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O êxtase de Saint Genet: uma poética do abjeto e uma (est) ética do marginalPereira, Rafael Ramos 27 September 2017 (has links)
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Previous issue date: 2017-09-27 / CAPES - Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / O estudo sobre os processos de alegorização e afirmação do eu a partir de uma poética do abjeto e de uma estética/ética do marginal na escrita do romancista, poeta e dramaturgo francês Jean Genet (1910 – 1986) é o foco principal deste trabalho. Esse estudo pretende analisar as estratégias narrativas e o projeto literário da obra Journal du voleur [Diário de um ladrão], publicada em 1949, que ambicionava estabelecer a figura marginal de Genet, criar uma espécie de mito de si mesmo. Com o objetivo de contribuir para a compreensão da idiossincrática ordem moral e da criação da persona do escritor, propomos uma reflexão sobre o narrador genetiano e os aspectos de sua narrativa. Confrontamos o pensamento de alguns teóricos sobre a inscrição incerta de seus textos na categoria das escritas de si, para compreendermos melhor seu projeto literário e de que modo sua obra pode ser lida. Para analisarmos os processos de alegorização e a produção de sentidos na narrativa genetiana, mobilizamos, principalmente, as reflexões de Walter Benjamin. A partir dos conceitos de abjeção, de Julia Kristeva, e de profanação, de Giorgio Agamben, tentamos mostrar como os valores do abjeto se constroem e se perpetuam pela escrita de Genet, contribuindo para a construção tanto de uma estética/ética marginal, quanto da própria imagem do autor. Por último, analisamos como Genet articula o seu texto e o seu êxtase enquanto mártir e ator de sua trajetória marginal, fazendo uso de uma linguagem com pendor barroquista. / L'étude des processus d'allégorisation et d'affirmation de soi dans une poétique de l'abjection et d'une esthétique / éthique marginale dans l'écriture du romancier, poète et dramaturge Jean Genet (1910-1986) est le but principal de ce travail. Cette étude vise à analyser les stratégies narratives et le projet littéraire de l’oeuvre Journal du voleur, publiée en 1949, destinée à établir la figure marginale de Genet, et à créer une sorte de mythe de soi. Afin de contribuer à la compréhension de l'ordre moral idiosyncrasique et de la création de la persona l'écrivain, nous proposons une réflexion sur le narrateur et les aspects de son récit. Nous faisons appel à la pensée de certains théoriciens sur l'inscription incertaine de ses textes dans la catégorie des écritures de soi, pour mieux comprendre le projet littéraire de l´auteur et les possibilités de lecture qu´offrent ses textes. Pour analyser les processus d'allégorisation et de production des sens dans le récit genétien, nous nous concentrons principalement sur les réflexions de Walter Benjamin. A partir du concept d´abjection (Julia Kristeva) et de celui de profanation (Giorgio Agamben) nous essayons de montrer comment les valeurs de l'abject sont construites et perpétuées dans l'écriture de Genet, afin d'aider à la construction à la fois d'une éthique/esthétique marginale, et de l’image de l'auteur. Enfin, nous analysons la façon dont Genet articule son texte / extase en tant que martyr et acteur de sa trajectoire d'auto-flagello-fiction, à travers certaines figures du baroque.
