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Aspects du mythe dans le Commentaire sur la République de ProclusSt-Germain, Philippe January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La contagion des imaginaires : lectures camusiennes du récit d’épidémie contemporain / Camusian Readings of Contemporary Narratives of EpidemicsPalud, Aurélie 01 July 2014 (has links)
Ma réflexion s’ancre dans un double constat : le développement de la fiction d’épidémie dans les années 1980 et la moindre reconnaissance d’une oeuvre canonique mais figée dans sa lecture allégorique : La Peste de Camus. Mon projet de recherche se fonde sur la volonté d’ériger le récit d’épidémie en genre à part entière et sur l’hypothèse d’une intertextualité camusienne dans le récit contemporain. Travaillés par cette forme de contagion, les récits du corpus (García Márquez, Le Clézio, Stewart O’Nan, Saramago, Goytisolo) autorisent une approche « allégorique » au sens où Walter Benjamin entend ce terme : écriture de la ruine, de l'éclatement et de la fuite du sens. En retour, cette relecture de La Peste à l’ère contemporaine doit favoriser une approche renouvelée du roman. Plus largement, il s’agit d’évaluer dans quelle mesure la contagion est une métaphore pertinente pour représenter le phénomène littéraire. De fait, le récit d’épidémie se présente comme un espace dialogique où s’entrelacent l’imaginaire de l’auteur et des imaginaires sociaux variés, notamment celui de la « crise postmoderne ». On peut alors considérer ces fictions allégoriques comme des « forme-sens » puisque la contagion y constitue à la fois un thème, un principe esthétique et un enjeu éthique. De ces multiples interactions entre le réel et la fiction émerge alors une dernière forme de contagion : celle qu’implique l’acte de lecture. Dans quelle mesure le lecteur contamine-t-il l’oeuvre ? Comment la fiction peut-elle constituer un « pharmakon » face à la « crise » du monde contemporain ? / My reflexion is rooted in two observations: the development of epidemics in fiction literature in the 80s and the unsatisfying recognition of a work, canonical but frozen in its allegorical reading: La Peste by Camus. My research project is based on the will to build the epidemic story as a genre in its own right and on the assumption of a Camusian intertextuality in contemporary narratives. Under the influence of this form of contagion, the stories of the corpus (García Márquez, Le Clézio, Stewart O'Nan, Saramago, Goytisolo) allow an “allegorical” approach, according to the modern definition of the term offered by Walter Benjamin: the writing of wreck, of break-up, and of the loss of meaning. In return, reading La Peste in the contemporary era must encourage a renewed approach of the novel. Broadly, we want to estimate to what extent the contagion can be a pertinent metaphor to represent the literary field. In fact, the narrative of epidemics appears as a dialogic space where the vision of an author can interact with various social imaginaries, in particular with the idea of a “postmodern crisis”. That’s why we can consider these allegorical fictions as “form-meaning” so far as contagion constitutes a theme, an aesthetical principle and an ethical perspective. From these multiple interactions between reality and fiction, a last form of contagion emerges, implied in the act of reading. To what extent does the reader contaminate the novel? How can fiction constitute a “pharmakon” against the “crisis” of the contemporary world?
