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Alaria alata (Goeze, 1782) (Platyhelminthes, Trematoda) : étude des différents acteurs du cycle, épidémiosurveillance et développement d’outils de diagnostic » / "Alaria alata : study of the different actors of the cycle, surveillance and development of diagnostic tools"

Le parasite Alaria alata (Goeze, 1782) est un trématode qui nécessite trois hôtes obligatoire et qui présente la particularité de pouvoir infester un grand nombre d'espèces animales (oiseaux, reptiles, mammifères) au stade mésocercaire..Depuis que la recherche de trichine par des méthodes de digestion a été rendu obligatoire chez les sangliers chassés dans l'ensemble des pays de l'union européenne, elle a permis également la détection des mésocercaires dans les muscles de ces animaux. L'étude de la répartition des déclarations de sangliers porteurs montre que les cas se situent majoritairement dans l'Est de la France. Le nombre de déclarations en augmentation entre 2007 et 2010 est probablement lié à la sensibilisation des laboratoires à la présence d'A. alata plutôt qu'une réelle émergence. A partir d'une base de données de déclaration dans le Bas-Rhin montre que la répartition spatiale des sangliers porteurs du parasite se limite à la vallée du Rhin bornée par le massif des Vosges soulignant ainsi l'importance des zones humides pour la maintien du parasite. Une relation significative existe entre le portage du parasite et les saisons printemps-été ainsi qu'une émergence réelle du parasite entre 2007 et 2010. Par une approche moléculaire le rôle de Planorbis planorbis et Anisus vortex comme premier hôte intermédiaire a été confirmée in natura lors de l'examen de mollusques. La nature des biotopes des mollusques a été abordée ainsi que leur périodes d'émission des cercaires d'A. alata ce qui explique partiellement la saisonnalité des cas observée chez les sangliers du Bas-Rhin..Des prélèvements de muscles sur 6 sangliers chassés dans des zones de forte circulation du parasite, soumis à une méthode de Baermann modifiée, ont permis de mettre en évidence des taux d'infestation de plus de 1000 mésocercaires pour 100 gr. La distribution des mésocercaires chez le sanglier est très large avec toutefois des localisations ciblées vers les tissus antérieurs au diaphragme. Nous avons également mis en évidence une sensibilité du parasite à la congélation et une longue persistance dans les viandes en décomposition.. A partir de mésocercaires isolées sur sanglier, des infestations sur souris ainsi que des tests de survie in vitro ont été effectués :. Chez les souris, chez certains amphibiens et in vitro, une encapsulation active des mésocercaires a été observée ce qui tend à montrer que le parasite dispose de moyens d'éviter la réaction de l'hôte. Si le parasite (au stade cercaires et mésocercaires) est fortement inféodé aux milieux humides, il est capable de phénomène de transfuge à une grande variété d'hôtes paraténiques qui ainsi participent très largement à son maintien et à sa dispersion. / The parasite Alaria alata (Goeze, 1782) is a flatworm which needs three obligatory hosts for its development but its particularity lies in that it can infect a wide number of hosts (birds, reptiles, mammals) at the mesocercarial stage. Since the search of trichinella by pepsinic digestion in the muscles of hunted wild boars has become mandatory in the European union, this analysis has also lead to the detection of Alaria alata in the muscles of these animals. The study of case distributions shows that most of the cases have occurred in the East of France. The number of infected wild boars has increased between 2007 and 2010 which is probably more due to the awareness of laboratories to the presence of A. alata mesocercaria than to a true emergence. Using database for the Bas-Rhin département, we were able to show a geographical cluster of positive wild boars around the Rhine Valley and bordered by the Vosges Mountains, hence showing the importance of wetland areas for the sustenance of the parasite. A significant association between A. alata positivity and the spring and summer seasons was noted as well as a true emergence of the parasite between 2007 and 2010. We then sought to identify the first intermediate snail hosts using molecular tools on snail and cercaria collected in infected areas which lead us to identify two Planorbid species: Planorbis planorbis and Anisus vortex. Search of these two species on different biotopes showed that specific environmental conditions were needed for these species, and therefore the parasite, to be present. We proceeded to test different muscular samples from 6 wild boars using a test derived from the Baermann method. Tests showed the highest parasite burdens ever observed in the literature with several samples over 1000 mesocercaria/100g. Distribution within the carcass is very wide though it appears to be oriented to the tissues anterior to the diaphragm. We also showed that the parasite was sensitive to freezing but long persisting in decaying meat. From the mesocercaria collected on the wild boars, experimental infections were performed on mice and survival tests were done in vitro. In mice, but also in amphibians and in vitro, mesocercaria actively formed an inert capsule which would tend to prove the existence of equipments to evade the host's reactions. The works presented here show two important aspects of A. alata's life cycle: the importance of wetlands for its sustenance and also the parasite's ability to persist in a wide variety of paratenic hosts which participate in its sustainance and dispersal.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2012REIMP202
Date23 November 2012
CreatorsPortier, Julien
ContributorsReims, Ferté, Hubert
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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