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Essais sur deux enjeux majeurs des pays d'Europe de l'Est : l'endettement en devises étrangères et l'offre de travail / Essays on two central issues in Central and Eastern European countries : foreign currency indebtedness and labour supply

Cette thèse traite deux sujets distincts, les deux représentant des enjeux importants pour un grand nombre de Pays d’Europe Centrale et Orientale (PECO). La première partie porte sur les emprunts en devises étrangères. Plusieurs études antérieures montrent que dans de nombreux PECO, l’endettement en devises étrangères a augmenté de manière considérable avant la crise et est devenu un enjeu majeur pour les entreprises, les ménages et pour la politique budgétaire et monétaire. Pour évaluer les risques associés à l’endettement excessif en devises étrangères, nous étudions la volonté des entreprises d’apparier la composition en devises de leurs actifs et leurs passifs ainsi que leurs incitations à dévier de l’appariement parfait. Nos résultats fournissent des preuves solides à l’appui du rôle de la couverture naturelle. Néanmoins, ce dernier n’est pas le motif principal d’endettement en devise étrangères : le motif de couverture naturelle n’explique qu’environ 10 à 20 pour cent de la dette totale en devises étrangères des entreprises avant et pendant la crise, respectivement. La plus grande partie de la dette en devises étrangères correspondrait, au moins en Hongrie, à des positions de carry trade détenues par des sociétés non financières. La deuxième partie de la thèse est consacrée à l’exploration des liens entre les systèmes socio-fiscaux et l’offre de travail à la marge extensive. Le deuxième chapitre propose une nouvelle stratégie de modélisation de l’offre de travail comme alternative aux deux approches dominantes basées sur le calcul marginal et les modèles d’utilité aléatoire. Finalement, le dernier chapitre utilise ce modèle pour quantifier la part de la différence entre les taux d’activité tchèque et hongrois qui peut être expliquée par les divergences des systèmes d’imposition et de protection sociale. Les estimations donnent des élasticités d’offre de travail similaires, ce qui suggère que les préférences individuelles sont essentiellement identiques dans les deux pays. Nos résultats montrent que la moitié de l’écart entre les taux d’activité s’explique par les différences des systèmes socio-fiscaux. / This thesis deals with two distinct topics, both of them representing central issues for many Central and Eastern European (CEE) countries. The first part of the thesis focuses on foreign currency (FX) lending. Several previous studies point out that in many CEE countries, FX borrowing rose significantly before the crisis and has become a major challenge for firms, households and for fiscal and monetary policy. To evaluate the risks associated with excessive FX indebtedness, we investigate firms’ willingness to match the currency composition of their assets and liabilities and their incentives to deviate from perfect matching. Our results provide strong evidence to support the role of natural hedging, however, it is not the primary motivation for firms to choose foreign currency : it explains only about 10 percent of the overall corporate FX debt during the pre-crisis and 20 percent during the post-crisis periods. Most likely, the largest part of the corporate FX debt, at least in Hungary, corresponds to open carry trade positions held by non-financial corporations. The second part of the thesis is devoted to exploring the links between tax-benefit systems and labour supply at the extensive margin. The second chapter presents an alternative modelling strategy of labour supply to the two dominating approaches based on marginal calculus and on random utility models. Finally, the last chapter uses this model to quantify the difference between the Hungarian and the Czech participation rates that can be attributed to differences in taxation and welfare benefits. We find that the estimated labour supply elasticities for the Czech Republic are very close to the results for Hungary, suggesting that, at least in this dimension, individual preferences are similar in the two countries. Results suggests that about one-half of the total difference in the participation rates can be explained by differences in the tax-benefit systems.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015PA010016
Date20 November 2015
CreatorsKátay, Gábor
ContributorsParis 1, Coricelli, Fabrizio
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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