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Mémoire de licence La réception du message donné dans Le Petit Prince : Une étude sur la réception et l’interprétation du message donné dans Le Petit Prince par Antoine de Saint-Exupéry chez l’adulte et l’enfant.Plante, Anne-Charlotte January 2016 (has links)
Le présent travail est une étude sur Le Petit Prince, d’Antoine de Saint-Exupéry. Le but principal du mémoire est d’analyser la réception du message chez le lecteur adulte et chez le lecteur enfant. Nous avons analysé comment l’enfant et l’adulte interprètent le message donné par l’oeuvre, parsemée d’images et d’allégories, des citations qui son devenues symboliques avec le temps. Ensuite, nous avons analysé les personnages dans le but d’interpréter leur sens symbolique. Pour réaliser cette recherche, nous avons regardé plusieurs interprétations allégoriques. Les résultats de notre étude nous ont permis d’affirmer que la réception du message n’est pas la même chez le lecteur adulte et le lecteur enfant. Les résultats de cette étude montrent enfin qu’il est trop difficile pour le lecteur enfant de comprendre le sens moral d’une image allégorique, tandis que le lecteur adulte est plus apte à interpréter l’image allégorique en s’appuyant sur son expérience de la lecture et de son expérience de la vie quotidienne. L’auteur utilise l’image symbolique dans la littérature pour montrer avec plus de clarté la condition humaine. En conclusion nous apprenons que Le Petit Prince nous fait réfléchir sur la vie de la façon plus profonde et philosophique. / The current work consists of a study of The Little Prince, written by Antoine de Saint-Exupéry. The purpose of this study is to analyze the reception of the message given to the adult reader and the child reader. We have analyzed how the child and the adult interpret the work containing images and allegories. Then we have analyzed the fictional characters in order to interpret their symbolic meaning. To conduct this research we have looked at various allegorical interpretations. The result of our study shows that the reception of the message varies between the adult reader and the child reader. The result of this study also shows that it is too 3 difficult for the child reader to understand the moral sense of an allegorical image, while the adult reader is able to interpret the allegorical picture more easily by relying on the reading and life experiences. The author uses the symbolic image of the literature to clarify the truth about man and human society. In conclusion we learn that the work of the Little Prince makes us reflect upon life with a deeper philosophical meaning.
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Poétique de l’allégresse : initiation à la Heiterkeit dans l’œuvre en prose d’Hermann Hesse / Poetics of joy : Initiation to Heiterkeit in Hermann Hesse’s prose writingsPoulain, Béatrice 20 January 2012 (has links)
Profondeur et complexité de la pensée poétique d’Hermann Hesse ont souvent échappé à une réception critique induite en erreur par la limpidité d’une écriture qui, aux antipodes de « la consternation » requise dans l’après-guerre, obéit à une poétique de l’allégresse, de la Heiterkeit. Identification et analyse de cette poétique exigent d’adopter la perspective active de Hesse, celle de lecteur-créateur, afin de mieux le suivre dans sa libération progressive de divers cadres de pensée philosophico-poétiques. Hesse se démarque d’abord, lors d’une première crise, des canons weimariens de la Heiterkeit puis, dans une seconde crise, de l’esthétique créatrice nietzschéenne de l’allégresse. Confronté à l’urgence de la situation historique, Hesse trouve alors à la fin des années vingt sa propre poétique de résistance aux idéologies totalitaires, notamment au national-socialisme : une poétique de l’allégresse originale qui, utopique et initiatique, n’évacue pas le non-rationnel de l’esprit, comme Thomas Mann à la même époque. L’auteur parvient, en incluant le non-rationnel dans le fondement historique et anthropologique qu’il retire de sa lecture de Jacob Burckhardt, à éviter les écueils d’une autre poétique se dédiant au même moment au combat historique et transhistorique contre le fascisme – la poétique benjamienne de l’aura et de « l’image dialectique ». La poétique hesséenne de l’allégresse sera initiation par traces de témoignages à une lecture-écriture allégoricienne faisant participer l’individu à une communication authentique, créatrice de vrai et de joie dans le partage culturel d’une parole poétique originaire où, avec l’autre, l’homme advient historiquement à lui-même. / Depth and complexity of Hermann Hesse’s poetical thinking have been foregone by many of his critics misled by the limpidity of a prosa which, displaying his concept of serene joy (Heiterkeit), dissented from « the consternation» litterature that prevailed after the war. To identify and to analyse this poetics we need to adopt Hesse’s active perspective of reader-creator while following his progressive liberation from different kinds of philosophical and poetical frames: in a first crisis, he struggles himself free of the Heiterkeit canons of the Weimar Classics whereas the second crisis enables him to break the spell of Nietzsche’s creative poetics of joy. Urged by the historical context of the late twenties, Hesse creates his own poetics of resistance against totalitarian ideologies, in particular against National Socialism: an utopian and initiatory poetics of joy, that does not dismiss the non-rational of the mind like does Thomas Mann. Hesse’s poetics is based on the historical and anthropological foundations originating from his reading of Jacob Burckhardt’s works. It therefore prevents itself from the pitfalls of another poetics dedicated to the historical and transhistorical fighting against fascism, i.e. Walter Benjamin’s poetics of the aura and the “dialectical image”. Hesse’s poetics of joy is an initiation, through traces of testimony, towards an allegorical reading-writing which allows the individual to take part in an authentic communication that creates both truth and joy by the cultural sharing of an original poetical language through which the human being is coming, together with the other, historically to himself.
