La violence conjugale est une problématique majeure de santé publique au Québec. Il existe un lien bien établi entre la présence de traits psychopathiques et la violence conjugale parmi les hommes de la population normale (Costa & Babcock, 2008). Toutefois, ce lien entre les traits psychopathiques chez les femmes et la violence conjugale est moins clair. L'objectif de ce travail est de décrire la violence conjugale commise par des femmes et de vérifier s'il existe un lien entre la présence de traits psychopathiques et cette violence. Cette hypothèse est vérifiée auprès d'un échantillon probabiliste de 140 femmes ayant complété des questionnaires d'évaluation des traits psychopathiques et de la violence conjugale (i.e. psychologique et physique). À des fins de contrôle statistique, leurs conjoints sont aussi invités à remplir ces mêmes questionnaires. Les résultats démontrent que les traits psychopathiques (i.e. primaire et secondaire) de la femme sont reliés à sa violence psychologique. C'est la présence de traits psychopathiques primaires qui expliquerait la plus grande part de variance des comportements de violence psychologique féminins. De même, plus les femmes affichent des traits psychopathiques secondaires, plus elles tendent à être violente physiquement vis-à-vis leur conjoint. Ces résultats sont discutés à la lumière de ceux des études récentes.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/23745 |
Date | 19 April 2018 |
Creators | Goulet, Caroline |
Contributors | Sabourin, Stéphane |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | thèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat |
Format | vi, 60 f., application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
Page generated in 0.0023 seconds