L’assimilation conçue comme le seul mode d’intégration civique des cultures minoritaires a graduellement perdu de sa légitimité au sein des sociétés occidentales. C’est pourquoi les politiques de reconnaissance à l’égard des minorités culturelles et religieuses sont devenues nécessaires. Dans une première partie, nous exposerons tout particulièrement la légitimité de ces politiques. Puis dans une deuxième partie, nous présenterons la critique féministe qui souligne les problèmes de leur application par rapport aux minorités au sein de ces minorités (les « minorités internes »). Enfin, nous évaluerons la validité de l’argument de la fausse conscience, qui est utilisé pour justifier le refus de ce genre de politique. Cet argument est conçu comme une hiérarchie oppressive intériorisée notamment par les femmes au sein des communautés musulmanes qui seraient prétendument poussées à développer une conception de la vie bonne opposée à leur véritable bien. Les politiques de reconnaissance ne feraient que les conforter dans cette vision fausse qu’elles ont d’elles-mêmes.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/26267 |
Date | 23 April 2018 |
Creators | Plourde, Vicki |
Contributors | Maclure, Jocelyn |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (ix, 116 pages), application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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