Spelling suggestions: "subject:"hésiode"" "subject:"epsiode""
1 |
H.P. Lovecraft : étude comparative de récits des originesLavoie Montemiglio, Jean-Carlo 08 1900 (has links)
Les différents commentateurs de Lovecraft se sont au fil du XXe siècle jusqu’à nos jours entendus sur un point : l’originalité de son oeuvre. Impossible à cataloguer dans un genre littéraire précis, offrant de multiples couches d’interprétation, celle-ci fut analysée à la fois sous l’angle psychanalytique et sous l’angle philosophique et scientifique. Cependant, la dimension purement esthétique semble, peut-être par négligence, avoir été oubliée. Notre mémoire propose une investigation de l’esthétique dans l’oeuvre de Lovecraft. Notre hypothèse de recherche repose sur les analogies évidentes et pourtant peu approfondies par la critique entre l’esthétique de celle-ci et l’esthétique cosmogonique de l’Antiquité.
Dans un premier temps, nous situerons l’œuvre dans son contexte littéraire, c’est-à-dire que nous nous pencherons sur les rapports évidents qu’elle entretient avec des auteurs tels que J.R.R. Tolkien et Arthur Conan Doyle et sur les différences moins évidentes qui la distinguent d’autres d’auteurs tels que H.G. Wells et William Hope Hodgson.
Ensuite, nous mettrons en perspective les différences qui la séparent logiquement de la cosmogonie hébraïque et de la tradition théologique et philosophique qu’elle inaugure, entre autres, tel qu’elle se cristallise dans La Divine Comédie de Dante.
Finalement, nous démontrerons à partir d’une comparaison serrée de motifs analogues, présents dans la longue nouvelle de Lovecraft, At the Mountains of Madness et dans le poème d’Hésiode, La Théogonie, le parallèle révélateur entre leurs esthétiques respectives; leurs esthétiques qui découlent de paradigmes du réel historiquement et essentiellement distincts, mais non pas opposés ou contradictoires. / Throughout the 20th century and until now, the different Lovecraft commentators have agreed on one point: the originality of his oeuvre. Impossible to pigeonhole in a specific literary genre, and open to many layers of interpretation, it has been analysed both from a psychoanalytic angle and from a philosophical and scientific angle. However, the purely aesthetic dimension seems to have been forgotten, possibly through negligence. This dissertation proposes an investigation of the aesthetic aspect of Lovecraft’s oeuvre. Our research hypothesis rests on the obvious, yet rarely elaborated upon by critics, analogies between it and the cosmogonical aesthetics in Antiquity.
First, we shall position Lovecraft’s work within its literary context, e.g. by establishing its evident connection to such authors as J.R.R. Tolkien and Arthur Conan Doyle, but also by underlining the subtler differences that distinguish it from other writers such as H.G. Wells and William Hope Hodgson.
Then, we will put into perspective the elements that logically separate it from Hebrew cosmogony and from the theological and philosophical tradition it inaugurates, as crystallized in Dante’s Divine Comedy, notably.
Finally, we intend to demonstrate, based on a close comparison of similar motifs present in Lovecraft’s novella, At the Mountains of Madness and in Hesiod’s poem, Theogony, a revelatory parallel between their respective aesthetics; aesthetics that spring from historically and essentially distinct paradigms of reality, but which are not opposed or contradictory.
|
2 |
H.P. Lovecraft : étude comparative de récits des originesLavoie Montemiglio, Jean-Carlo 08 1900 (has links)
Les différents commentateurs de Lovecraft se sont au fil du XXe siècle jusqu’à nos jours entendus sur un point : l’originalité de son oeuvre. Impossible à cataloguer dans un genre littéraire précis, offrant de multiples couches d’interprétation, celle-ci fut analysée à la fois sous l’angle psychanalytique et sous l’angle philosophique et scientifique. Cependant, la dimension purement esthétique semble, peut-être par négligence, avoir été oubliée. Notre mémoire propose une investigation de l’esthétique dans l’oeuvre de Lovecraft. Notre hypothèse de recherche repose sur les analogies évidentes et pourtant peu approfondies par la critique entre l’esthétique de celle-ci et l’esthétique cosmogonique de l’Antiquité.