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Masque et pouvoir : les techniques du camouflage dans le théâtre comique / Mask and power : camouflage techniques in the comic theaterMahmoud Maher Taha, Hosnah 12 May 2012 (has links)
Il y aurait interaction constante entre théâtre comique, masque et pouvoir que nous examinons à travers une lecture intertextuelle et comparative des pièces françaises, francophones et égyptiennes des XIXe et XXe siècles, en mettant l’accent sur les techniques de camouflage et leurs objectifs, témoins d’une continuité entre les cultures. Nous démontrons que la distanciation, bien que rattachée au monde sérieux de la dramaturgie brechtienne, excelle surtout dans le théâtre comique du masque. Ce projet comporte en fait trois parties. Dans une première partie, nous passons en revue dans le premier chapitre les métamorphoses du masque avec ses procédés en arrimant théâtre comique et notion du pouvoir. Nous posons ensuite dans un second chapitre l’assise théorique et méthodologique qui sert de base à notre étude, en abordant le théâtre du masque comme un procédé dramaturgique de distanciation. Nous examinons premièrement la distanciation à travers les zones du texte (didascalies, prologue, spectacle enchâssé), où le théâtre se dit comme tel. Nous consacrons la deuxième partie à l’exploration de tous les procédés d’étrangéisation employés par les dramaturges en vue de distancier le personnage portant le masque du pouvoir, en mettant en lumière son caractère bouffon et carnavalesque. Le travestissement sous ses divers aspects impose un rapport de forces entre les personnages qui se manifeste à travers l’échange verbal et non verbal derrière le masque ainsi que l’espace et la temporalité, et constitue un vecteur de distanciation, comme on le voit dans la troisième partie. Le cadre spatio-temporel, étant le support d’un jeu de faire-semblant, enracine la relation de domination occasionnée par le masque. Du fictif se dégage une image du réel. / There would be constant interaction between comic theater, mask, and power that we examine through a comparative and intertextual reading of French francophone, and egyptian plays from the nineteenth and twentieth centuries; focusing on the techniques of camouflage and their targets, which affirm continuity between cultures. We show that “distanciation”, although attached to the serious world of Brechtian dramaturgy, excels in the comic theater of the mask. This project comprises of three parts. In the first chapter of the initial part, we review the metamorphoses of the mask with its processes, by matching comic theater and concept of power. Then we put in a second chapter ,the theoretical basis and methodology, used as the basis for our study; addressing the theater of the mask as a dramatic process of “distanciation”. Firstly we examine the distance through the zones of the text (stage directions, prologue, & embedded shows), where the theater is presented alike. We devote the second part to the exploration of all the processes employed by the playwrights, in order to distance the character wearing the mask of power, highlighting its comic and carnivalesque aspects. The travesty in its various facets imposes a balance of power (relationship of power) between the characters. Which is manifested through verbal and non verbal exchange behind the mask ,space, and time which are vectors of distanciation (as seen in the third part). The spatio-temporal framework, being the holder of a game of make-believe, rooted the relationship of domination caused by the mask. The fictitious emerges an image of reality.