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Abraham dans l’exégèse de Philon d’Alexandrie : enjeux herméneutiques de la démarche allégorique / Abraham in Philo of Alexandria’s Exegesis : hermeneutical implications of the allegorical interpretationMoreau, Jérôme 14 December 2010 (has links)
La notion d’allégorie représente un enjeu majeur de l’exégèse juive alexandrine dont Philon est le représentant le plus éminent. L’étude de trois de ses traités, présentant respectivement les trois grands types d’exégèse présents dans son œuvre, nous a permis de préciser, autour de la figure d’Abraham, la manière dont Philon utilise concrètement la notion d’allégorie et les enjeux herméneutiques qu’elle recouvre. Dans le De Abrahamo, la distinction entre sens littéral et sens allégorique recoupe pour l’essentiel la distinction entre réalités sensibles et réalités intelligibles, mais quelques éléments, notamment la référence à Dieu, perturbent la régularité de ce cadre. Dans la section des Quaestiones que nous avons analysée, Philon parvient, en focalisant son exégèse sur l’intellect d’Abraham, à inscrire les réalités intelligibles dans le sens littéral. Enfin, dans le De migratione Abrahami, le sens littéral et les réalités sensibles tendent à s’effacer devant une exégèse qui envisage de façon directe les réalités intelligibles. Surtout, Philon crée un langage exégétique qui associe étroitement langage de l’Écriture et langage de la philosophie pour envisager, à travers plusieurs figures scripturaires qu’il réunit dans un même mouvement, la migration de l’intellect vers Dieu. L’herméneutique philonienne apparaît focalisée en dernière analyse sur la vie de l’intellect : en lui s’articulent, dans un langage nouveau, la Loi de Moïse et la loi de nature, révélations d’un même Créateur, mais dans une lecture qui fait de la loi de la nature le modèle de l’Écriture, et de la philosophie celui de l’exégèse. L’innovation exégétique de Philon est aussi sa principale limite. / Allegory is one the major topic of the study of the Jewish Alexandrian exegesis, of which Philo is the most prominent author. By studying three of his treatises, in each of which is to be found one of the three types of allegory he happens to be using in his works, we could determine about Abraham’s character how Philo really uses the notion of allegory and the hermeneutical dimension of his exegesis. In the De Abrahamo, the distinction between the literal and the allegorical meaning follows mostly the distinction between sensible and intelligible realities, but this regular pattern is disrupted by a few elements, including the reference to God. In the section of the Questiones we studied, the exegesis’ focalization on the intellect allows Philo to see the intelligible realities as a part of the literal meaning. At last, in the De migratione Abrahami, the literal meaning and the sensible realities disappear: there remains only an exegesis dealing directly with the intelligible realities. More importantly, Philo creates an exegetical language which closely binds together the language of Scripture and the language of philosophy, so as to illustrate, through several scriptural characters which he unifies in one movement, the migration of the intellect towards God. Philo’s hermeneutics, as it finally appears, are focalized on the life of the intellect. Moses’ Law and nature’s law, two revelations of the one Creator, are bound together within him, thanks to a new language: but in this reading, nature’s law is seen as the true model of Moses’ Law, and philosophy as the true model of exegesis. Philo’s exegetical breakthrough is at the same time his main limit.
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Aliénation et absurde dans le "nouveau théâtre" : eugène Ionesco, Samuel Beckett, Arthur Adamov / Alenation and absurd in the "new theatre" : eugène Ionesco, Samuel Beckett, Arthur AdamovHelberi, Mirela 14 December 2009 (has links)
Ayant vécu les grands désastres des deux guerres mondiales, trois dramaturges de cultures et d’horizons très divers, Eugène Ionesco, le Roumain, Samuel Beckett, l’Irlandais et Arthur Adamov, l’Arménien, se fraient un chemin à part dans lepaysage théâtral des années 1950, exprimant leur sentiment d’aliénation face à un monde incompréhensible et irrationnel où l’homme vit l’expérience irrémédiable de l’absurde. Peignant, chacun à sa manière, la condition de l’être jeté dans le tourbillon existentiel, condamné à mener une existence absurde qui le dépossède de lui-même, ils construisent,en même temps, un théâtre « nouveau », métaphysique, symbolique et allégorique, basé sur une réutilisation de procédés esthétiques et dramatiques très anciens, au service d’une réflexion philosophique neuve, moderne, très proche de la philosophie existentialiste. L’hypothèse d’interprétation du caractère allégorique de ce « nouveau théâtre» interroge l’existence comme acte d’une possible liberté éprouvée dans la confrontation avec l’aliénation et l’absurde, capable de l’éclairer et de lui donner un sens, à travers l’analyse de ses strates successives : les fondements philosophiques et dramatiques, la perception de l’espace théâtral qui fait découvrir des êtres dépersonnalisés aux propos désarticulés, présentés dans une durée déstructurée, par le jeu de pulsions premières. / Having lived through the tremendous disasters of the two world wars, three playwrights from different cultural backgrounds with different views, Eugene Ionesco the Romanian, Samuel Beckett the Irish and Arthur Adamov the Armenian opened up a new way in the 1950’s theatrical scenery, by expressing their feeling of alienation in an incomprehensible and irrational orld where human beings live the incurable experience of the Absurd. Exposing, each one in his particular manner, the condition of the human being thrown into the abyss of life, condemned to a meaningless existence which leads inevitably to strangement, the three playwrights are also building a “new”, metaphysical, symbolic and allegorical theatre, based on old raditional aesthetic and artistic procedures, yet serving a modern philosophical approach, profoundly related to existentialism. The interpretative hypothesis of this new allegorical theatre questions human life as a possible act of liberty tested in its confrontation with the feelings of alienation and absurd, capable of enlightening it by giving it meaning, throughout the analysis of each and every one of its successive strata: the philosophical and dramatic basis, the perception of the theatrical space, unveiling estranged human beings using distorted speech, presented in a devastated duration by the means of primary urges.
