Pourquoi devrions-nous vous embaucher? On s’attend presque toujours à cette question lorsqu’ on doit passer un entretien d’emploi. Cependant, il n’est pas évident d’établir une réponse standard à cette question. Une formule qui est souvent conseillée est de partager des expériences qui mettent en avant les compétences pertinentes au poste proposé. Pas besoin de préciser que chaque demandeur d’emploi est libre de raconter ce qu’il veut. Les compétences, voici ce qui intéressent principalement les employeurs. Même si un grade éducatif minimal peut être requis pour certaines positions, ce qui importe, c’est d’être à même d’exécuter les tâches associées au poste proposé. Les systèmes éducatifs sont justement constitués de sorte à développer les compétences que les employeurs recherchent. Déterminer si ces compétences ont effectivement été acquises au sortir de ces cycles éducatifs est une autre question. Ma recherche utilise des méthodes d’analyse théorique et empirique, macroéconomique et microéconomique, pour examiner diverses problématiques relatives aux compétences. J’aborde la notion des compétences sous différents angles et dans différents contextes: les compétences productives non observables sur le marché du travail, ainsi que les compétences différenciées entre immigrants et natifs. Cette thèse compile deux essais en économie du travail : l’objectif est de contribuer à comprendre comment les compétences peuvent affecter le bien être des agents économiques, mais aussi leurs choix, que ces compétences soient observables ou non. Le premier chapitre aborde la question de la transparence des compétences productives. Lorsque les compétences productives des demandeurs d’emploi ne sont pas observées par les employeurs, un apprentissage de celles-ci s’opère au fil de l’expérience que l’employé acquiert; ce processus d’apprentissage affecte la mobilité des travailleurs et plus particulièrement les risques de mise à pied auxquels ils font face. Dans le second chapitre, les compétences s’assimilent à des avantages comparatifs. Cette section s’intéresse plus spécifiquement à l’impact de l’entrée d’immigrants sur les finances publiques du pays d’accueil. La conclusion est que les compétences relatives des immigrants constituent le facteur ayant l’impact marginal le plus important. / Why should we hire you? This question is almost always expected when going for a job interview. However, it is not obvious to agree on a standard answer to it. One formula that is often recommended is to share experiences that highlight the skills relevant to the position offered. No need to say that each job seeker is free to say what he wants.
Skills are what employers are after. Although a minimum educational degree may be required for some positions, what matters is to be able to perform the duties associated with the proposed position. Education systems are built precisely to develop the skills employers are looking for. Determining whether these skills were indeed acquired at the end of these educational studies is another question.
My research uses theoretical and empirical, microeconomics and macroeconomics methods of analysis to examine various economic issues related to skills. I approach the notion of skills from different angles and in different contexts: productive skills not observable on the labor market and differentiated skills between immigrants and natives. This thesis compiles two essays in labor economics: the objective is to help understand how skills can affect the well-being of economic agents, but also their choices, whether these skills are observable or not. The first chapter addresses the issue of the transparency of productive skills. Productive skills that are not ex ante observed by employers, are learnt throughout workers’ experience: this learning process affects the mobility of workers and especially the risk of layoff they face. In the second chapter, skills are equated with comparative advantages. This section looks more specifically at the impact of the entry of immigrants on the public finances of the host country. The conclusion is that the relative labor efficiency of immigrants is the factor with the largest marginal impact.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/26294 |
Date | 06 1900 |
Creators | Diabagaté, Fatim |
Contributors | Kaymak, Baris |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
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