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Les rendements boursiers et l'importance des facteurs de risque macroéconomiques canadiens

Le rendement obtenu sur un actif financier est proportionnel au niveau de risque supporté par le détenteur de cet actif. En effet, les rendements obtenus sur les titres financiers contiennent déjà toute l’information en ce qui a trait aux risques que le marché anticipe. À ce niveau, il est logique de se poser la question de savoir comment les marchés financiers se comportent en présence de changements non anticipés dans le niveau de risque général. L’importance de cette question apparaît naturellement si nous considérons que la diversification ne permet pas d’éliminer les effets du risque systémique, car ce dernier affecte l’économie dans son ensemble. C’est dans ce sens que le mémoire vise l’objectif d’utiliser les rendements boursiers pour évaluer les effets des changements non anticipés dans les facteurs macroéconomiques, à savoir le marché, la pente de la structure à terme des taux d’intérêt, la prime de défaut, les prix des produits de base, le taux de change réel, l’inflation et le taux de chômage. Pour répondre à cette question, nous utilisons le modèle d’évaluation par arbitrage (APT), car ce dernier présente le cadre théorique approprié pour faire l’analyse de l’impact des risques macroéconomiques mentionnés sur la structure des rendements financiers au Canada. Dans le but de valider le modèle APT empiriquement, nous recourons à la technique de régression par étapes utilisée dans l’étude de Cochrane (2005), et qui découle des travaux de Fama et MacBeth (1973). À la suite de nos estimations, nous avons trouvé que les risques macroéconomiques liés au marché, aux variations non anticipées dans la pente de la structure à terme des taux d’intérêt, aux changements non prévus dans la prime de défaut, aux variations non anticipées dans les prix des produits de base et aux changements non prévus dans le taux de change réel sont associés à des primes de risque élevées. Par contre, les risques macroéconomiques liés aux variations non prévues dans l’inflation et aux changements non anticipés dans le taux de chômage ne semblent pas être indemnisés sur le marché financier canadien.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/26220
Date23 April 2018
CreatorsNGuema Ondo, James
ContributorsCarmichael, Benoît
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (xiii, 40 pages), application/pdf
CoverageCanada
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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