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Les cœurs fendus : roman ; suivi de L’allégorie et ses différentes lecturesAllard, Camille 20 April 2018 (has links)
Les Cœurs Fendus est l’histoire de deux esprits libres, La Pie et Aigle Noir, qui tentent d’affranchir leur peuple prisonnier de la forêt où il vit. Le seul moyen d’y parvenir est de rompre avec le règne tyrannique de la reine Chienne en contestant ses édits et en découvrant et en s’appropriant la sentimentalité et l’amour. L’essai suivant porte sur l’allégorie et les multiples lectures qu’elle permet d’une œuvre. En effet, un texte de création n’offre pas nécessairement qu’une lecture linéaire, mais peut se diviser, sous l’effet de la figure allégorique, en une pluralité de sens donnée à l’interprétation du lecteur. Une toile de possibilités de lectures différentes s’empare alors des pages d’un roman ou d’un récit et, lentement, fil par fil, se découvre au lecteur, polysémique. / Les Cœurs Fendus is the story of two free spirits, La Pie and Aigle Noir, who try to liberate their people from the forest in which they are prisoners. To achieve that aim, they have to break off the despotic reign of the queen Chienne by violating her laws and discovering and appropriating themselves sentimentality and love. The following essay is about the allegory and the numerous readings it permits of a literary work. In fact, a creation text does not necessary offer only a one-dimensional reading as it can divide, under the effect of allegory, in several interpretations given to the reader’s understanding. A realm of possibilities then takes hold of the pages of a novel or a tale and, slowly, word by word, uncovers it to the reader.
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Tas-d’roches suivi de Tas-d’roches : entre prose et poésie : la théorie barfieldienne des modes de conscience appliquée à l’analyse d’un roman complexeMarcoux-Chabot, Gabriel 20 April 2018 (has links)
Par le biais de trois voix narratives distinctes, le roman raconte l’histoire de Tas-d’roches, l’homme fort du village de Saint-Nérée. Entre le pastiche rabelaisien, la poésie innue et le roman de chevalerie, multipliant les jeux de mise en page et de typographie, le récit traite des relations du héros avec sa famille, ses amis, le lieu qu’il habite et la femme de sa vie. Partant du constat que Tas-d’roches est un roman difficile à décrire, l’essai qui l’accompagne montre qu’une théorie méconnue et datée - mais étayée par des publications récentes dans les domaines de la neurologie (McGilclirist, 2009), de la phénoménologie (Bortoft, 2012) et de la linguistique (Guillaume, 2007) - selon laquelle tout texte exprime un degré de tension entre modes poétique et prosaïque de conscience (Barfield, 1928) permet de mettre en relation les aspects diégétiques et formels de Tas-d’roches et d’en offrir une description globalement satisfaisante.
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Madeleine à La Revue moderne : une approche sociopoétique (1919-1923)Quenneville-Labelle, Frédéric 20 April 2018 (has links)
Dans ce mémoire, nous examinons l’effet de polyphonie mis en place par Madeleine (de son vrai nom Anne-Marie Gleason-Huguenin) dans les quarante-sept premiers numéros (novembre 1919 - septembre 1923) de La Revue moderne. L’usage de multiples pseudonymes permet à Madeleine de préserver la posture d’écrivaine qu’elle s’est construite dans le champ des lettres canadiennes-françaises. En effet, cette pratique est une forme de protection et de garantie pour la liberté d’écriture, laissant ses autres noms de plume tenir des propos plus provocants que ce qu’elle se permet sous sa signature principale. Après un premier chapitre faisant le point sur la carrière de Madeleine, nous analysons dans un deuxième chapitre cette stratégie polyphonique qui se constitue autour du rôle de la directrice de La Revue moderne, notamment pour l’agencement des rubriques : grâce à une multiplication des identités, Madeleine peut occuper divers lieux de sa revue. Enfin, le dernier chapitre étudie la manière dont ces différentes identités journalistiques se constituent au travers d’une certaine solidarité, par échos et reprises.
