Dans ce mémoire, nous examinons l’effet de polyphonie mis en place par Madeleine (de son vrai nom Anne-Marie Gleason-Huguenin) dans les quarante-sept premiers numéros (novembre 1919 - septembre 1923) de La Revue moderne. L’usage de multiples pseudonymes permet à Madeleine de préserver la posture d’écrivaine qu’elle s’est construite dans le champ des lettres canadiennes-françaises. En effet, cette pratique est une forme de protection et de garantie pour la liberté d’écriture, laissant ses autres noms de plume tenir des propos plus provocants que ce qu’elle se permet sous sa signature principale. Après un premier chapitre faisant le point sur la carrière de Madeleine, nous analysons dans un deuxième chapitre cette stratégie polyphonique qui se constitue autour du rôle de la directrice de La Revue moderne, notamment pour l’agencement des rubriques : grâce à une multiplication des identités, Madeleine peut occuper divers lieux de sa revue. Enfin, le dernier chapitre étudie la manière dont ces différentes identités journalistiques se constituent au travers d’une certaine solidarité, par échos et reprises.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/25580 |
Date | 20 April 2018 |
Creators | Quenneville-Labelle, Frédéric |
Contributors | Pinson, Guillaume |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (vii, 102 pages), application/pdf |
Coverage | Québec (Province), 20e siècle |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
Page generated in 0.0016 seconds