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Usages et enjeux de la gravure dans le roman libertin du XVIIIe siècle / Using prints in 18th century French libertine novelsVarela Sarmiento, Eugenia 07 December 2015 (has links)
Les objets d’étude de cette thèse sont les livres imprimés, le roman libertin français du XVIIIème siècle et les gravures qui accompagnent ces textes. Nous explorons concrètement la dualité de la gravure libertine, établie entre l’aspect explicite de ses thèmes et la condensation tacite d’une idée. Cette étude part, dans le premier chapitre, d’une synthèse historique générale de l’utilisation de l’image depuis l’Antiquité jusqu’au XVIIIème siècle, en explorant aussi bien les usages du passé classique dans la manufacture de la gravure libertine, que son changement dans le temps et ses caractéristiques historico-culturelles particulières. Le deuxième chapitre approfondit ce même univers, mais en se centrant sur les rôles de genre attribués aux corps représentés sur les gravures, la notion de sexualité imprimée en elles et l’effet rhétorique et intimiste que les textes et les images établissent entre l’auteur et le lecteur. Dans le troisième chapitre, nous abordons la lecture des gravures allégoriques. Elles se trouvent dans les frontispices du roman libertin et représentent leur aspect le plus important. En effet, c’est en eux que se trouvent les empreintes permettant d’établir des continuités dans leur dimension esthétique, représentées par l’appropriation d’éléments stylistiques et thématiques de l’Antiquité Classique et la « condensation », caractéristique essentielle des images de ce type de gravures. Finalement, dans le quatrième chapitre, nous étudions la relation entre la gravure et l’Art, représenté particulièrement par la Peinture. Dans cette optique, et à partir d’un schéma d’analyse prédéterminé, divisé en sujets spécifiques, nous nous concentrons sur les singularités qui permettent d’établir ce qui était considéré, ou non, comme étant de l’Art au XVIIIème siècle. / The objects of study of this thesis are printed books, the French libertine novel of the 18th century and the illustrations that go with these texts. We explore concretely the duality of libertine illustration, created between the explicit aspect of its topics and the tacit condensation of an idea. This study starts, in the first chapter, with a general historical synthesis of the use of picture since Antiquity until the 18th century, and explores the uses of a classical past in the manufacture of libertine illustrations, as well as its change in time and its specific historic-cultural characteristics. The second chapter goes deeper into this same universe but focuses on the gender roles given to bodies represented on illustrations, on the notion of sexuality printed in them and on the rhetoric and intimate effect that texts and pictures set up between the author and the reader. In the third chapter, we look at the reading of allegoric illustrations. These are found in the frontispieces of libertine novel and represent their most important aspect. Indeed, these frontispieces contain the traces that establish continuities in their esthetical dimension, represented by the appropriation of stylistic and thematic elements of Classical Antiquity and “condensation”, an essential characteristic of the pictures on this type of illustrations. Finally, in the fourth chapter, we study the relation between illustration and Arts, particularly represented through Painting. In this perspective, and from a predetermined analysis scheme divided into specific topics, we focus on the singularities that permit establishing what was considered, or not, as Arts in the 18th century.