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Rhétorique et autoreprésentation : la pratique épistolaire des femmes en temps d'insurrectionsBédard, Mylène 20 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2014-2015 / Cette thèse s’inscrit dans la mouvance des travaux qui visent à renouveler l’histoire littéraire (Thérenty, Vaillant, Pinson, Cambron) en tenant compte des enjeux de l’histoire culturelle, dont celui des représentations (Corbin, Kalifa). Elle met en valeur un corpus de 300 lettres écrites par des Bas-Canadiennes liées au mouvement patriote entre 1830 et 1840 et a pour objectif de montrer que la pratique épistolaire des femmes de la première moitié du XIXe siècle n’évolue pas en circuit fermé, mais s’avère perméable à l’actualité et au discours médiatique. Tout en révélant les conditions matérielles, les codes et les relations sociales qui régulent la forme épistolaire, cette étude cherche à faire état des mutations que subissent les usages de la lettre féminine au contact des événements insurrectionnels. Privilégier une lecture culturelle de la décennie 1830-1840 à travers le prisme des correspondances féminines permet d’observer la période insurrectionnelle du point de vue des opportunités qu’elle offre aux femmes. Cette perspective incite à examiner les lettres qu’elles ont écrites, mais aussi à se pencher sur les autres pratiques de sociabilité, dont le salon, de même que sur les pratiques de lecture, principalement celle du journal, qui est accessible aussi bien aux femmes de la bourgeoisie qu’à celles issues de milieux plus modestes. L’étude croisée des lettres et de la presse rend compte des interférences et de la complémentarité entre la correspondance et la culture médiatique au cœur du XIXe siècle, et témoigne d’une politisation progressive des usages et des pratiques culturelles. En plein siècle romantique, l’enchevêtrement entre le politique et le personnel bouleverse les frontières entre le privé et le public et entraîne des tensions dans l’écriture épistolaire, notamment dans la représentation du sujet féminin, mais aussi entre une pratique plus ouverte à une sensibilité de nature romantique et un cadre normatif fondé sur l’idéal classique. C’est pourquoi cette thèse allie les méthodes de l’histoire littéraire et la notion d’autoreprésentation empruntée à l’analyse du discours (Maingueneau, Amossy) pour évaluer dans quelle mesure les femmes s’approprient les représentations culturelles en vigueur pour être entendues, tout en étant fidèles à elles-mêmes et aux possibles de l’époque.
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Clair-obscur : suivi de «Cette vie mystérieuse des mots» : la grammaire de la création chez Gabrielle RoyHoude, Isabelle 20 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013-2014. / Ce mémoire présente un recueil de nouvelles traversé par une succession de moments de clarté et d’ombre caractéristiques de la notion de deuil. La réflexion subséquente à ce recueil s’inspire de la vision de la création littéraire de Gabrielle Roy. L’essence de cette «grammaire» de la création est vue comme un ensemble de quatre conditions nécessaires à l’émergence d’une œuvre littéraire. Au moment d'entreprendre l'écriture, il ne faut pas prendre conscience des intentions qui nous habitent, demeurer disponible pour que la grâce de l’inspiration nous permette d’accéder au trésor d’images logé dans notre inconscient, prêt à rejaillir et à être ordonné par le fruit du travail en une œuvre de «vivante vérité» où, à la suite de Gabrielle Roy, il est possible d’atteindre «cette vie mystérieuse que des mots pourtant pareils à ceux de tous les jours parviennent parfois à capter à cause de leur assemblage comme tout neuf».
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Michel Beaulieu : la poésie comme rempart contre l'effritement précédé de Femme au coeur d'orangerSt-Onge, Stéphanie 20 April 2018 (has links)
Femme au cœur d'oranger est un recueil de poèmes habité par le vent, le bruissement des feuillages, la nuit et la lumière des jours. On y lit la parole d'une femme suivant les aléas du changement, toujours en quête d'un équilibre. À travers cette marche vers la rencontre de soi, on y explore les thèmes du corps, de l’espace, du temps, des frontières, de la présence, de l’absence, de l’effritement, de l’errance et des rapports amoureux. Ce recueil est accompagné d'un essai réflexif qui porte sur la poésie de Michel Beaulieu, poésie dans laquelle ces mêmes thèmes sont présents, mais où ils sont explorés différemment. Michel Beaulieu : la poésie comme rempart contre l'effritement traite plus particulièrement de l'importance de l'écriture poétique dans la vie de ce poète. Les recueils étudiés dans cette réflexion, Visages et Kaléidoscopes ou les aléas du corps grave, sont hantés par le quotidien, les anecdotes, la femme et les douleurs du corps. On y lit la parole d'un homme en quête d'un absolu, qui cherche à contrecarrer l'effritement de son être.