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Devant l’illisibilité du corps malade : le Woyzeck de Büchner, sur scène et sous observationBernier, Camille 08 1900 (has links)
Si un texte ne peut être blessé comme l’est un corps, une lecture peut effectivement avoir cet effet blessant qui se porte sur le corps textuel, et sur celui de la personne qui lit. Le remède s’incarnera autant dans la langue que dans l’attention – comme prélude, et forme de soin – portée à l’humain. Le théâtre et ses scènes sont depuis longtemps le lieu où est accomplie la guérison, à l’aide du langage et des gestes : lieux où les regards médical et littéraire mettent en œuvre leurs méthodes interprétatives respectives. À partir du personnage Woyzeck dans la pièce éponyme (1836) de Georg Büchner, seront comparées ces perspectives de lecture en contexte de soin. Woyzeck, lui-même un patient, vu les troubles indicibles qui l’animent, devient malgré lui la scène d’expérimentations médicales et de jeux de pouvoir qui le rendent de plus en plus « illisible », à lui-même et à qui le lit. Le présent travail est consacré au rôle du lectorat dans le processus herméneutique et sur la valeur que sa résistance à une interprétation pathologisante – qui ne cherche pas de symptômes dans le texte – peut apporter au récit, et au remède. La forme même de la pièce fragmentaire rapproche la position de Woyzeck de celle du lectorat, condamnant ce dernier à errer d’une scène à l’autre, comme le personnage accablé de visions insensées. À chaque lecture le choix s’impose soit de faire avec l’incomplétude du texte, posture nécessaire à l’interprétation littéraire, ou d’en diagnostiquer les absences. Au premier chapitre, il est question du lien opéré par le corps malade comme médium premier qui relie les domaines médicaux et théâtraux : un survol historique de ce rapport vient le complexifier par l’exemple. Au deuxième chapitre, le corps malade et la scène sont considérés ensemble comme lieu de savoir, et le corps défini selon ce que ce lieu permet comme limites et possibilités. Enfin, le troisième chapitre expose l’exercice d’une lecture non-pathologique du cas Woyzeck – le personnage, le texte, les mises en scènes – afin de composer une interprétation qui prenne en compte les multiples langages inhérents au texte. L'hermétisme apparent de la pièce y est excavé en procédant depuis plusieurs perspectives. L’approche intermédiale qui sous-tend cette analyse, à travers la relation du théâtre avec le remède, permet d’éclairer la profondeur de l’influence de la pièce de Büchner sur l’histoire du théâtre, et de la lecture. / If a text cannot be injured as can the body, reading can effectively have an injurious effect that is carried by the text, and by the person who reads it. Its remedy is embodied as much in the language as in the attention – as a prelude, and form of care – carried to the human. Theatre and its stages have long been places of healing, through language and gesture: a place where medical and literary perspectives carry out their respective interpretative methods. From the character Woyzeck in Georg Büchner’s eponymous play (1836), a comparison of these reading perspectives is made in the context of care. Woyzeck, himself a patient, given his ineffable illnesses, becomes despite himself the stage of medical experiments and power games that rend him more and more unreadable, to himself and those who read him. The present study is dedicated to the role of the reader in the hermeneutic process and to the value that one’s resistance to a pathologizing interpretation – that does not look for symptoms in the text – can contribute to the story, and to the remedy. Even the fragmentary form of the play positions Woyzeck close that of the reader, condemning the latter to ramble from one scene to another, as the character who is afflicted with frantic visions. At each reading one must compose with the incompleteness of the text, a posture necessary for literary interpretation, or one must diagnose the gaps in the text. The first chapter concerns the link between the diseased body as the first medium that links the domains of medicine and theatre: a historic review of this link will complexify it through examples. In the second chapter, the diseased body and the stage are considered as a combined space of knowledge, and the body defined according to the limits and possibilities of this site. Finally, the third chapter presents a non-pathologic reading of the case of Woyzeck – the character, text, the staging – in order to compose an interpretation that considers the multiple languages inherent to the text. The apparent hermeticism of the play is excavated by proceeding from several perspectives. The intermedial approach underlying this analysis, through the relation between theatre and healing, illuminates the profound influence of the play of Büchner on the history of theatre, and of reading.
