Les organisations contemporaines connaîtraient actuellement un bouleversement majeur avec l'avènement de la « société de l'information » (dite également « de la communication » ou encore, plus récemment, « du savoir »). Ce nouveau régime technico-socio-économique offre en effet la promesse d'une société moins hiérarchique et conflictuelle, plus égalitaire et démocratique, largement teintée d'utopie autogestionnaire pourtant réputée désuète. Parallèlement à cette révolution civilisationnelle annoncée depuis plus de trente ans, de nouveaux discours managériaux émergent, s'inspirant eux aussi de la rhétorique autogestionnaire dont la fonction critique viendrait, paradoxalement, régénérer l' « esprit du capitalisme ». Ce travail cherche à aller au-delà de ces discours de justification pour s'intéresser aux pratiques concrètes de ces nouvelles formes organisationnelles propres à la société de l'information en comparaison des pratiques autogestionnaires qui se veulent alternatives. A partir d'une approche communicationnelle et complexe des organisations, il s'agit de comprendre de quels types de changements organisationnels sont porteuses ces deux types de structures et où se situent réellement leurs similitudes. Dans une perspective critique, tant sociologique qu'épistémologique, ce travail met ainsi tour à tour à l'épreuve le potentiel novateur de ces dites « nouvelles » formes organisationnelles et le potentiel subversif des formes organisationnelles autogérées en soulignant leurs limites respectives. Une confrontation qui vise à éclairer les formes et modalités avec lesquelles s'exercent le pouvoir et la critique dans une société dite démocratique et pacifiée
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00458192 |
Date | 09 November 2009 |
Creators | Canivenc, Suzy |
Publisher | Université Rennes 2, Université Européenne de Bretagne |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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