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Three essays on Public Finance and Growth / Trois essais sur les finances publiques et la croissance

Cette thèse s'intéresse aux fondements de la croissance et des déficits budgétaires. Elle se compose de trois essais distincts. Le premier essai examine les déterminants économiques et politiques des déficits budgétaires. Le second essai s'intéresse à la transmission de l'inflation aux revenus et dépenses dans la zone euro. Le troisième essai analyse l'interaction entre les dépenses publiques et la croissance économique lors du développement économique d'un pays. Dans le premier chapitre, je présente une modélisation des biais de comportement du politicien avec un facteur reflétant la probabilité pour le gouvernement de rester au pouvoir. Si un gouvernement est incertain concernant ses perspectives de réélection, il aura tendance à négliger l'avenir davantage qu'il ne l'aurait fait autrement. Sur le plan empirique, ce papier contribue à formaliser la relation entre déficit budgétaire, comportement de l'homme politique et contexte économique. Dans le second chapitre, afin d'étudier la relation entre dépenses publiques/revenus et inflation en France, j'utilise l'analyse de cointegration et de causalité du modèle de Granger. Les résultats indiquent que les dépenses/recettes publiques et l'inflation sont fortement cointégrées et qu'il existe donc une relation d’équilibre à long terme entre ces variables. De plus, nous estimons le déficit budgétaire `a partir de l'inflation et d'autres variables explicatives telles que les élections, la croissance économique et le taux de croissance du chômage. En outre, ce chapitre souligne que les revenus (cotisations sociales, impôts directs nets) sont fortement et positivement corrélés `a l'inflation en Europe Occidentale. En revanche, les dépenses publiques sont faiblement mais positivement corrélées `a l'inflation. Dans le troisième chapitre, nous analysons l'influence de la composition des dépenses publiques sur le taux de croissance au cours du développement économique. Nous constatons une forte corrélation entre le développement du pays et l'utilité des citoyens au fil du temps. Les pays pauvres déboursent fortement en dépenses productives tandis que les pays riches ont une proportion plus élevée de dépenses improductives. Nous illustrons nos résultats avec un panel de données de 147 pays. En utilisant une estimation GMM en système sur panel dynamique, nous constatons que les salaires publics, les paiements d'intérêt, les subventions et les dépenses de consommation finale du gouvernement ne stimulent pas la croissance contrairement aux dépenses d'éducation et de santé. En outre, nous observons que la réaffectation des dépenses d'éducation est associée à une augmentation de la croissance. / This dissertation addresses the interconnections between growth and public finance. It is made of three distinct essays. The first essay investigates the economic and political determinants of budget deficits. The second essay focuses on the transmission of inflation to public finance in the euro zone. The third essay analyses the two-ways interaction between government spending and economic growth over the course of a country's economic development. In the first essay, I consider the modelling of politician behaviour bias which diverges from the typical citizen by a factor reflecting the probability for governments to stay in power. If a government is sure it will stay in power, it will discount the future in an optimal way, otherwise it will tend to discount the future more heavily. On the empirical side, our paper contributes to formalize the impact of politician behaviour and economic context on budget deficit. In the second essay, I analyze the relationship between highly granular public expenditures/revenues growth and inflation in France. I use the cointegration analysis and Granger Causality Model and find that public expenditures/revenues and inflation are cointegrated and thus there exists a long-term equilibrium relation between these variables. We forecast in detail budget deficit in France based on inflation and other explanatory variables such as elections, economic growth and unemployment growth rates. Also, this paper emphasizes that Eurozone governments' total revenues are highly and positively correlated to inflation in particular net social contribution and direct taxes while government expenses are lowly but positively correlated to inflation. In the third essay, I investigate the influence of public expenditures composition on countries growth performance along their economic development. We find citizen utility significantly evolves as the country develops and significantly changes the role and intervention of governments. Poorer countries rely heavily on productive spending while richer countries have a higher proportion of unproductive spending. We illustrate our findings with a data panel of $147$ low-, medium- and high-income countries covering the period $1970-2008$. Using dynamic panel GMM estimators, we show that public wages, interest payments, subsidies and government consumption are not growth-enhancing while spending on education and health positively impact growth. We observe that a reallocation involving an increase in education spending is associated with higher growth.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016SACLN013
Date10 March 2016
CreatorsLabouré, Marion
ContributorsUniversité Paris-Saclay (ComUE), Taugourdeau, Emmanuelle
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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