Dans un premier temps, nous situerons l’œuvre dans son contexte littéraire, c’est-à-dire que nous nous pencherons sur les rapports évidents qu’elle entretient avec des auteurs tels que J.R.R. Tolkien et Arthur Conan Doyle et sur les différences moins évidentes qui la distinguent d’autres d’auteurs tels que H.G. Wells et William Hope Hodgson.
Ensuite, nous mettrons en perspective les différences qui la séparent logiquement de la cosmogonie hébraïque et de la tradition théologique et philosophique qu’elle inaugure, entre autres, tel qu’elle se cristallise dans La Divine Comédie de Dante.
Finalement, nous démontrerons à partir d’une comparaison serrée de motifs analogues, présents dans la longue nouvelle de Lovecraft, At the Mountains of Madness et dans le poème d’Hésiode, La Théogonie, le parallèle révélateur entre leurs esthétiques respectives; leurs esthétiques qui découlent de paradigmes du réel historiquement et essentiellement distincts, mais non pas opposés ou contradictoires. / Throughout the 20th century and until now, the different Lovecraft commentators have agreed on one point: the originality of his oeuvre. Impossible to pigeonhole in a specific literary genre, and open to many layers of interpretation, it has been analysed both from a psychoanalytic angle and from a philosophical and scientific angle. However, the purely aesthetic dimension seems to have been forgotten, possibly through negligence. This dissertation proposes an investigation of the aesthetic aspect of Lovecraft’s oeuvre. Our research hypothesis rests on the obvious, yet rarely elaborated upon by critics, analogies between it and the cosmogonical aesthetics in Antiquity.
First, we shall position Lovecraft’s work within its literary context, e.g. by establishing its evident connection to such authors as J.R.R. Tolkien and Arthur Conan Doyle, but also by underlining the subtler differences that distinguish it from other writers such as H.G. Wells and William Hope Hodgson.
Then, we will put into perspective the elements that logically separate it from Hebrew cosmogony and from the theological and philosophical tradition it inaugurates, as crystallized in Dante’s Divine Comedy, notably.
Finally, we intend to demonstrate, based on a close comparison of similar motifs present in Lovecraft’s novella, At the Mountains of Madness and in Hesiod’s poem, Theogony, a revelatory parallel between their respective aesthetics; aesthetics that spring from historically and essentially distinct paradigms of reality, but which are not opposed or contradictory.
|
3 |
Les préverbes a)na- et kata- en grec ancien (Homère, Hésiode, Hérodote) : étude linguistique / The preverbs a)na- and kata- in Old Greek (Homer, Hesiod, Herodotus) : linguistic studyViolas, Aurore 06 December 2014 (has links)
Les préverbes a)na- et kata- sont souvent considérés comme un couple complémentaire, parce qu’avec des verbes de déplacement a)na- marque un mouvement vers le haut et kata- un mouvement vers le bas. Ces deux préverbes ont pourtant eu des emplois très variés qui dépassent largement l’emploi spatial.L’étude des composés présents dans les oeuvres d’Homère, Hésiode et Hérodote permet d’identifier les connotations essentielles associées à ces préverbes dès les premiers textes. A défaut de pouvoir identifier une Urbedeutung, il est possible de comprendre comment le sens de ces préverbes a évolué d’un sens concret vers des emplois plus abstraits. L’étude successive de ces deux composés, en établissant des catégories de significations parmi les verbes, nous per-met découvrir un certain nombre de sèmes qui semblent constitutifs de chacun des deux préverbes. Cela nous montre que le préverbe a)na- est surtout associé à des verbes de mouvement, alors que le préverbe kata- est davantage lié à des verbes statifs ou qui évoquent un processus de destruction.La question de la valeur aspectuelle de ces préverbes est aussi un élément fondamental. L’étude de ces deux préverbes permet de comprendre comment ils ont pu tous les deux acquérir une valeur aspectuelle pour souligner notamment l’accomplissement du procès. Cependant, on constate qu’ils ne correspondent pas au même accomplissement, puisqu’a)na- dénote un accomplissement créatif, tandis que kata- souligne le plus souvent l’accomplissement d’un processus de disparition. / The preverbs a)na- et kata- are usually considered as a couple, because for motion verbs a)na- bears an up motion and kata- a down motion. These two preverbs have nevertheless been employed variously and more widely than for merely spatial indications.Studying the compound verbs of the works of Homer, Hesiod and Herodotus allows us to identify the essential conno-tations linked to these preverbs since early literature. Even if we cannot find the Urbedeutung, it’s possible to unders-tand how the meaning of these preverbs has progressed from a concret meaning to an abstract. The ordered investiga-tion of these compound verbs, by distinguishing the different categories of meaning, help us discover some semantic classes which seem to be essential for each preverb. Thus we see that the preverb a)na- is mostly linked to motion verbs, whereas the preverb kata- is more combined with stative verbs or verbs which discribe a disappearance.The question of aspect for the preverbs is also fundamental. The study of these two preverbs allows us to understand how they could, both of them, own an aspectual value to emphazise the process accomplishment. But we can see that it’s not the same accomplishment, since a)na- indicates a creative accomplishment, while kata- most often highlights the accomplishment of a dying process.
