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The neural sources of preference instability : a neuroeconomics investigation / Neuroéconomie et instabilité des préférences

La théorie économique standard postule que les préférences individuelles sont stables. Cependant, de nombreux résultats en psychologie et en économie expérimentale montrent que le comportement humain contrevient régulièrement à ce principe fondamental. Certains facteurs connus pour influencer la valeur, comme le contexte affectif, ne sont pas pris en compte en économie. Leurs effets sont encore considérés comme des phénomènes contingents– des anomalies en marge de la rationalité, qui en tant que telles n’informent pas la théorie. Aujourd’hui que l’imagerie cérébrale permet de formuler et tester de nouvelles hypothèses, nous interrogeons le caractère contingent de l’influence du contexte sur les préférences, avec en tête l’idée que ces « biais » découleraient de propriétés inhérentes à la structure physique qui génère le comportement, à savoir le cerveau. Parce qu’ils reflètent les conditions a priori de tout jugement de valeur, ils ne sont pas contingents mais nécessaires, ce qui explique leur prévalence. Notre première étude fait la preuve de cette hypothèse dans le cas des biais de contexte : nous montrons que l’inertie de l’activité cérébrale combinée à l’automaticité de l’évaluation permet d'expliquer les effets du contexte sur la valeur chez le singe et l’être humain. Notre deuxième étude montre que la confiance est codée dans la même région cérébrale que la valeur, suggérant que la peut être comprise comme un jugement de valeur de second ordre. Enfin, notre troisième étude montre un biais d’attribution comportemental menant à des interférences entre valeur et confiance, ce qui était prédit par la combinaison des résultats de la première et de la deuxième étude. / Standard economic theory postulates that individual preferences are stable. However, numerous psychology and experimental economics findings show this fundamental principle is often violated in actual human behavior. Some factors known to influence value, such as affective context, are not taken into account. Their effects are still considered contingent phenomena – anomalies observed on the margins of rationality – and as such do not inform economic theories. As modern neuroimaging techniques enable us to formulate and test new hypotheses, we propose to examine the contingent nature of this instability, in the light of the idea that these "biases" are in fact directly related to the inherent properties of the physical structure that generates behavior, namely the brain. Because they reflect the a priori conditions of any value judgment, they are not contingent but necessary, which explains their prevalence in observed behavior. Our first study proves this hypothesis in the case of context‐induced valuation biases: we show that the inertia of cerebral activity combined with the automaticity of evaluation can explain the effects of context on valuation in macaque monkeys and humans. Our second study shows that confidence is encoded in the same brain region as value in humans, suggesting that confidence judgments can be understood as second‐order value judgments. Our third study behaviorally demonstrates an attribution bias leading to interferences between value and confidence judgments, as predicted by combining the results of the first and the second study in humans.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2014PA010103
Date16 December 2014
CreatorsAbitbol, Raphaëlle
ContributorsParis 1, Hollard, Guillaume, Pessiglione, Mathias
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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