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Making Texture Matter : the materiality of British paintings, 1788-1914 / L'Art et la Matière : la texture de la peinture britannique, 1788-1914

La thèse étudie la question du rapport à la matière des artistes britanniques et de leurs critiques à différentes étapes de la fin du dix-huitième siècle au début du vingtième siècle. Au coeur de ce travail de recherche se trouve la notion de texture, pensée comme outil critique renvoyant à la fois à la surface peinte des oeuvres et à leur iconographie. La thèse démontre que la matérialité apparaît comme une dimension fondamentale de ce qui fait la spécificité de la peinture britannique. La notion de texture, conçue comme concept plastique plus qu'essentialiste, permet de rendre compte de certaines tendances persistantes qui structurent la création artistique, la pensée théorique et le débat critique en Grande Bretagne. Sur la période observée, nombreux sont les artistes qui s'attachent à faire sentir la vérité des phénomènes naturels et le vernaculaire dans leur tangibilité. Aussi, l'approche profondément concrète de la nature (humaine et végétale) par les peintres britanniques rend compte du rapport direct qui s'opère dans leur peinture entre matière observée et matière représentée. La conscience des matériaux et du matériel, telle que la révèle le discours critique, est au centre des problématiques du champ artistique en Grande Bretagne. En historicisant ce rapport à la matière, il s'agit d'inscrire la question de la texture dans un contexte épistémologique — qui lie création artistique et empirisme — et dans un rapport, excentrique, à la modernité. Cet angle d'approche permet de relier différentes périodes trop souvent perçues comme étanches et en ce sens de porter un regard nouveau sur l'art britannique / This dissertation looks at how the meaning of the painted surface engaged artists and critics in contemporary discourses at different stages between the late eighteenth century and early twentieth century. At the heart of this research project is the notion of texture, thought of as a critical tool, referring both to the painted surfaces of artworks and to their iconography.This dissertation demonstrates that the concept of materiality is a productive optic through which the history of British art can be read. The notion of texture, conceived as a plastic concept rather than an essentialist one, allows for the identification of persistent tendencies structuring artistic creation, theoretical thinking and critical debates in Great Britain. In the period under focus, there are numerous artists who consistently try to capture the truth of natural phenomena and the tangibility of the vernacular. Thus, British painter's profoundly concrete approach to nature (human or topographical) testifies to the direct links which are created in their paintings between observed and represented matter. The consciousness of materials and of materiality, as revealed by critical discourses, is at the centre of artistic debates in Great Britain. By historicizing the approach to matter, I situate the question of texture in an epistemological context linking artistic creation to empiricism. Considered in this way, texture takes on an eccentric relationship to modernity. This prism of study allows me to link different periods too often perceived as watertight and therefore to offer a new outlook on British art.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016USPCC311
Date07 November 2016
CreatorsGould, Sarah
ContributorsSorbonne Paris Cité, Ogée, Frédéric
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text, Image

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