L’objectif de l’étude est de proposer, suivant une approche microéconomique, des outils d’analyse théorique et empirique permettant de savoir si le système financier d’un pays en développement tel que le Burkina Faso contribue à la création des richesses de la meilleure manière possible. Au terme des travaux, quelques enseignements se dégagent. D’abord, sur le plan théorique, à partir d’un premier modèle proposé, il ressort que, compte tenu de leur nombre dans les pays en développement, les PME sont un maillon essentiel du dispositif de création de richesse et qu’alors, ils constituent le meilleur canal par lequel le système financier peut avoir le plus grand impact sur la croissance économique. Ensuite, un second modèle théorique montre comment dans les pays en développement, caractérisés par un environnement légal et institutionnel de mauvaise qualité, la performance du système financier est compromise. Sur le plan empirique, les résultats révèlent qu’au Burkina Faso, le fonctionnement du système financier n’est pas performant en ce sens que les branches d’activités de petite taille et par transitivité les PME, étant le meilleur canal de transmission du développement financier sur la croissance économique au Burkina Faso, ne sont pas conséquemment financées par les banques. Par ailleurs, il apparaît que dans ce pays, les banques butent dans leur fonctionnement sur le problème de la prédominance du secteur informel dans lequel se retrouve une grande partie des entreprises. C’est pourquoi, malgré le fait que les PME contribuent fortement à la création de richesses intérieures, les banques ne parviennent pas à faire d’elles, des partenaires privilégiés en termes de financement. Ces enseignements appellent à des recommandations de politiques ou de réformes à faire pour encourager la mise en place de structures d’intermédiation informationelle telles que les Centres de Gestion Agréée, les agences de reporting, les agences spécialisées en matière de communication financière des entreprises. Cela permettra de rendre optimale l’interaction entre les PME et le système financier. / The purpose of this study is to propose, according to a microeconomic approach, some theoretical and empirical analysis tools which allow determining whether the financial system of a developing country (such as Burkina Faso) contributes to the creation of wealth the best way possible. So, we draw some lessons. First of all, on the theoretical level, from a first proposed model it emerges that, considering their number in developing countries, small and medium-sized enterprises (SME) are essential for creating wealth and then, they represent the best way through which the financial system can get the highest impact on economic growth. Secondly, a second theoretical model shows how in developing countries, characterized by a legal and institutional environment of bad quality, the financial system performance is compromised. On the empirical level, the results reveal that in Burkina Faso, the functioning of financial system is not optimum because the small industries and by transitivity the SME, being the best way of transmission of financial development on economic growth in the so called country , are not enough funded by banks. Elsewhere, it appears that in this country, banks in their functioning come up against the problem of the predominance of informal sector in which we find almost enterprises. That’s why, despite the fact that SME highly contribute to the creation of national wealth, banks don’t succeed on doing of them, privileged partners in terms of financing. These lessons appeal to some political recommendations or reforms to be doing in order to make optimum the interaction between SME and financial system.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013ORLE0502 |
Date | 05 December 2013 |
Creators | Sombié, Issiaka |
Contributors | Orléans, Rietsch, Christian |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text, StillImage |
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