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Mito e allegoria nel racconto di fine millenio - Antonio Tabucchi, Pierre Michon e László Krasznahorkai / Myth and allegory in the fiction of late XX Century - Antonio Tabucchi, Pierre Michon and László Krasznahorkai / Mythe et allégorie dans le récit de la fin du du XXe siècle - Antonio Tabbuchi, Pierre Michon et Laszlo KrasznahorkaiFumagalli, Chiara 17 January 2013 (has links)
À la fin des années 70, lorsqu’on commence à s’interroger autour des changements historico-politiques qui intéressent les deux “moitiés” de l’Europe, la crise du bloc communiste et la fin des idéologies, la référence à la Modernité est inévitable : on discute la crise de la modernité, d’une modernité inaccomplie ou accomplie. Comment est-ce que le paradigme littéraire change en cette “période de mutation”? Comment s’exprime dans la littérature contemporaine la recherche du sens? On assiste, dans le panorama littéraire, au retour du sujet et du besoin anthropologique de la narration, à la fonction du narrateur comme témoin et médiateur d’histoires d’autrui. À travers la narration de récits de vie, des destins “fragmentés”, des biographies réinventées, on peut remarquer l’intention de ressusciter des “marginalia”, des traces oubliées par l’Histoire : on essaie de donner un sens à une vie ou de saisir une vie par le sens, de représenter la quête d’un centre métaphysique par le personnage qui revit le conflit et la dissociation entre “âme et forme”. Ce sont des récits de filiations, ils narrent des relations père-fils, de l’histoire de la faute et de l’origine du pouvoir, mais aussi des vies marginales, des traces de l’histoire et du rôle du narrateur en tant que témoin. Les auteurs ont recours au mythe : on s’interrogera alors sur le sens nouveau de la représentation du mythe dans ces récits en tant qu’interprétation allégorique du contemporain et d’une relation nouvelle au temps ; on questionnera son utilisation en tant qu’allégorie vide et énigmatique. / In the late 70s, when one begins to wonder about the historical and political changes regarding the two “halves” of Europe, the crisis of the communist bloc and the end of ideology, the reference to Modernity is inevitable: the crisis of modernity is discussed – a modernity accomplished or unaccomplished. How does the literary paradigm change in this “time of mutation”? How is it expressed the search for meaning in the contemporary literature? We are the witnesses, in the literary scene, of the subject’s return and of the anthropological need of narration (the function of the narrator as a mediator of others’ stories). Through the narration of life stories, “fragmented” destinies, reinvented biographies, we can see the intention of resurrecting the “marginalia”, the traces forgotten by history: we try to give meaning to a life or to grasp a life by meaning, we try to represent the quest for a metaphysical centre through the character reliving the conflict and the dissociation between “soul and forms”. The authors use the myth: we will ask the new meaning of the representation of myth in these stories as an allegorical interpretation of contemporary and a new relationship to time; we will question its use as empty and enigmatic allegory.
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Les cœurs fendus : roman ; suivi de L’allégorie et ses différentes lecturesAllard, Camille 20 April 2018 (has links)
Les Cœurs Fendus est l’histoire de deux esprits libres, La Pie et Aigle Noir, qui tentent d’affranchir leur peuple prisonnier de la forêt où il vit. Le seul moyen d’y parvenir est de rompre avec le règne tyrannique de la reine Chienne en contestant ses édits et en découvrant et en s’appropriant la sentimentalité et l’amour. L’essai suivant porte sur l’allégorie et les multiples lectures qu’elle permet d’une œuvre. En effet, un texte de création n’offre pas nécessairement qu’une lecture linéaire, mais peut se diviser, sous l’effet de la figure allégorique, en une pluralité de sens donnée à l’interprétation du lecteur. Une toile de possibilités de lectures différentes s’empare alors des pages d’un roman ou d’un récit et, lentement, fil par fil, se découvre au lecteur, polysémique. / Les Cœurs Fendus is the story of two free spirits, La Pie and Aigle Noir, who try to liberate their people from the forest in which they are prisoners. To achieve that aim, they have to break off the despotic reign of the queen Chienne by violating her laws and discovering and appropriating themselves sentimentality and love. The following essay is about the allegory and the numerous readings it permits of a literary work. In fact, a creation text does not necessary offer only a one-dimensional reading as it can divide, under the effect of allegory, in several interpretations given to the reader’s understanding. A realm of possibilities then takes hold of the pages of a novel or a tale and, slowly, word by word, uncovers it to the reader.