|
4 |
Βίος et ζωή chez Aristote : qu’est-ce que la vie pour un biologiste? / Βίος et ζωή in Aristotle : what does life mean for a biologist ?Chacón Leiva, Natalia 17 December 2014 (has links)
Le présent travail s’inscrit dans une démarche de reconstitution de la notion de vie au sein de la pensée antique. Il s’agit de rétablir son sens au coeur de la langue et de la culture grecque, et particulièrement, à l’intérieur de la philosophie et de la pensée aristotélicienne. L’étude s’organise autour de deux termes fondamentaux et propres à la langue grecque, à savoir les mots βίος et ζωή. La première partie s’attache à dégager la forme et le sens «original» des mots, et étudie les facteurs linguistiques et culturels intervenant dans la formation et l’évolution de la forme et du sens des mots en question. Les mots βίος et ζωή se présentent donc comme les éléments structurants de cette étude. La reconstitution du contexte historico-linguistique des mots conduit à la deuxième partie de ce travail, où sont analysés le travail de poètes tels Homère et Hésiode, ainsi que des premiers philosophes, usuellement nommés présocratiques. Dans cette partie du travail de recherche, la notion de vie est dégagée de l’enquête naturelle menée par les premiers penseurs, ainsi que des images fournies par la tradition poétique. Après avoir replacé la notion de vie au sein de son contexte historico-culturel et linguistique, on entame l’étude de la pensée aristotélicienne sur la vie. L’interrogation de départ tient au fait de déterminer si la notion de «vie» chez Aristote passe nécessairement et uniquement par l’étude des êtres vivants et de l’âme, ou si elle dépasse la finalité biologique pour embrasser autres domaines de sa philosophie. Cette partie vise une approche intégrationniste et dynamique de la vie à l’intérieur de la pensée aristotélicienne. La reconstitution de la notion de vie chez Aristote amène à une réflexion sur son lien avec l’enquête naturelle menée par les premiers penseurs. En dernier ressort, l’hétérogénéité de cette étude permet de voir de quelle façon Aristote, certes pionnier dans les recherches sur la vie, conserve pourtant toujours une structure de pensée propre à la Grèce antique : Aristote élabore sa pensée à partir et à l’intérieur de son temps et de la tradition qui lui précède. / The reconstitution of the notion of life within the ancient philosophy is the principal idea of the present study. The aim is to re-establish the conception of this notion within the Greek language and culture, especially within the knowledge of early philosophers and the philosophy of Aristotle. The arrangement of this contribution is based on the meaning and relation of the words βίος and ζωή, two fundamental terms, exclusive to the Greek language. The first part of the study shed new light on the formal constitution and «original» meaning of these words. In particular the linguistic and cultural factors which converge in their formation and evolution are investigated in detail. The reconstruction of the historical and linguistic context of the words βίος and ζωή gives rise to the second part of the study by the means of reconstructing the notion of life within the poetical tradition and investigation of nature, conducted by the early philosophers. The third part of the study approaches the notion of life in the philosophy of Aristotle from the principle question at issue: whether the idea of life is reduced to the investigation of living organisms and his theory of soul or if it exceeds the biologic purpose to encompass other categories of his philosophy. This analysis of the notion of life within the philosophy of Aristotle is conducted by an integrating and dynamic perspective. The reconstitution of the notion of life in the work of Aristotle leads to a reflection about the closeness of his ideas to anterior investigations of natural objects and processes done by the early philosophers. Apart from being a pioneer in the investigation of life, he is also tributary to a particular kind of thinking in ancient Greece. Aristotle’s way of thinking, although far-reaching, is based within his period and preceding traditions
|
5 |
La génération temporelle de la sagesse chez les poètes-théologiens et les premiers physiologuesLockquell, Clément 25 April 2018 (has links)
No description available.
