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Rhétorique et autoreprésentation : la pratique épistolaire des femmes en temps d'insurrections

Bédard, Mylène 20 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2014-2015 / Cette thèse s’inscrit dans la mouvance des travaux qui visent à renouveler l’histoire littéraire (Thérenty, Vaillant, Pinson, Cambron) en tenant compte des enjeux de l’histoire culturelle, dont celui des représentations (Corbin, Kalifa). Elle met en valeur un corpus de 300 lettres écrites par des Bas-Canadiennes liées au mouvement patriote entre 1830 et 1840 et a pour objectif de montrer que la pratique épistolaire des femmes de la première moitié du XIXe siècle n’évolue pas en circuit fermé, mais s’avère perméable à l’actualité et au discours médiatique. Tout en révélant les conditions matérielles, les codes et les relations sociales qui régulent la forme épistolaire, cette étude cherche à faire état des mutations que subissent les usages de la lettre féminine au contact des événements insurrectionnels. Privilégier une lecture culturelle de la décennie 1830-1840 à travers le prisme des correspondances féminines permet d’observer la période insurrectionnelle du point de vue des opportunités qu’elle offre aux femmes. Cette perspective incite à examiner les lettres qu’elles ont écrites, mais aussi à se pencher sur les autres pratiques de sociabilité, dont le salon, de même que sur les pratiques de lecture, principalement celle du journal, qui est accessible aussi bien aux femmes de la bourgeoisie qu’à celles issues de milieux plus modestes. L’étude croisée des lettres et de la presse rend compte des interférences et de la complémentarité entre la correspondance et la culture médiatique au cœur du XIXe siècle, et témoigne d’une politisation progressive des usages et des pratiques culturelles. En plein siècle romantique, l’enchevêtrement entre le politique et le personnel bouleverse les frontières entre le privé et le public et entraîne des tensions dans l’écriture épistolaire, notamment dans la représentation du sujet féminin, mais aussi entre une pratique plus ouverte à une sensibilité de nature romantique et un cadre normatif fondé sur l’idéal classique. C’est pourquoi cette thèse allie les méthodes de l’histoire littéraire et la notion d’autoreprésentation empruntée à l’analyse du discours (Maingueneau, Amossy) pour évaluer dans quelle mesure les femmes s’approprient les représentations culturelles en vigueur pour être entendues, tout en étant fidèles à elles-mêmes et aux possibles de l’époque.
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D'une littérature de la souveraineté vers une souveraineté littéraire : l'ironie dans le discours essayistique de Liberté de 1980 à 1986

Vallières, Gabrielle 11 December 2018 (has links)
Ce mémoire a pour corpus les essais parus dans Liberté entre mars 1980 et février 1986, période pendant laquelle François Ricard assumait la direction de la revue. Il veut mesurer la place de l’ironie dans la revue et circonscrire ses formes diverses en se penchant principalement sur les textes de Ricard lui-même, d’André Belleau et d’Yvon Rivard, mais également la mettre en relation avec l’indépendantisme québécois. En quoi une conception de l’indépendance partagée dans la revue migre-t-elle de la chose au mot ? Nous tenterons de comprendre le rôle d’une culture globalisante de l’ironie dans ce déplacement. Si les travaux critiques englobant la question de l’essai québécois des années 1980 ont souvent noté un repli sur l’intime propre à cette décennie, le Québec demeure, à Liberté, une pierre angulaire du discours essayistique. L’ironie peut-elle émerger comme compromis entre un désir de se défaire d’« une question nationale obsessionnelle et indépassable » et le besoin, toujours existant, de revendiquer une forme d’indépendance, dorénavant plus littéraire que politique ?

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