Au Canada, des pratiques ethnocidaires à l’égard des peuples autochtones se sont inscrites dans le sens commun canadien sous la forme de politiques et de normes sociales assimilationnistes. Or, il semble qu’une ambiguïté théorique entoure la «mise à distance» ou la «prégnance» de telles pratiques et des discours qui les étayent. Fait-on face à un phénomène en phase de s’effacer ou de s’accélérer? Il appert en fin d’analyse que les polymorphismes des dispositions assimilationnistes se présentent de manière diffuse à l’intérieur des espaces sociaux canadiens et qu’ils s’inscrivent dans un récit global «colonial d’établissement» généralement fondé sur un horizon normatif libéral. Nous proposons ici «d’extraire» les composantes d’un «discours assimilationniste manifeste» afin de mettre en relief certains procédés discursifs d’importance majeure qui participent au façonnement de la relation entre l’État, les corps sociaux coloniaux d’établissement et les peuples autochtones au Canada.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/32379 |
Date | January 2015 |
Creators | Wawanoloath, Maxime-Auguste |
Contributors | Giroux, Dalie |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
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