|
6 |
Les récits de Platon sur le passé : entre le mythe et l'histoire / Plato's accounts on the past : between myth and historySolntseva, Irina 18 September 2015 (has links)
Face à la diversité des textes platoniciens consacrés au passé, les commentateurs ont le plus souvent proposé d'y voir soit une philosophie de l'histoire unitaire et profondément pessimiste, soit une simple forme rhétorique permettant à Platon de défendre ses différentes idées. En mettant en cause la lecture historiciste des récits sur l’origine et la chute de l'État idéal dans la République et du mythe cosmologique du Politique, nous en présentons une lecture analytique, tout en prenant en compte le rapport qu'entretiennent ces textes avec la tradition hésiodique et sophistique des récits sur le passé. Nous proposons de distinguer, d'autre part, la catégorie particulière des textes platoniciens qu'on pourrait appeler les « mythes sur le passé d'Athènes » : le récit atlante et la partie historique du Discours funèbre de Socrate dans le Ménexène, dont la spécificité se comprend le mieux, à notre avis, compte tenu de l'idée de noble mensonge proposée par Platon dans la République. Nous nous intéressons enfin au statut du récit des Lois III, considéré souvent comme le texte le plus historique chez Platon, et nous nous efforçons de montrer, à l'aide de cet exemple, comment Platon réussit à combiner le matériau historique concret et ses théories politiques et psychologiques, en adoptant ainsi la même démarche que dans les récits de la République II et VIII – IX. / In view of the diversity of Plato's texts about the past, the commentators have most commonly suggested to consider them either as a unitary, profoundly pessimistic, conception of history or as a rhetoric form that enables Plato to defend his different ideas. By calling into question the historicising interpretation of the narratives discussing the origin and the decline of the ideal state in the Republic and of the cosmic myth of the Statesman, we offer an synchronic reading of them, taking in consideration the connections between these passages and the Hesiodic and Sophistic tradition of narratives about the past. We suggest to distinguish, on the other hand, a specific category of the Platonic historical accounts that could be called the «myths about the past of Athens» : the Atlantis story and the historical section of the Funeral oration of Socrates in the Menexenus that we could understand the most clearly, in our opinion, if we take in consideration the notion of the “Noble Lie” that Plato introduced in the Republic. Finally, we're focusing our attention on the status of the narrative of the past in the Laws III, often considered as the most historical text in Plato, and we try to show, from this example, how Plato manages to combine the concrete historic facts and his political and psychological theories, following the same approach as in his accounts in the Republic II and VIII – IX.
|
7 |
Aristophane et l’épopée : Formes et fonctions des parodies, citations et imitations épiques dans les comédies d’Aristophane / Aristophanes and the epic poetry : Forms and functions of the parodies, quotations and imitations of the epics in the comedies of AristophanesMiller-Dorangeon, Emeline 07 July 2016 (has links)
Ce travail décrit les différentes formes que prennent les emprunts à l'épopée dans les comédies d'Aristophane afin de définir le rapport construit par la comédie entre les deux genres littéraires, entre dérision comique et hommage littéraire, ruptures et continuités idéologiques, filiations et innovations poétiques. / This study tries to describe the various forms of Aristophanic borrowing to epic poetry, in order to define the relationship between the two genres: mockery or homage to the poet, ideological break or continuity, poetic filiation or innovation?