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L’allégorie comme discours politique dans Underground d'Emir KusturicaBouchnak, Abdelhamid 06 1900 (has links)
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L’allégorie dans la pensée grecque : de Théagène de Rhégium à Héraclite l’allégoristeAuger, Romane F. 04 1900 (has links)
On considère traditionnellement l'interprétation allégorique comme une défense face aux critiques que les premiers philosophes Ioniens ont adressées aux poètes pour leur représentation de la divinité. Ainsi, l'allégorie grecque aurait été au coeur d'une polémique théologique entre les poètes et les philosophes ou plus largement au coeur de l’opposition de la philosophie au mythe. Il est pourtant désormais admis que la relation entre le logos et le muthos ne peut se réduire à une telle antinomie. Il est donc essentiel de redéfinir à son tour le rôle de l’allégorie afin de nuancer son caractère apologétique et son cadre polémique. L’entreprise a déjà été entamée par la recherche des deux dernières décennies et c’est dans cette actualisation historiographique que souhaite s’inscrire ce mémoire. L’organisation du développement est à la fois chronologique et thématique. L’examen de la réception des mythes à l’époque archaïque, celle du premier commentaire allégorique met en avant un aspect négligé de la critique philosophique : la réécriture du mythe théogonique en cosmologie philosophique. Cette réécriture n’est pas sans effet sur l’allégorie qui peut être conçue dès le Vème av. J.-C. comme un outil de réappropriation du mythe, à la fois dans sa matière et dans sa forme discursive, par la philosophie désormais affirmée. Enfin, la mise en perspective de l’allégorie avec les traditions discursives qui entourent sa naissance révèle que l’allégorie est certes le reflet d’une relation co-évolutive du logos et du muthos mais surtout la conséquence d’une conception du langage complexe dans la pensée grecque. / Allegorical interpretation is traditionally seen as a defence against the criticism that the early Ionian philosophers levelled at the poets for their depiction of the deity. Thus, Greek allegory would have been at the heart of a theological polemic between poets and philosophers and more broadly at the heart of the opposition of philosophy to myth. It is now accepted, however, that the relationship between logos and muthos cannot be reduced to such an antinomy. It is therefore essential to redefine the role of allegory in order to nuance its apologetic character and its polemical framework. This undertaking has already been initiated by the research of the last two decades and it is in this historiographic update that this thesis wishes to be inscribed. The organisation of the development is both chronological and thematic. The examination of the reception of the myths in the archaic period, that of the first allegorical commentary, brings out a neglected aspect of the philosophical criticism: the rewriting of the theogonic myth in philosophical cosmology. This rewriting is not without effect on allegory, which can be conceived from the 5th century BC onwards as a tool for the reappropriation of myth, both in its subject and in its discursive form, by the philosophical discourse. Finally, putting allegory into perspective with the discursive traditions surrounding its birth reveals that allegory is the reflection of a co-evolutionary relationship between logos and muthos and above all the consequence of the idea of a complex language.
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La pensée médiévale du double dans Le Tournoi de L'Antéchrist de Huon de MéryGodin-Bastarache, Alex 02 February 2024 (has links)
Ce mémoire porte sur le texte de Huon de Méry intitulé Le Tournoi de l’Antéchrist. Il s’agit d’un ouvrage de 3544 vers dont la date d’écriture est estimée à la première moitié du XIIIe siècle. Ce texte a retenu notre attention pour son utilisation de la psychomachia comme matrice principale et son écriture en langue vernaculaire. Le Tournoi relate l’aventure de Huon qui va assister à l’affrontement de l’armée du Christ, composée de vertus, contre celle de l’Antéchrist où s’alignent les vices. La narration conjugue écriture autobiographique, romanesque et récit allégorique, présentant ainsi une figure de narrateur-auteur intéressante. La singularité de l’écriture de Huon réside dans cette articulation d’éléments hétérogènes. L’auteur fait intervenir deux autorités littéraires, Chrétien de Troyes et Raoul de Houdenc, qui ont une influence majeure sur son oeuvre. L’univers romanesque et allégorique est combiné à des éléments mythologiques, littéraires et bibliques. Cette convocation de traditions différentes pose un problème de généricité qu’il faut adresser pour la compréhension du texte. C’est le point de départ de notre réflexion qui nous permettra d’exposer la relation entre la structure d’affrontement du texte, l’écriture allégorique et les visées didactiques de l’auteur. Ces trois éléments s’articulent autour d’un principe