognitive domain is moderately associated with ToM, with no domain being more strongly associated with ToM than the others. This meta-analysis also showed that different characteristics of the ToM tasks have a significant effect on the magnitude of the associations between ToM and non-social cognition. The last study is a meta-analysis that aimed to determine and compare the magnitude of the associations between ToM and the different domains of functioning in schizophrenia, but also ToM's relationships with the two types of functioning measures, i.e. measures of community functioning and performance-based tasks. This study showed a moderate association between ToM and each domain of functioning. For measures targeting community functioning, the results revealed a stronger association to productive activities, compared to social functioning. Further, the results revealed that ToM is more strongly related to performance-based tasks compared to measures targeting community functioning. This thesis allows a better understanding of the links between non-social cognition and ToM in people with schizophrenia, to explore the functional associations of ToM, and to offer personalized intervention avenues in cognitive remediation for this complex function. While this thesis provides relevant information for the assessment and treatment of ToM deficits in schizophrenia, it also includes an integrative proposal illustrating the cognitive, psychological and social pathways to functioning, providing a global understanding of the determinants and impacts of ToM deficits in schizophrenia in order to promote a multidimensional and personalized approach for this illness.
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Différences interhémisphériques du contrôle de l'attention dans la schizophrénie

Arsenault, Jean-Pierre 27 January 2022 (has links)
Les recherches portant sur la schizophrénie mettent l'emphase depuis longtemps sur les troubles de la régulation de l'attention en tant que déficit fondamental. La présente étude visait d'abord à préciser le lien entre les troubles attentionnels observés chez les schizophrènes et un possible déséquilibre hémisphérique chez ces mêmes sujets. Mis à part un ralentissement constant, les sujets schizophrènes n'ont pas démontré de déficit sur l'un ou l'autre hémisphère par rapport à des sujets témoins à une tâche de temps de réaction simple avec des stimuli latéralisés dans chacun des hémichamps. Le Wisconsin Card Sorting Test (WCST) fut utilisé comme mesure de l'attention, et malgré les difficultés qu'ont éprouvé les schizophrènes à ce test, les résultats ne montrent pas de relation entre le WCST et la performance hémisphérique. Ces observations suggèrent que le déficit fondamental de la schizophrénie se situerait dans les sphères plus complexes de la cognition.
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L'état modifié de conscience chez le schizophrène

Roussel, Jean-Robert 19 January 2022 (has links)
Le but de la présente étude est d'examiner la phénoménologie de l'état psychotique du schizophrène afin de déterminer s'il représente un état modifié de conscience (EMC), à partir d'une méthode d'évaluation systématique et objective,l'inventaire de la phénoménologie de la conscience (IPC; "Phenomenology of Consciousness lnventory"; PekaLa, 1991 ). La phénoménologie de l'état psychotique de sujets schizophrènes (n=14) a été comparée à l'état psychopathologique aigu de sujets psychiatriques non-psychotiques (n=19) et à l'état de conscience de sujets non-psychiatriques (n=29). Les résultats démontrent que les deux groupes psychiatriques sont caractérisés par un niveau significativement supérieur à la dimension "état modifié de conscience" ainsi qu'un patron différent des dimensions de la conscience en comparaison à ceux du groupe non-psychiatrique. De plus, le groupe schizophrène démontre un niveau significativement plus élevé à la dimension "expérience modifiée" que les deux groupes contrôles. Les résultats de l'étude suggèrent que l'état psychotique, mais aussi l'état psychopathologique aigu non-psychotique, représentent des états modifiés de conscience en référence à un état de conscience ordinaire. Cette recherche suggère ainsi que l'EMC et, particulièrement, l'expérience modifiée caractérisent la phénoménologie distincte de l'état psychotique du schizophrène.
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Schizophrénie et perception du temps : une méta-analyse

