Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / Cette étude a pour but de saisir les conséquences de l'accroissement de l'intervention directe de l'État dans les conditions de travail sur la place de la négociation collective comme mécanisme d' amélioration de la qualité de vie des salariés. Elle vise à comprendre si les droits individuels constituent un appui à l'action collective ou l'embryon d'un système de protection sociale susceptible de remplacer le régime des rapports collectifs du travail. Les résultats identifient deux constats qui mènent à la conclusion que les normes minimales sont un outil complémentaire à la négociation collective. Premièrement, ces droits individuels définissent un plancher favorisant l'inclusion d'autres dispositions dans la convention collective. Deuxièmement, ils engendrent un effet de tremplin permettant la bonification de la condition minimale fixée par le gouvernement. Cette recherche ne confirme donc pas l'existence d'une contradiction entre les deux formes de détermination des conditions de travail étudiées mais identifie certaines tensions entre les deux régimes.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/20887 |
Date | 16 April 2018 |
Creators | Houde, Antoine |
Contributors | Le Capitaine, Catherine, Bélanger, Jacques |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | vi, 115 f., application/pdf |
Coverage | Québec (Province) |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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