Le thème que nous avons choisi pour notre travail de doctorat nous a amenée à mener une enquête minutieuse et détaillée dans une grande variété de sources:épigraphiques, littéraires, archéologiques. A côté des sources textuelles, les données iconographiques ont joué un rôle important, et sont sans doute celles qui permettent de se faire le mieux une idée de la place et du rôle de la Lune (Tiu) dans la culture étrusque. Dans le répertoire figuré étrusque, elle apparaît souvent comme une étoile, sans jouer un rôle direct dans les scènes représentées, mais cette fonction, limitée, au niveau de l’image n’exclut évidemment pas qu’elle ait pu par ailleurs, intervenir au niveau du culte. Il paraît a priori légitime de penser qu’elle ait pu avoir dans le monde étrusque un rôle comparable à celui du Soleil (Usil), même si les données concernant le soleil sont nettement plus nombreuses et ont par conséquent suscité une bibliographie plus abondante. La répartition des deux moitiés du foie de Plaisance entre Usil et Tiu suffit à montre que la lune et le soleil avaient, dans leur dimension astrale, une fonction comparable et complémentaire. On peut donc conclure que les Etrusques n’ont pas vraiment ressenti la nécessité d'une personnification de la lune, pour laquelle les arts figurés, n’avaient rien à leur fournir.On peut donc dire que la personnification de la Lune chez les Etrusques a échoué : l’astre est resté presque toujours confiné dans son rôle d’élément du paysage céleste:quant à l’existence de formes institutionnalisées du culte de la lune, indépendamment d’une «théologie» de sa personnification, les résultats sont équivoques et ne permettent pas de la garantir absolument. / The purpose of this study is to investigate whether it is possible to identify a lunar deity in Etruria.The attributes associated with the moon, in the classical sources, describe the astral nature and its influence on life and on human events. Its manifestations in the sky are often linked to both the measurement of time as well as activities of divination. The aim of the research is to identificate aspects of the cult associated with the word TIU, which means Moon: they are therefore excluded all the processes of "transfer" to other divine figures of some peculiarities of the greek Moon goddess.The approaches used in this study must converge to build a framework that shows the existence of an anthropomorphism or personification of the moon in Etruscan culture. There is “a lot of” moon in Etruria, but what it lacks is its personification. It 'obvious deficiency in anthropomorphism: although Tiu is a fine example of persistence in the historical period of the original notion of the divinity of nature, not very well determined from the iconic point of view. And the weakness of this process, belongs from Greece.The reasons for this lability, we can find elsewhere: Selene, perhaps too weak figure in archaic Greece, acquires consistency in the Hellenistic period, but when the process of anthropomorphism have already been already completed. The conclusion of this study is still positive. The case of the moon is also very instructive in its meanings / negative evidence because it makes us really understand how it worked this interesting and complex operation that brings in the Orientalizing and High archaism to the anthropomorphism of the Etruscan pantheon.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015PA040014 |
Date | 08 January 2015 |
Creators | Bettinelli, Michela |
Contributors | Paris 4, Università degli studi (Pavie, Italie), Briquel, Dominique, Harari, Maurizio |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | Italian |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text, Image |
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