Brosseau, Josée 24 April 2018 (has links)
Des déficits, tant cognitifs que perceptifs, sont observés chez les personnes aux prises avec la schizophrénie. Il est donc possible qu'un déficit de la perception du temps existe chez ces personnes. Le but de la présente méta-analyse est de vérifier si l'estimation d'intervalles de temps diffère chez les personnes atteintes de schizophrénie et celles ne présentant pas cette maladie. Une recherche dans les bases de données, en date d'août 2015, a permis de repérer 17 articles (n= 958) satisfaisant les critères d'inclusion suivants : 1) présence d'un groupe attient de schizophrénie et d'un groupe contrôle sans maladie ; 2) étude d'intervalles de temps de moins de 6 secondes ; 3) estimation du temps réalisée en tâche simple. Ainsi, les résultats de 421 participants atteints de schizophrénie et 537 participants contrôles sont inclus dans les analyses. Les résultats révèlent la présence d'une difficulté de taille modérée (g= -0.67) chez les personnes atteintes de schizophrénie, tant en modalité auditive (g= -0.65) que visuelle (g= -0.43), que les durées estimées soient inférieures (g= -0.59) ou supérieures (g= -0.76) à une seconde. Les résultats suggèrent un déficit d'estimation temporelle chez cette population, par rapport à une population contrôle. Le fait que l'estimation de durées de moins d'une seconde soit également affectée suggère que les difficultés d'estimation temporelle ne sont pas simplement attribuables aux déficits cognitifs généralement observés chez cette population. En effet, alors que l'estimation de durées supérieures à une seconde implique l'attention et la mémoire, l'estimation de durées de moins d'une seconde est relativement peu influencée par ces processus et constitue une mesure plus pure de la capacité d'estimer le temps. De plus, le déficit d'estimation temporelle étant observé tant en modalité visuelle qu'auditive, nous concluons qu'il reflète un problème de traitement temporel central, indépendant des processus périphériques liés au traitement sensoriel des stimuli.
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Caractérisation de l’alexithymie chez les personnes atteintes de schizophrénie en début d'évolution

Ouellet, Rosalie 17 April 2018 (has links)
Cette thèse propose la caractérisation de l’alexithymie chez les personnes atteintes de schizophrénie (SZ) en début d’évolution, comparativement à un groupe témoin, en trois étapes. La première étape est une revue critique des écrits sur l’alexithymie en SZ, où sont notées une grande variabilité conceptuelle et d’importantes lacunes méthodologiques. Malgré cela, l’alexithymie se révèle sévère et prévalente, peu associée aux symptômes de la SZ, associée aux symptômes anxio-dépressifs et adéquatement mesurée à l’aide de la TAS-20. La deuxième étape, effectuée auprès de 33 personnes atteintes de SZ et de 31 personnes témoins, consiste en deux volets. Le premier volet compare les caractéristiques de l’alexithymie chez les deux groupes, qui s’avère plus sévère et prévalente chez le groupe clinique, au sein duquel elle se démarque par une difficulté significative à identifier les émotions. Le deuxième volet est l’examen des relations entre l’alexithymie, la mentalisation et la cognition sociale chez les deux groupes, ainsi qu’avec la symptomatologie et le fonctionnement social chez le groupe clinique. Le résultat principal indique que malgré une sévérité supérieure de l’alexithymie et la présence d’un déficit de mentalisation, ces deux concepts ne sont pas associés chez les personnes atteintes de SZ; ils le sont cependant significativement chez les témoins. La troisième étape est l’étude de certaines propriétés psychométriques d’une mesure de l’alexithymie, l’Observer Alexithymia Scale (OAS), lorsqu’elle est cotée par des professionnels de la santé chez des personnes atteintes de SZ (n = 33). L’objectif est de déterminer si l’OAS est une alternative adéquate au questionnaire TAS-20 chez cette population dont la capacité d’introspection et de conscience émotionnelle est souvent diminuée. L’OAS présente des propriétés psychométriques satisfaisantes en général, mais elle est significativement associée aux symptômes négatifs, constituant une limite majeure à son emploi lorsqu’elle est cotée par un professionnel de la santé. En conclusion, la présente thèse révèle d’importantes difficultés émotionnelles chez les personnes atteintes de SZ, qui ne sont reliées ni à la mentalisation ni aux symptômes, mais qui sont associées à un fonctionnement social appauvri. Il appert important de poursuivre les recherches sur l’alexithymie et sa mesure, et sur la mentalisation. / This thesis proposes an effort to better characterize alexithymia in people with recent-onset schizophrenia (SZ) compared to non clinical controls through three major steps. The first step is to critically review the previous studies on alexithymia in SZ (n = 10) which, despite important conceptual variability and methodological caveats, highlight high severity of alexithymic features that are relatively independent from major SZ symptoms and associated to symptoms of general psychopathology, and that can be reliably measured with the TAS-20. The second step involves the comparison of two groups (SZ n = 33, Controls n = 31) regarding alexithymic features and the relationships between alexithymia, mentalizing and social cognition. It reveals that despite a higher severity of alexithymia and a mentalizing impairment in people with SZ, there is no association between both constructs in this group, thus infirming our hypothesis. However there is a significant negative association between them in the control group. The third step, as an attempt to find an alternative measure to the TAS-20 questionnaire in people who are known to show poor insight and emotional awareness, involves the study of psychometric properties of the Observer Alexithymia Scale (OAS) when it is rated by mental health professionals among people with SZ (n = 33). It shows that the OAS displays good psychometric properties in general, though it is moderately to strongly correlated to negative symptoms of SZ. This is an important limit to its use in this clinical population, at least when it is rated by a mental health professional. Results could be more accurate if the OAS was rated by a close relative, as suggested for future research. Overall, the results from the current thesis support the existence of important difficulties in emotion processing in people with SZ, principally characterized by the alexithymic feature “difficulty identifying emotions”, that are not related to mentalizing nor to symptoms but associated to a diminished social functioning. Some explanations, such as the specificity of alexithymia measures and the possible presence of a particular type of alexithymia in people with SZ, are proposed.
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La dextérité manuelle fine des personnes souffrant de schizophrénie en relation avec leur autonomie fonctionnelle