double, commun dans la pensée médiévale. Ce principe est à la base de notre hypothèse qui soutient l’idée selon laquelle la pensée du double permet de former une dynamique entre les éléments hétérogènes du Tournoi et met en lumière le message de conversion de l’auteur. / The subject of this master’s thesis is Huon de Méry’s Le Tournoi de l’Antéchrist. This book is composed of 3544 verses and the writing date is estimated to be around the first half of the 13th century. This subject caught our attention because of the author Huon de Mery’s unusual use of the psychomachia as the principal matrix of the text and because of his writing in vernacular. The Tournoi describes the adventures of Huon who in the story is destined to be the spectator of the confrontation between Christ’s army, which represents virtues, against the Antichrist’s which represents vices. The narrative achieves an interesting author-narrator representation by combining elements of autobiographica land Romanesque writing, along with an allegorical storyline. The singularity of Huon’s writing resides in the articulation of heterogeneous elements. Chrétien de Troyes and Raoul de Houdenc as literary authority are major influences for the book. The fictionaland allegorical universes combine, with mythological elements, different literary traditions and biblical influences. This diversity of traditions poses the question of the genericity which is essential to address for a better understanding of the text. This is the starting point of our reflection which allows us to expose the relationship between the text’s confrontational structures, its allegorical writing and the shared principle in medieval’s binary thinking culture. This articulation is the basis of our hypothesis which puts forward the idea that medieval binary thinking forms a dynamic among the elements of the Tournoi and highlights the religious conversion message of the author.
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"Vi är trollkarlar" : den konstnärliga kampen i Samuel Becketts I väntan på Godot / "We are magicians" : artistic struggle in Samuel Beckett's Waiting for GodotLooft, Helena January 2015 (has links)
When the Irish writer Samuel Beckett (1906-1989) wrote Waiting for Godot in 1948-1949 he was in a state of artistic depression and confusion. He had already turned to French instead of English and with a manuscript for the stage he made an effort to get away from what he called ”the awful prose” he was working on at that time. Waiting for Godot had its first opening night in Paris in 1953, and during the years since then many different interpretations have been made of this challenging work of art. In this essay, with the meta textual elements in Waiting for Godot as a foundation, I’m reading the drama as a writer’s struggle with his material – not strictly biographical, but with Beckett as an artistic example. Vladimir and Estragon, as well as Pozzo and Lucky, then become personalizations of the voices in the mind of the author, where intellect/reason/analysis on one hand and intuition/feeling/fantasy on the other are working side by side, or as a pair of opposites, to try to get along through conflict and cooperation; conferring, clashing, and complementing one another. Godot will then function as the mystical and driving force, the necessary lack of purpose or fundamental meaning that keeps the artist in touch with art. In this aspect Godot has not to come; his absence is an absolute condition to get the play going, to keep the writer writing, to make all artists continue their lonely, tiresome, difficult work. Waiting for Godot tells us something about the struggle every writer has to face when writing a play, or a novel, or a poem, where he, or she, has to speak with and listen to the inner voices of intuition and intellect and try to get by in spite of the overall sense of hopelessness of it all. Art is at the same time without meaning and of infinite value and I believe that this paradox is alive and working in Waiting for Godot.
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Scénarios d’aveuglement dans la littérature d’Orhan Pamuk, d’Ernesto Sábato, et de José SaramagoIlea, Laura T. 08 1900 (has links)
Scénarios d’aveuglement dans la littérature d’Orhan Pamuk, d’Ernesto Sábato, et de José Saramago analyse trois œuvres importantes de trois auteurs contemporains : Mon nom est Rouge d’Orhan Pamuk ; « Rapport sur les aveugles » du roman Héros et tombes d’Ernesto Sábato ; et L’aveuglement de José Saramago. Malgré leurs différences, ces romans ont des points communs évidents, synthétisés dans la figure de l’aveuglement. Cette figure signale l’avènement, dans les textes, d’un régime de connaissance alternatif, centré moins sur le primat de la raison et du visuel que sur une nouvelle capacité cognitive, basée sur une logique spéciale du destin. L’aveuglement s’ouvre également sur une nouvelle compréhension de l’histoire, grâce à une capacité du récit de fiction qui passe par le point de fuite de la cécité.
