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Heiterkeit im Exil ein ästhetisches Prinzip bei Thomas Mann ; zur Poetik des Heiteren im mittleren und späten Werk Thomas MannsSchulze-Berge, Sibylle January 2005 (has links)
Zugl.: Berlin, Freie Univ., Diss., 2005
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Poétique de l’allégresse : initiation à la Heiterkeit dans l’œuvre en prose d’Hermann Hesse / Poetics of joy : Initiation to Heiterkeit in Hermann Hesse’s prose writingsPoulain, Béatrice 20 January 2012 (has links)
Profondeur et complexité de la pensée poétique d’Hermann Hesse ont souvent échappé à une réception critique induite en erreur par la limpidité d’une écriture qui, aux antipodes de « la consternation » requise dans l’après-guerre, obéit à une poétique de l’allégresse, de la Heiterkeit. Identification et analyse de cette poétique exigent d’adopter la perspective active de Hesse, celle de lecteur-créateur, afin de mieux le suivre dans sa libération progressive de divers cadres de pensée philosophico-poétiques. Hesse se démarque d’abord, lors d’une première crise, des canons weimariens de la Heiterkeit puis, dans une seconde crise, de l’esthétique créatrice nietzschéenne de l’allégresse. Confronté à l’urgence de la situation historique, Hesse trouve alors à la fin des années vingt sa propre poétique de résistance aux idéologies totalitaires, notamment au national-socialisme : une poétique de l’allégresse originale qui, utopique et initiatique, n’évacue pas le non-rationnel de l’esprit, comme Thomas Mann à la même époque. L’auteur parvient, en incluant le non-rationnel dans le fondement historique et anthropologique qu’il retire de sa lecture de Jacob Burckhardt, à éviter les écueils d’une autre poétique se dédiant au même moment au combat historique et transhistorique contre le fascisme – la poétique benjamienne de l’aura et de « l’image dialectique ». La poétique hesséenne de l’allégresse sera initiation par traces de témoignages à une lecture-écriture allégoricienne faisant participer l’individu à une communication authentique, créatrice de vrai et de joie dans le partage culturel d’une parole poétique originaire où, avec l’autre, l’homme advient historiquement à lui-même. / Depth and complexity of Hermann Hesse’s poetical thinking have been foregone by many of his critics misled by the limpidity of a prosa which, displaying his concept of serene joy (Heiterkeit), dissented from « the consternation» litterature that prevailed after the war. To identify and to analyse this poetics we need to adopt Hesse’s active perspective of reader-creator while following his progressive liberation from different kinds of philosophical and poetical frames: in a first crisis, he struggles himself free of the Heiterkeit canons of the Weimar Classics whereas the second crisis enables him to break the spell of Nietzsche’s creative poetics of joy. Urged by the historical context of the late twenties, Hesse creates his own poetics of resistance against totalitarian ideologies, in particular against National Socialism: an utopian and initiatory poetics of joy, that does not dismiss the non-rational of the mind like does Thomas Mann. Hesse’s poetics is based on the historical and anthropological foundations originating from his reading of Jacob Burckhardt’s works. It therefore prevents itself from the pitfalls of another poetics dedicated to the historical and transhistorical fighting against fascism, i.e. Walter Benjamin’s poetics of the aura and the “dialectical image”. Hesse’s poetics of joy is an initiation, through traces of testimony, towards an allegorical reading-writing which allows the individual to take part in an authentic communication that creates both truth and joy by the cultural sharing of an original poetical language through which the human being is coming, together with the other, historically to himself.
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