Return to search

Pratiques funéraires et statut des morts dans les ensembles résidentiels mayas classiques (205-950 apr. J.-C.) / Funerary practices and status of the dead in the ancient Maya residential Groups during the Classic Period (250 - 950 A. D.)

Les pratiques funéraires sont, dans l’aire maya, étroitement associées aux ensembles résidentiels. La proximité entre les vivants et les morts y est donc maximale, l’espace quotidien étant tout à la fois un lieu d’habitat et un espace funéraire. Cela soulève un certain nombre de questions quant à la relation entre ces individus défunts et leurs descendants, interrogations encore renforcées par l’important degré de sélection qui semble s’exercer à l’endroit des morts. Les Groupes résidentiels sont, pour ces derniers, des lieux dont l’accès est restreint par un certain nombre de paramètres dont le plus important est sans nul doute le statut - situation complexité par l’existence de nombreuses nuances régionales.La présente étude comprend en premier lieu une discussion générale autour de la question des morts dans l’habitat, augmentée d’une discussion méthodologique approfondie concernant la fouille. Elle se poursuit avec la présentation des résultats de la fouille intensive de l’unité 5N6 de Naachtun (Guatemala), qui illustre concrètement le propos développé précédemment. Enfin, les données de différents sites sont confrontées pour mettre en évidence schémas récurrents et différences, puis discutées à la lumière de quelques exemples ethnographiques. / In the Maya area, funerary practices are tightly linked to residential spaces. The proximity between the living and the dead is, therefore, at its apex. This situation raises a number of questions regarding the relationship between these defunct and their living heirs, inter-rogations reinforced by the high selectivity that seems to affect the sample. The residential Groups appear to be restricted areas for the dead, places that only a selected few can access according to different parameters. Amongst these, status is certainly the most prominent. It is further complexified by the existence of regional variations.This study opens with a general approach that deals with the practice of burying the dead within the house, complete with an extensive methodological discussion. A presentation of the excavation results from Naachtun’s Unit 5N6 (Guatemala) follows to illustrate the foregoing. Finally, data from several sites are statistically compared to show similarities and differencies, then discussed in light of several ethnographical studies.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2018PA01H018
Date14 February 2018
CreatorsGoudiaby, Hemmamuthé
ContributorsParis 1, Pereira, Grégory
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

Page generated in 0.0023 seconds