La thèse a pour objectif de mettre en évidence les moyens mis en oeuvre par le système universitaire américain pour conserver une position dominante sur le plan de la recherche et de l’innovation. Elle rend compte des stratégies de recrutement et de formation des universités américaines principalement orientées vers l’international en matière d’excellence. Partant du principe que l’enseignement supérieur se structure sous la forme d’un marché concurrentiel à l’heure de la mondialisation économique, la thèse montre, par le prisme des écoles d’ingénieurs et leurs étudiants au niveau Graduate, la redistribution multipolaire du marché de l’enseignement supérieur en fonction des offres internationales proposées en particulier par les puissances émergentes (BRICS) calquées sur le modèle anglo-saxon. La thèse montre ainsi comment ces étudiants constituent les nouveaux acteurs-ressources "nomades" détenteurs en partie du développement économique des nations par leur capacité d’innovation. Elle souligne dès lors l’imbrication sur un plan régional de ces différents acteurs associés à ce développement économique dans une démonstration empruntant tant aux travaux de la sociologie des organisations de Crozier et Friedberg que du nouvel institutionnalisme défendu par P. Hall et R.Taylor. Pour autant la thèse insiste sur la mainmise de l’étudiant en tant qu’individu dans ces choix de formations qui suivant une démarche rationnelle (Weber) va opter pour la formation la plus intéressante selon les critères qui lui seront propres. Cette thèse apporte un éclairage sur l’importance de ces étudiants par l’innovation technologique qu’ils confèrent à la nation américaine en offrant un avantage stratégique déterminant dans les rapports de forces internationaux. De la même façon, elle démontre l’irréversibilité pour le système de l’enseignement supérieur américain et ses écoles d’ingénieurs de renforcer son recrutement à l’international dans un contexte globalisé. / The thesis aims to highlight the means implemented by the higher education system in America to maintain a dominant position in terms of research and innovation. It reports on strategies for recruiting and training U.S. universities mainly internationally oriented in terms of excellence. Assuming that the higher education structure in the form of a competitive market at a time of economic globalization, the thesis shows, through the prism of engineering schools and their students at Graduate redistribution multipolar market of higher education according to international tenders offered in particular by emerging powers (BRICS) modeled on the Anglo-Saxon model. The thesis shows how well these students are new actors-resources "nomadic" keepers of the economic development of nations by their ability to innovate. It therefore underlines the nesting of a regional plan for the different actors involved in economic development in this demonstration as taking the work of the sociology of organizations Crozier and Friedberg that the new institutionalism defended by P. Hall and R.Taylor. For all thesis emphasizes the stranglehold of the individual student in the choice of training after which a rational (Weber) will opt for the more interesting training according to the criteria that will be clean. This thesis sheds light on the importance of these students through technological innovation they bring to the American nation offering a decisive strategic advantage in the international balance of power. Similarly, it demonstrates the irreversibility of the system of American higher education and engineering schools to strengthen its international recruitment in a globalized context.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012STRAA021 |
Date | 17 December 2012 |
Creators | De souffron, Pierre |
Contributors | Strasbourg, Schirmann, Sylvain, Georgakakis, Didier |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French, English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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