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Le contrôle capacitant : le cas du réseau de coopération et d'action culturelle français à l’étranger / Enabling Control : the case of the French cooperation and cultural network abroad

Le réseau de coopération et d’action culturelle français à l’étranger (RECAC), qui relève du ministère des Affaires étrangères, est une organisation publique opérant dans le monde entier depuis la première partie du XXème siècle. Objet de nombreuses réformes, il est confronté depuis le début des années 2000 à de fortes restrictions. Pourtant, cette organisation menacée dans sa pérennité et dont le champ d’activité n’a cessé de s’élargir parvient toujours à remplir sa mission dans un contexte incertain et concurrentiel. Il ressort de cette étude que le sommet stratégique du RECAC a actionné le levier organisationnel en mettant en place une démarche nouvelle de contrôle de gestion. Pour saisir cette démarche, cette recherche déploie une méthodologie mixte à dominante qualitative en s’inscrivant dans le courant épistémologique interprétativiste. Elle mobilise le modèle du contrôle capacitant (Ahrens et Chapman, 2004), adapté de recherches réalisées par Adler et Borys (1996), autour de l’idée de « permettre aux employés de mieux maîtriser leur mission ». À partir de données secondaires produites pour le RECAC, de données primaires issues de 66 entretiens semi-directifs mobilisant le cadre étendu proposé par Ferreira et Otley (2009) avec l’application NVivo10, d’une description épaisse et d’une analyse factorielle des correspondances, la construction de l’assemblage d’un « système de maîtrise de gestion » (SMG) est analysée au travers des interactions SMG—manager-utilisateur. Basée sur une compréhension fine d’une organisation peu explorée en sciences de gestion, cette recherche doctorale, au travers de son guide d’entretien appréhendé comme un « point de rencontre » entre les acteurs, propose un « remodelage » du modèle du contrôle capacitant perçu comme un méta-contrôle de gestion. / The French cooperation and cultural network abroad, which operates under the Ministry of Foreign Affairs, is a public entity that has been operating globally since the early 20th century. Subject to numerous reforms, it has suffered from major budget cuts and downsizing since the early 2000s. However, this organization, whose very existence has been threatened and whose field of activity has nevertheless continued to widen, manages to fulfill its mission in an uncertain and competitive environment. This study shows that its senior leadership responded by an organization redesign that introduced a new approach to management control. This interpretive research uses a predominantly qualitative mixed methodology to assess this new approach. It mobilizes the enabling control model (Ahrens and Chapman, 2004) adapted from the research of Adler and Borys (1996). This model characterizes the systems that enable employees better to master their tasks. The nature of the organization’s management control seen as a package is analyzed through an investigation of the users’ experience, using secondary data produced for the organization, primary data from 66 semi-structured interviews that put into practice the extended framework proposed by Ferreira and Otley (2009) and exploits NVivo10 software, a thick description and a correspondence analysis. This doctoral research is based on a thorough understanding of an organization that has not been studied much in management science. Through its interview guide perceived as a "meeting point" between the actors, it offers a refinement of the enabling control model seen as a meta-management control.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016CNAM1059
Date25 November 2016
CreatorsBenoit, Benjamin
ContributorsParis, CNAM, Chatelain-Ponroy, Stéphanie, Naro, Gérald
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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