La thèse s’attache à rendre compte des processus de construction d’une référence en danse contemporaine à l'école élémentaire. Elle s’appuie sur l’observation de trois cycles d'enseignement au cycle 3 (CE2/CM1/CM2) conduits par des enseignantes aux parcours de formation contrastés. Recherche in situ, l’étude s'inscrit dans une perspective comparatiste. Elle prend appui sur la théorie de l'action conjointe en didactique (Sensevy et Mercier, 2007 ; Schubauer-Leoni et Leutenegger, 2008) et sur la théorie anthropologique du didactique (Chevallard, 1999, 2007) afin de mettre en évidence les liens entre phénomènes de co-construction des savoirs en classe et épistémologie pratique des professeurs observés. Elle mobilise par ailleurs la théorie du mouvement dansé de Laban (1947/2003, 1949/2007) qui offre un cadre conceptuel d’'analyse du savoir danser permettant de caractériser cette épistémologie pratique. Le recours à une méthode dite «clinique/expérimentale» (Leutenegger, 2009) a permis de créer les conditions de la comparaison inter cas, tout en rendant possible des observations de l'ordinaire de l’enseignement dispensé. La confrontation des trois cas met en évidence l'incidence des rapports aux savoirs des professeurs sur la co-construction de la référence en classe. Les principaux résultats attestent d'une forte incidence des rapports au savoir sur les praxéologies didactiques et disciplinaires mobilisées par les trois enseignantes. La mise en évidence des effets de cette épistémologie professionnelle sur le savoir mis à l’étude permet en conclusion d’interroger le champ de la formation. / This thesis attempts to report processes of construction of a contemporary dance reference at primary school. This research is based on observation three teachers having contrasted training in dance : observation during three teaching units in the 3rd, 4th and 5th years (French education system). A comparative perspective is chosen to conduct research – in situ data collection -, through two theories, the Joint Action Theory in didactics (Sensevy and Mercier, 2007 ; Schubauer-Leoni and Leutenegger, 2008) and the Anthropological Theory of Didactics (Chevallard, 1999, 2007). This theorectical position brings into light relations between knowledge coconstrution phenomena during the class and practical epistemology of these teachers. Moreover, the Dance Movement Theory of Laban (1947/2003, 1949/2007) is mobilized, offering an effective framework to analyse «Dance Knowledge» and to define this specific practical epistemology. The choice of the so-called «clinical/experimental» method (Leutenegger, 2009) abled to create conditions of a cross-case comparison and makes possible observations of Ordinary teaching process. The confrontation of these three cases brings into light incidence of «teachers' relations to knowledge» on co-construction of the dance reference in class. The main results give also evidence of a strong incidence of «teachers' relations to knowledge» on the didactic and disciplinary epistemologies differently mobilized by teachers. This thesis reveals effects of this professional epistemology on particular «Dance Knowledge» and allows to extensively question the field of teachers' training.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011TOU20018 |
Date | 10 May 2011 |
Creators | Arnaud-Bestieu, Alexandra |
Contributors | Toulouse 2, Amade-Escot, Chantal |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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