Pour Pamuk, l’aveuglement est le couronnement paradoxal d’une vision du monde, gravement mise en crise à la fin du XVIe siècle par le perspectivisme et le réalisme de la Renaissance, la voie d’entrée vers un monde imaginal qui n’est plus accessible à l’imaginaire occidental. Pour Sábato, il représente la variante renversée d’une quête de l’absolu qui passe par les antres de l’inceste, de l’enfer et du crime, tandis que le monde décrit par Saramago est un monde qui sombre sur la pente de la déchéance, en suivant une logique implacable. Il est l’équivalent de plusieurs formes de cécité qui menacent le monde contemporain, comme le fondamentalisme religieux, l’homogénéité préconisée par la société de masse, l’exclusion raciale, l’oppression idéologique.
La thèse se divise en trois parties, La violente beauté du monde, Un mythe hérétique de la caverne et Une épidémie à cause inconnue, chacune d’entre elles analysant l’œuvre d’un auteur, mais établissant également des liens avec les autres chapitres. L’approche adoptée est interdisciplinaire, un croisement entre études littéraires, philosophie et histoire de l’art.
Dans leur quête de nouveaux concepts et de nouvelles formes de pensée qui s’écartent du modèle rationnel dominant de la modernité, les trois auteurs partent de la présupposition que regarder les choses n’est pas du tout l’équivalent de voir les choses. Ils tentent d’articuler une logique du voir qui ressemble plutôt à la vision et à la clairvoyance qu’à la conformité logique. La figure de l’aveuglement sert de tremplin vers le monde imaginal (Pamuk), la pensée magique (Sábato) et la vision dystopique (Saramago) – des espaces ontologiquement différents où les auteurs mènent leurs attaques contre la rationnalité à tout prix. C’est précisément ces espaces que nous avons choisi d’explorer dans les trois romans. Nous soutenons également que ces trois textes proposent un nouveau régime de « connaissance » qui met en question les règles de pensée héritées de la Renaissance et surtout des Lumières, qui constituent un discours dominant dans la culture visuelle et philosophique moderne. / Blindness in the Literature of Orhan Pamuk, Ernesto Sábato, José Saramago examines three important texts by three well-known contemporary authors: My Name is Red by Orhan Pamuk; the chapter « Report on the Blind » from the novel On Heroes and Tombs by Ernesto Sábato; and Blindness by José Saramago. The trope of blindness is a common theme in these novels, despite their significant differences. Blindness introduces an alternative regime of knowledge, centered less on the primacy of the rational and the visual than on a new cognitive capacity, grounded in a specific logic of destiny. It proposes new understandings of history, due to a fictionalizing capacity, which passes through the fault lines of blindness.
For Pamuk, blindness represents the paradoxical culmination of a traditional, Islamic world view, which was challenged in the 16th century by the perspectivism and the realism of Renaissance. This conception is regarded as the royal road to an imaginal world that remains inaccessible to the western imaginary. In Sábato’s novel, blindness prompts the reversed version of a quest for absolute, which passes through incest, hell and crime. In the dystopic world depicted by Saramago, this trope is symptomatic of a continuous decay, which follows an implacable logic. It also points to the many forms of blindness that threaten the contemporary world, such as religious fundamentalism, the leveling produced by mass culture and mass society, racial exclusion, ideological oppression.
The thesis is divided in three chapters: The Violent Beauty of the World, A Heretical Myth of the Cave and An Epidemic with an Unknown Reason. Each chapter examines one of the three novels, but connections and cross-links among the individual chapters are also established. My investigation provides an interdisciplinary approach, which relies on paradigms from literary studies, philosophy and art history.
All three authors examined in the dissertation start from the assumption that looking is not equivalent to seeing. Their texts attempt to formulate a logic of seeing indebted to vision rather than to logical accuracy. The figure of blindness serves as a springboard towards the imaginal world (Pamuk), magical thought (Sábato) and dystopia (Saramago) – ontologically different spaces where the authors counter rationality with new modes of vision. The dissertation explores the articulation of these spaces in the three novels. It argues that these texts on blindness propose a regime of « knowledge » that challenges the dominant discourses on vision, rationality, and the mind – the legacy of the Renaissance and the Enlightenment – in modern visual culture and modern philosophy.
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