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Battle Royale : allégorie, violence, et la représentation du système scolaire japonais dans le cinéma japonais contemporainFauteux, Annie-Pierre January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Baudelaire et les estampes / Baudelaire and PrintsChagniot, Claire 26 November 2010 (has links)
L'invention de la photographie bouleverse le monde de l'estampe entre 1850 et 1865. Le burin et la lithographie, pourtant récente, ne sont plus les seuls moyens de reproduire les tableaux, et l'eau-forte renaît. Dès ses premiers Salons, Baudelaire est attentif aux différents procédés. Vers 1859-1862, son action et ses articles en faveur de Charles Meryon et de la Société des aquafortistes font de lui un des principaux défenseurs de l'eau-forte originale. Après avoir acheté dans sa jeunesse des tableaux anciens, Baudelaire constitue alors une collection importante d'estampes, en rapport avec son activité de critique d'art. D'un autre côté, l'essai sur le rire, ceux sur les caricaturistes français et sur les caricaturistes étrangers, ainsi que les projets d'articles sur « L'Art philosophique » et les « Peintres de mœurs » sont entièrement ou en partie inspirés par des estampes. Ces textes donnent à Baudelaire l'occasion de poser des questions de poétique et d'esthétique, – le statut de l'artiste comique, la beauté de l'éphémère et la trivialité en art, par exemple. Comme les poèmes inspirés d'estampes, ils montrent aussi la façon dont le poète met à l'épreuve le sens des images. La dernière partie de notre travail est consacrée à l'histoire des frontispices dont Baudelaire voulut faire orner plusieurs de ses œuvres, et en particulier à celui qu'il projetait de donner à la deuxième édition des Fleurs du mal. / The invention of photography drastically changed the world of printing between 1850 and 1865. Lithography – though recent – and engraving were no longer the only means to reproduce paintings – etching came back to life. Since his first Salons, Baudelaire had been interested in these different techniques. Around 1859-1862, he became one of the key figures in the defense of original etching through his action and his articles in favour of Charles Meryon and the Société des Aquafortistes. After having bought antique paintings in his youth, Baudelaire built up a large collection of prints – in relation to his activity of art critic. Besides, his essay on laughter, the ones on French caricaturists and on foreign caricaturists, as well as his drafts of articles on “L’Art philosophique” and the “Peintres de mœurs” are entirely or partly inspired by prints. These texts gave Baudelaire the opportunity to raise issues of poetics and aesthetics, such as the position of the comic artist, the beauty of transience and triviality in art. Like his poems inspired by prints, they also show how the poet questions the meaning of images. The final part of this work is devoted to the history of frontispieces which Baudelaire wanted to use to illustrate several of his works with, and more particularly the one he planned to illustrate the second edition of Les Fleurs du mal with.
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“Ta forme veille et mes yeux sont ouverts” : crise de fondements du poème et poétique de la contingence chez Mallarmé, Valéry et Reverdy / “Ta forme veille et mes yeux sont ouverts” : poem's foundations crisis and contingency poetics in Mallarmé, Valéry and ReverdyMonginot, Benoît 14 December 2012 (has links)
Cette thèse essaie d’établir dans un premier temps que Mallarmé, Valéry et Reverdy accomplissent exemplairement la critique théorique des fondations romantiques (à la fois ontologiques et rhétoriques) de la littérature ; que cette critique conduit à une crise de légitimité, qui, sans donner lieu à une rupture violente avec la tradition (à la différence de ce qu’implique par exemple l'ethos dominant des avant-gardes), témoigne cependant d’une lucidité sans concession. On montre alors que cette lucidité s'inscrit dans l'écriture même des poèmes selon une poétique a-théologique et par le réinvestissement de formes (l’allégorie, l’écriture moraliste) susceptibles d'indiquer, contre la considération idolâtre d’une autonomie sans autre de l’œuvre, une transitivité rhétorique et non résolutoire de celle-ci. On explique ainsi que l'écroulement de la métaphysique romantique ouvre la voie, chez ces auteurs, à une reconnaissance de la discursivité de l'œuvre, à sa considération tout à la fois poétique et rhétorique. De cela on conclut à l’éviction d’un paradigme esthétique de la poésie et de ses implications indissociablement politiques et communicationnelles, au profit d’une reconnaissance des contingences rhétorique et factuelle du discours littéraire, celles-ci définissant, sans dogmatisme, une inquiétude humaniste. / This thesis first aims at establishing that Mallarmé, Valéry and Reverdy build up a strong theoretical criticism of Literature’s romantic foundations (which are both ontological and rhetorical); it also points out that this criticism leads to a legitimacy crisis. This crisis, though it does not express itself through a violent break from tradition (unlike the main ethos of the avant-garde), bears witness to an uncompromising sense of lucidity. We then demonstrate that this lucidity shapes the very writing of the poems through a-theological poetics and by reinvesting traditional forms (such as allegory or moralist writing) which can convey, though in a problematic way, a certain rhetorical transitivity. We thus throw light on the fact that the wrecking of romantic metaphysics makes these authors acknowledge the discursive nature of the poem, its poetical and rhetorical aspects. We finally conclude on the overcoming of both the aesthetic paradigm of literature and its political and communicational implications to the benefit of an acknowledgement of factual and rhetorical contingencies of the literary discourse. This defines, without any dogmatism, a humanistic disquiet.
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