Ce mémoire traite des déplacements de populations pour la conservation de l’environnement. Plus précisément, il aborde le cas des autochtones tzeltals pour la mise en place de la Réserve de biosphère Montes Azules dans la région du Chiapas (Mexique). Afin d’aborder ce phénomène, ce travail explore la thématique des changements de perception et d’utilisation de la nature, ainsi que les stratégies utilisées pour faire face aux déplacements. L’analyse présentée repose sur l’approche de l’écologie politique post-structuraliste, ce pourquoi l’étude des discours et pratiques y est primordiale. Les rapports de pouvoir entre l’État, les ONG et les populations autochtones sont également exposés. De plus, ce mémoire présente une réflexion critique du modèle de conservation de l’environnement, tel qu’il est actuellement appliqué. Les concepts utilisés sont l’utopie de la conservation, la rationalisation de l’espace et la moralisation de la discrimination. Les représentations de la nature et de l’autochtone sont aussi centrales.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/25354 |
Date | 20 April 2018 |
Creators | Déry, Ann-Sophie |
Contributors | Hébert, Martin |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (xi, 163 pages), application/pdf |
Coverage | Mexique |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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