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Schizophrénie et perception du temps : une méta-analyse

Brosseau, Josée January 2016 (has links)
Des déficits, tant cognitifs que perceptifs, sont observés chez les personnes aux prises avec la schizophrénie. Il est donc possible qu'un déficit de la perception du temps existe chez ces personnes. Le but de la présente méta-analyse est de vérifier si l'estimation d'intervalles de temps diffère chez les personnes atteintes de schizophrénie et celles ne présentant pas cette maladie. Une recherche dans les bases de données, en date d'août 2015, a permis de repérer 17 articles (n= 958) satisfaisant les critères d'inclusion suivants : 1) présence d'un groupe attient de schizophrénie et d'un groupe contrôle sans maladie ; 2) étude d'intervalles de temps de moins de 6 secondes ; 3) estimation du temps réalisée en tâche simple. Ainsi, les résultats de 421 participants atteints de schizophrénie et 537 participants contrôles sont inclus dans les analyses. Les résultats révèlent la présence d'une difficulté de taille modérée (g= -0.67) chez les personnes atteintes de schizophrénie, tant en modalité auditive (g= -0.65) que visuelle (g= -0.43), que les durées estimées soient inférieures (g= -0.59) ou supérieures (g= -0.76) à une seconde. Les résultats suggèrent un déficit d'estimation temporelle chez cette population, par rapport à une population contrôle. Le fait que l'estimation de durées de moins d'une seconde soit également affectée suggère que les difficultés d'estimation temporelle ne sont pas simplement attribuables aux déficits cognitifs généralement observés chez cette population. En effet, alors que l'estimation de durées supérieures à une seconde implique l'attention et la mémoire, l'estimation de durées de moins d'une seconde est relativement peu influencée par ces processus et constitue une mesure plus pure de la capacité d'estimer le temps. De plus, le déficit d'estimation temporelle étant observé tant en modalité visuelle qu'auditive, nous concluons qu'il reflète un problème de traitement temporel central, indépendant des processus périphériques liés au traitement sensoriel des stimuli.
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La perception du rythme chez les personnes bègues

Plamondon, Mathieu 20 March 2019 (has links)
Cette étude s’inscrit dans le courant de la psychologie de la perception du temps et du rythme et évalue le lien entre un trouble de la parole, nommément le bégaiement, et la capacité à percevoir et maintenir un rythme régulier. Les performances d’un groupe d’adultes bègues (n = 21) sont comparées à celles d’un groupe d’adultes non bègues (n = 24) lors d’activités de comptage explicite. Les séances comportent trois intervalles temporels standards (800 ms, 1200 ms et 1600 ms) et trois conditions expérimentales (compter silencieusement, compter oralement et compter oralement avec un auxiliaire chargé de l’enregistrement). Les résultats relatifs à la variabilité temporelle révèlent que les participants sont moins bons (ratio de Weber plus élevé) lorsqu’ils comptent silencieusement et lorsqu’ils doivent composer avec des intervalles très longs (1600 ms). L’effet principal de groupe n’est pas significatif, mais l’interaction entre la condition expérimentale, l’intervalle de temps et le groupe s’avère significative. Les adultes bègues ont de moins bonnes performances que les adultes non bègues dans la condition silencieuse avec les intervalles temporels longs (1600 ms). Ceci signale peut-être une limite du traitement de l’information temporelle plus importante chez les personnes bègues lors du traitement de longs intervalles temporels. Enfin, l’étude s’avère également d’intérêt sous l’angle clinique. Les adultes bègues obtiennent un score d’anxiété situationnelle significativement plus élevé que les adultes non bègues. Ce résultat est cohérent avec ce qui est rapporté dans la littérature scientifique et reflète le niveau élevé d’anxiété ressentie par les adultes bègues. / This study assesses the effect of a speech disorder, namely stuttering, on the ability to maintain a steady rhythm. The performance of a group of adult stutterers (n = 21) is compared to that of a group of adult non-stutterers (n = 24) during explicit counting activities. There are three counting paces (every 800 ms, 1200 ms or 1600 ms) and three experimental conditions (count silently, count orally and count orally in the presence of an assistant). The results for temporal variability show lower performance (higher Weber ratio) when participants count silently and when they have to deal with very long intervals (1600 ms). There is no main effect of group, but the interaction between the experimental condition, the counting pace and the group is significant. Adult non-stutterers are better than adult stutterers in the silent and long time-interval condition (1600 ms). This finding could be interpreted as an indication of a greater limitation in memory for temporal information in people who stutter. Finally, the experiment shows that adult stutterers have a significantly higher situational anxiety score than adult non-stutterers. This result is consistent with the scientific literature indicating the high level of anxiety experienced by people who stutter.
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Performance des déprimés en frappe cadencée : un test de l'horloge interne