|
8 |
Etude philologique du texte d'Hésiode aux époques hellénistique et romaineTedeschi, Guillaume 01 March 2012 (has links)
La présente dissertation analyse toutes les prises de position attribuées dans les scholies hésiodiques à un commentateur de l'Antiquité. Cette étude a pour optique d'apporter un regard nouveau sur les méthodes philologiques appliquées par les exégètes des époques hellénistique et romaine à la lecture des textes poétiques archaïques. / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
9 |
L’allégorie dans la pensée grecque : de Théagène de Rhégium à Héraclite l’allégoristeAuger, Romane F. 04 1900 (has links)
On considère traditionnellement l'interprétation allégorique comme une défense face aux critiques que les premiers philosophes Ioniens ont adressées aux poètes pour leur représentation de la divinité. Ainsi, l'allégorie grecque aurait été au coeur d'une polémique théologique entre les poètes et les philosophes ou plus largement au coeur de l’opposition de la philosophie au mythe. Il est pourtant désormais admis que la relation entre le logos et le muthos ne peut se réduire à une telle antinomie. Il est donc essentiel de redéfinir à son tour le rôle de l’allégorie afin de nuancer son caractère apologétique et son cadre polémique. L’entreprise a déjà été entamée par la recherche des deux dernières décennies et c’est dans cette actualisation historiographique que souhaite s’inscrire ce mémoire. L’organisation du développement est à la fois chronologique et thématique. L’examen de la réception des mythes à l’époque archaïque, celle du premier commentaire allégorique met en avant un aspect négligé de la critique philosophique : la réécriture du mythe théogonique en cosmologie philosophique. Cette réécriture n’est pas sans effet sur l’allégorie qui peut être conçue dès le Vème av. J.-C. comme un outil de réappropriation du mythe, à la fois dans sa matière et dans sa forme discursive, par la philosophie désormais affirmée. Enfin, la mise en perspective de l’allégorie avec les traditions discursives qui entourent sa naissance révèle que l’allégorie est certes le reflet d’une relation co-évolutive du logos et du muthos mais surtout la conséquence d’une conception du langage complexe dans la pensée grecque. / Allegorical interpretation is traditionally seen as a defence against the criticism that the early Ionian philosophers levelled at the poets for their depiction of the deity. Thus, Greek allegory would have been at the heart of a theological polemic between poets and philosophers and more broadly at the heart of the opposition of philosophy to myth. It is now accepted, however, that the relationship between logos and muthos cannot be reduced to such an antinomy. It is therefore essential to redefine the role of allegory in order to nuance its apologetic character and its polemical framework. This undertaking has already been initiated by the research of the last two decades and it is in this historiographic update that this thesis wishes to be inscribed. The organisation of the development is both chronological and thematic. The examination of the reception of the myths in the archaic period, that of the first allegorical commentary, brings out a neglected aspect of the philosophical criticism: the rewriting of the theogonic myth in philosophical cosmology. This rewriting is not without effect on allegory, which can be conceived from the 5th century BC onwards as a tool for the reappropriation of myth, both in its subject and in its discursive form, by the philosophical discourse. Finally, putting allegory into perspective with the discursive traditions surrounding its birth reveals that allegory is the reflection of a co-evolutionary relationship between logos and muthos and above all the consequence of the idea of a complex language.
|
10 |
Le sens du premier "Connais-toi toi-même" ou, la connaissance de soi avant SocrateProvençal, Jean 11 April 2018 (has links)
II s'agit ici d'une enquête philosophique visant, par une relecture de documents historiques et littéraires, à retrouver le sens d'origine de la maxime de sagesse « Connais-toi toi-même ». Son sens authentique a été perdu dans le foisonnement d'interprétation qu'elle a suscité depuis que Socrate en a fait un des thèmes de sa philosophie. Par la reconstitution de l'esprit de sagesse qui inspira sa composition, nous tentons de retrouver son sens originel. Dans ce processus, l'histoire de Delphes, où vraisemblablement la maxime fut inscrite, sera revisitée. Homère, Hésiode, Solon, Théognis, Heraclite, Pindare et Eschyle seront ensuite abordés afin de retrouver l'esprit de cette sagesse initiale. En fin d'analyse, nous serons confrontés au double enseignement de la maxime, une bipolarité fondamentale que l'on rencontre tout au long du développement de la sagesse grecque : la tension entre la thématique du dépassement de soi, vers l'excellence, et la thématique de la modération.
|
Page generated in 0.0442 seconds