Létourneau, Karine 03 June 2021 (has links)
Lehoux et ses collaborateurs (2003) ont mis en lumière une relation significative positive entre la dextérité manuelle fine et l'autonomie chez des individus souffrant de schizophrénie. L'objectif principal du présent projet était de déterminer si une composante du test utilisé, le «Purdue pegboard test», peut expliquer cette relation. Le présent protocole a permis l'évaluation de la vitesse motrice, la coordination visuo-motrice, la sensibilité tactile, la force de préhension, la nervosité, et celle des problèmes extrapyramidaux. Le meilleur modèle multivarié expliquant la dextérité manuelle comprend la vitesse, la coordination, et les problèmes dyskinétiques, mais il ne rend pas compte du fonctionnement dans l'échantillon. Des épreuves à l'étude, c'est celle qui mesure la force de préhension qui montre la plus importante relation avec le fonctionnement des individus rencontrés. La relation avec la dextérité est d'ailleurs annulée par l'ajout de cette composante dans les analyses. Les principales pistes explicatives concernent la présence d'un facteur général d'affaissement dans la schizophrénie ainsi que les effets délétères de l'institutionnalisation.
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La cognition et le fonctionnement socioprofessionnel chez les individus présentant un premier épisode psychotique : une méta-analyse et revue critique

Turcotte, Mélissa 02 February 2024 (has links)
La schizophrénie est considérée comme l’une des maladies les plus incapacitantes, associée à des coûts sociaux directs et indirects majeurs, tels que la stigmatisation et la perte de productivité. Le premier épisode psychotique, qui survient habituellement à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte, peut grandement compromettre la réalisation d’objectifs professionnels. Parmi les déterminants associés au fonctionnement socioprofessionnel chez les personnes qui présentent un premier épisode psychotique, la cognition semble jouer un rôle clé. En effet, les résultats de plusieurs études suggèrent que la cognition est significativement associée au retour à l’école ou au travail chez les personnes qui présentent un premier épisode psychotique. Afin de déterminer la magnitude des associations entre la cognition et le fonctionnement socioprofessionnel chez les personnes qui présentent un premier épisode psychotique, une méta-analyse a été réalisée. L’évaluation des références identifiées a mené à l’inclusion de quatre études (N = 729). Une taille d’effet faible à modérée entre la cognition globale et le fonctionnement socioprofessionnel général (Zr = 0.21) a été trouvée. L’analyse descriptive révèle que la neurocognition globale, l’apprentissage verbal et le style attributionnel sont associés au fonctionnement socioprofessionnel. L’analyse descriptive des résultats révèle également des associations entre les symptômes négatifs et positifs, le fonctionnement social, la motivation ainsi que l’amotivation sociale et le fonctionnement socioprofessionnel. Les lignes directrices sur le plan de la recherche et de la clinique sont discutées en lien avec le concept de fonctionnement socioprofessionnel, les instruments clés et les mises en garde méthodologiques. Un modèle des composantes du fonctionnement socioprofessionnel est également proposé en conclusion afin de rendre compte du caractère multidimensionnel et complexe de ce concept. Finalement, une discussion à propos de l’élargissement de certains modèles pertinents est effectuée afin de considérer davantage la cognition et le premier épisode psychotique dans les interventions favorisant le rétablissement socioprofessionnel. / Schizophrenia is considered as one of the most debilitating mental illness and is associated with major indirect social costs, such as productivity lost. The first episode of psychosis, which usually occurs in late adolescence or early adulthood, may hamper the achievement of professional goals. Among the determinants associated with vocational functioning in first-episode psychosis, cognition seems to play a key role. Indeed, results of several studies suggest that cognitive deficits are significantly associated with returning to school or to work in first-episode psychosis. A meta-analysis was conducted in order to determine the magnitude of the associations between cognition and vocational functioning in first episode psychosis. Screening of identified references led to the inclusion of four articles (N = 729). Small to moderate association was found between global cognition and global vocational functioning (Zr = 0.21). The descriptive analysis showed that global neurocognition, verbal learning and attributional style were associated with vocational functioning. The descriptive analysis also revealed associations between positive and negative symptoms, social functioning, motivation as well as social amotivation and vocational functioning. Research and clinical guidelines will be discussed with regards to the concept of vocational functioning, key instruments and methodological caveats. A model of the components of vocational functioning will be discussed in order to better appreciate the multidimensional and complex nature of this concept. Finally, a discussion about the extension of relevant model is carried out in order to better consider cognition and first episode psychosis in interventions promoting vocational recovery.
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Effets de l'injection de phencyclidine sur les comportements générés par l'animal ou imposés par l'expérimentateur chez le rat