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Hiver : (texte dramatique) ; suivi de La figure du sans-abri dans Fragment de théâtre I de Samuel Beckett, L'opéra de quat'sous de Bertolt Brecht et Hiver d'Éloïse Duguay-Langlois (essai)Duguay-Langlois, Eloïse 20 April 2018 (has links)
La première partie de ce document est constitué de la pièce de théâtre Hiver. Cette pièce relate l’histoire de Felipe, Musina et Gilles, trois sans-abri qui vivent ensemble l’espace de quelques jours. Felipe a été recueilli par Musina après que sa mère biologique l’ait abandonné au cours d’une tempête de neige, alors qu’il était allé se réchauffer dans les toilettes d’un restaurant. Depuis ce temps, Felipe et Musina sont devenus très proches. Musina aime Felipe à la fois comme un frère, comme un ami et comme un fils. Quant au petit, il est amoureux de Musina. Gilles se greffe à eux pendant trois jours. C’est alors qu’il sera confronté à son lourd passé. La pièce se termine tragiquement par le suicide de Felipe et de Musina et l’arrestation de Gilles. La seconde partie du document comprend l’essai. Il porte sur la figure du sans-abri dans Fragment de théâtre I de Samuel Beckett, L’opéra de quat’sous de Bertolt Brecht et Hiver, notre pièce de théâtre. On y dissèque ce type de personnage pour en comprendre les fonctions, les particularités et la symbolique. Cette seconde partie est elle-même divisée en deux chapitres. Le premier retrace les caractéristiques des personnages de Fragment de théâtre I et de L’opéra de quat’sous et tente de préciser si l’on peut les qualifier de sans-abri. Quant au deuxième chapitre, il identifie les points de convergences et de divergences entre Fragment de théâtre I de Samuel Beckett, L’opéra de quat’sous de Bertolt Brecht et Hiver.
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La marche d’Hubert Aquin parmi les ombres : le mythe d’Orphée et Eurydice dans le roman Prochain épisode suivi de Les grimoires de l’ombreBenoit, Sophie 20 April 2018 (has links)
La réflexion critique de ce mémoire se veut une étude approfondie des thématiques communes au mythe d'Orphée et Eurydice ainsi qu'au roman Prochain épisode d'Hubert Aquin. C'est la puissance du langage poétique d'Aquin qui nous permet d'établir des liens entre mythe et roman, puis la présence de thèmes tels que la mort, le doute, l'amour et la musique, le regard en arrière, la figure du double, le pays perdu et la révolution. La section création regroupe quarante-huit poèmes. Elle est née et s'est nourrie d'une expérience humaine infernale et extraordinaire, rapportée dans le mythe d'Orphée et le roman d'Aquin, soit le processus de mort, de métamorphose et de renaissance.
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Le bruit des chaînes : recueil de poèmes ; suivi de La poésie de Jean-Noël Pontbriand comme lieu métaphorique de transcendance du langage plus paticulièrement dans Lieux-passagesLapitre, Huguette Éna 23 April 2018 (has links)
Ce travail est composé de deux parties : une partie création et une partie essai réflexif. La première comprend un recueil de poèmes intitulé Le bruit des chaînes reflétant un imaginaire féminin. Les thèmes de la négritude, de l’esclavage, de la misère, de l’amour et de la spiritualité s’y trouvent convoqués pour illustrer la quête d’un sujet révolté et résigné en marche vers lui-même. Ces principaux thèmes se veulent gestes de signifiance infinie et persistance du phénomène de transcendance métaphorique du langage. L’essai réflexif intitulé La poésie de Jean-Noël Ponbriand comme lieu de transcendance du langage, plus particulièrement dans Lieux-passages, traite du phénomène de transcendance en deux temps. Nous considérons, dans un premier temps, ce phénomène transcendantal par rapport au langage de Lieux-passages de Jean-Noël Pontbriand, avant de faire des incursions dans les recueils des trois poètes suivants : Rina Lasnier, Présence de l ’absence et Les signes, Gaston Miron, L ’homme rapaillé et Jacques Brault, Il n ’y a plus de chemin. Nous montrons comment la transcendance apparaît dans le poème et s’inscrit dans les mots et, plus particulièrement, dans les expressions métaphoriques
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