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Le développement du public jeune universitaire pour la musique classique à Montréal

Des recherches au Québec (Garon, 2009), en France (Donnat, 2011) et aux États-Unis (Kolb, 2001) confirment un état de fait général: le vieillissement du public de la musique classique. Si le public du répertoire est reconnu pour posséder un haut niveau d’études, pourquoi les étudiants universitaires de nos jours ne sont-ils pas plus présents dans les salles de concert ?
Cette étude explore cette problématique d’abord par une recherche historique et par des entrevues auprès de certains des organismes de musique classique à Montréal, et ce afin de comprendre leurs stratégies de développement des publics concernés de 2004 à 2014. Ensuite, par un sondage auprès de 555 étudiants universitaires de la ville, pour faire un portrait de leur relation avec la musique à l’heure actuelle.
Notre analyse, appuyée par une bibliographie en sociomusicologie et en sociologie des pratiques culturelles, confirme des tendances comme celle de l’«omnivorisme culturel» et l’éclectisme musical des jeunes universitaires. Elle nous montre aussi une réception positive des œuvres classiques, quoiqu’incompatible avec les critères esthétiques des genres musicaux favoris. À partir de ce paradoxe, nous étudions la force des motivations extramusicales qui les amènent aux concerts, leurs formats préférés, l’impact de l’éducation musicale, l’influence des parents, de l’internet, des nouvelles technologies. Finalement, nous constatons le nombre peu élevé d’initiatives des organismes musicaux dans le milieu universitaire à Montréal qui, pourtant, se montre un bassin au grand potentiel pour le renouvellement des publics de la musique classique. / Research conducted in Quebec (Garon, 2009), France (Donnat, 2011) and the United States (Kolb, 2001) confirm a general phenomenon: the classical music audience is aging. If such audiences are mainly known for having a high level of education, then why aren’t university students nowadays more present in classical music concert halls?
This study explores the issue firstly by historical research and interviews with classical music organizations in Montreal in order to understand their audience development strategies from 2004 to 2014. Secondly, we explore it through a survey with 555 university students in the city to document their relationship with music.
Our analysis, supported by a bibliography of Sociomusicology and Sociology of Cultural Practices, confirms trends such as the “cultural omnivorism” and the musical eclecticism of young academics. It also shows us a positive reception of classical works, although incompatible with the aesthetic criteria used to describe their favorite music genres. From this paradox, we study the strength of extra-musical motivations that lead them to go to live concerts. We also examine their favorite concert formats, as well as the impact of music education on their tastes, the influence of the parents, the internet and the new technologies.
Finally, we confirm the low investment in activities among university students by the classical music organizations in Montreal, even though young academics represent a great potential for the renewing of classical music audiences.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/14046
Date08 1900
CreatorsOliveira Menezes, Natassja
ContributorsDuchesneau, Michel
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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