Roy, Mélanie 12 April 2021 (has links)
Au moyen du modèle phencyclidine (PCP) de la schizophrénie chez le rat, la présente étude se propose de tester la généralité du postulat selon lequel les patients schizophrènes avec une prédominance de symptômes négatifs éprouvent de la difficulté lorsqu'ils doivent initier spontanément un comportement, mais pas lorsqu'une instruction explicite externe en guide la production (Frith 1993). La performance de rats traités au PCP ou avec une solution saline est comparée dans des versions générée par l ’animal (SG) et imposée par l'expérimentateur (SD) des tâches de labyrinthe radial et en T. Tel qu'attendu, nos données, plus particulièrement celles recueillies dans le labyrinthe en T. montrent que les rats PCP obtiennent une performance déficitaire uniquement dans la version SG. Conformément à l’interprétation de Frith, il semble que les symptômes négatifs de la maladie reflètent davantage une difficulté à amorcer une action qu'une incapacité à réaliser cette action correctement une fois amorcée.
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Étude de la fonction de l'alexithymie sur la convergence de mesures de la personnalité chez de jeunes adultes souffrant d'une psychose débutante

Ouellet, Rosalie 17 May 2021 (has links)
L'évaluation de la personnalité des individus souffrant de schizophrénie (SZ) ou de psychose apparentée à la schizophrénie (PASZ) renseigne sur l'étiologie de la maladie, le pronostic et le traitement à privilégier. Il n'y a pas de consensus actuellement quant à l'emploi d'une méthode particulière pour l'évaluation de la personnalité chez la population à l'étude. La validité convergente de 2 méthodes fréquemment utilisées, soit l'Inventaire Clinique Multiaxial de Millon-III (MCMI-III), et l'entrevue semi-structurée de l'Axe II («Structured Clinical Interview for DSM-IV Axis II Personality Disorders»; SCID-II) a été évaluée auprès d'un échantillon de 20 participants atteints de SZ et de PASZ. Tel qu'attendu, l'accord est faible pour la majorité des 12 échelles cliniques. L'hypothèse voulant qu'il existe une relation linéaire négative entre le degré d'accord du MCMI-III et du SCID-II et la présence d'alexithymie est confirmée dans le présent échantillon. L'alexithymie, évaluée à l'aide de l'Échelle d'Alexithymie de Toronto («Toronto Alexithymia Scale»; TAS), expliquerait une proportion substantielle de la variance du désaccord diagnostique entre les instruments (27%). Ces résultats supportent la pertinence de raffiner les méthodes d'évaluation de la personnalité et l'importance d'évaluer la présence d'alexithymie chez les personnes souffrant de schizophrénie et de psychose apparentée.

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