Labbé, Rémi 06 December 2021 (has links)
Il est communément accepté que des patients déprimés rapportent que le temps semble passer lentement. Des travaux récents ont démontré l’existence d’une horloge interne responsable de la mesure du temps psychologique. Cette horloge est associée à l’activité d’un réseau cérébral complexe impliquant les noyaux gris centraux, la région préfrontale et le cervelet. Le but de l’étude est de vérifier si cet allongement du temps perçu serait lié à une déficience de l’horloge interne chez les déprimés et si le ralentissement psychomoteur (RPM) est lié à cette perception. Pour ce faire, les performances de quatorze patients atteints de dépression majeure sont comparées à celles de quatorze volontaires sains dans une tâche de frappe cadencée. Les sujets devaient taper, sur une touche, une série de 40 frappes à la même vitesse qu’une cadence sonore qu’ils venaient d’entendre. La frappe cadencée se faisait Hans trois conditions: 1) la plus rapide possible, 2) à intervalle de 500ms et 3) à intervalle d’une seconde. Le modèle de Wing et Kristofiferson (1973) a permis d’identifier un déficit dans la variabilité processus d’horloge chez les déprimés. Le RPM ne semble pas lié aux processus d’horloge interne.
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La perception du temps chez les personnes schizophrènes

Roy, Martin 17 April 2018 (has links)
Bien que plusieurs déficits et distorsions temporelles aient été observés chez les personnes atteintes de schizophrénie (SZ), l'étude de leur perception du temps demeure un sujet difficile d'approche en raison de l'effet possible des déficits cognitifs de ces individus sur leur performance lors des tâches expérimentales mesurant la perception du temps. Cette étude a pour but de cerner la nature des perturbations temporelles des personnes atteintes de SZ (25 patients et 25 contrôles) et de les associer au fonctionnement de leur horloge interne. Un rythme de l'horloge interne ou fréquence naturelle (Fn) plus élevé est attendu chez les patients à l'aide d'une méthode de détection de variations graduelles de tempo, la Méthode des Stimuli Dynamiques. De plus, à l'aide d'une méthode de reproduction temporelle avec des durées auditives de 800 ms, 1 600 ms et 2 400 ms, les patients devraient montrer une fraction de Weber (indice de variabilité) plus élevée. Les jugements rétrospectifs de la durée totale de la session expérimentale devraient être plus élevés chez les patients que chez les contrôles. Des corrélations significatives devraient être observées entre des indicateurs de la perception du temps et du fonctionnement clinique, cognitif et social. Les résultats montrent que la Fn est presque identique entre le groupe clinique et contrôle. Cependant, la fraction de Weber à la reproduction est marginalement plus élevée chez les participants du groupe clinique et ces derniers donnent des estimations rétrospectives plus longues que celles du groupe contrôle. Enfin, seule la mémoire de travail (WMS-III) et l'alternance au Stroop sont significativement corrélées avec la Fn des patients et des corrélations semblables sont observées entre la mémoire de travail et la fraction de Weber des patients. Malgré des anomalies temporelles modestes chez les patients, par rapport aux attentes basées sur la littérature, il demeure que le patron des résultats suggère une implication de la cognition et en particulier de la mémoire de travail. La variabilité des résultats entre les études pourrait être attribuable à l'interaction entre les déficits cognitifs de la SZ et la panoplie de demandes et de contextes expérimentaux. Les présents résultats sont en accord avec les travaux de Lee et al. (2009), qui ont observé une forte interaction entre des déficits cognitifs et des difficultés lors de tâches de perception du temps des SZ. Un plus grand échantillon composé de patients chroniques en phase aigüe aurait peut-être permis d'obtenir des différences significatives pour la fraction de Weber. Les recherches futures devraient tenter de cerner les substrats cognitifs et neuronaux de ces perturbations à l'aide de méthodes novatrices, de batteries neuropsychologiques et de la neuroimagerie.

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